Les meilleurs animes japonais selon Mad_Gump

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Ah Cowboy Bebop, mais quel anime ! Une classe folle, un univers fascinant, des personnages charismatiques et une bande-son qui déchire. Cet anime c'est de loin mon préféré de tous, un pur bijou, le joyau de la japanimation.

Edit : Mon revisionnage du show solidifie définitivement sa place en tête de classement. Je me souviens, lors de ma première vision, avoir surtout aimé l'animation, le style graphique, l'ambiance jazzy, les personnages, l'action et la fin. Et tous ces points sont toujours aussi forts au revisionnage, voire plus, mais ils ne sont rien par rapport au vrai point qui fait pour moi de cet anime l'une de mes œuvres préférées, tous mediums confondus : sa mélancolie. Il ressort de Cowboy Bebop une tristesse, une sensation de regret du passé si forte, si touchante, si vraie, que regarder cet anime, c'est un peu comme regarder un miroir. Et cette mélancolie, elle n'est pas in your face, elle n'est pas au premier plan de la majorité des épisodes. Elle ne diminue jamais le côté cool de certains épisodes ou la classe des scènes d'action. Elle est juste présente, en arrière plan, comme un soupçon d'amertume qui hante les personnages et le spectateur, et qui ressurgit violemment de temps à autres, pour nous rappeler que malgré le fun, le passé est toujours là, prêt à rattraper les personnages. C'est pour cette raison que la fin de l'anime frappe si fort, qu'elle m'a hanté si longtemps, qu'elle continue de me hanter.
Cowboy Bebop, c'est une œuvre à la fois unique et dense, belle, triste, cool, créative, drôle, émouvante... C'est une leçon de vie, dont chaque jour il me faudra porter le poids...

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Waouh... Que dire après une telle claque si ce n'est que Fullmetal Alchemist : Brotherhood est juste la perfection incarnée en terme d'anime. Tous les éléments qui le composent s'emboitent à la perfection pour former ce chef-d'œuvre : une OST sublime, des openings (surtout le premier et le dernier) et endings (surtout le premier et le quatrième) d'une grande qualité, un univers fascinant et dense, une intrigue parfaite tout du long, un propos riche, des personnages parfaits (nan sérieusement je cherche mais j'arrive pas à trouver un seul personnage foiré), une animation très propre... Enfin cet anime mérite bien mieux qu'un bête alignement de superlatifs. C'était parfait, c'était une grande et belle aventure, parfois drôle, parfois triste, parfois mélancolique et parfois épique... Rien à redire vraiment.

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La grande classe cet anime : un univers très sombre (voire trop parfois), un certain mystère qu'on a envie de percer (peut-être même au point que la conclusion sera forcément décevante) et surtout des passages épiques à en crever.
Edit après visionnage de la seconde saison : tout n'est certainement pas parfait, mais quand-même, les révélations sont dingues, certaines scènes sont parfaites (je pense à la transformation de l'épisode 6) et les personnages prennent de plus en plus d'épaisseur. Pour l'instant je trouve ça quand-même très couillu, c'est un gros plus.
Edit saison 3 : dinguerie monumentale, première partie de saison un peu faible (comme dans le manga) mais nécessaire et seconde partie phénoménale, tout le mystère instauré au fil des saisons trouve une révélation non seulement satisfaisante mais également super intéressante. Sinon que ce soit l'animation, la musique, les scènes d'action, l'écriture, les personnages (alors que pour moi c'était le gros point faible de la première saison, c'est devenu probablement le plus gros point fort de la série, comme quoi !) tout est parfait.
Une tuerie quoi.

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Le premier anime que j'ai suivi dans son intégralité, Death Note m'a vraiment passionné durant sa quarantaine d'épisodes par son atmosphère pessimiste, sa bande-son irréprochable, sa tension continue, par les pistes de réflexion qu'elle amène et surtout par sa capacité à sans cesse renouveler son intrigue sans faire de sur-place. Alors certes la deuxième partie est un peu moins bonne et s'essouffle un peu (bien que j'aime beaucoup Near et Mello) mais dans l'ensemble c'est à mon sens une grande réussite.

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Baccano est un pur bonheur du début à la fin, une sorte d'anime choral à l'ambiance années 30 et à la narration éclatée, peuplé de personnages géniaux. Le tout est vraiment jubilatoire malgré quelques accès de violence gratuite. En tout cas moi je l'ai englouti avec plaisir.

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Mushishi n'est pas le genre d'anime qui se binge watch. Entre le format épisodique, le rythme lent l'atmosphère mélancolique, c'est un anime beau et poétique. La quasi totalité des intrigues sont bien écrites, denses et amènent à réfléchir, et ce sur la quasi cinquantaine d'épisodes de l'anime. La musique est absolument somptueuse et donne à cet anime cette ambiance si belle et envoûtante.
Un bijou.

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J'avais déjà adoré le manga, l'anime en étant une adaptation très fidèle, j'ai beaucoup aimé. Monster est un thriller psychologique lent, qui prend le temps de développer une vaste galerie de personnages, de construire un scénario bien complexe et dense et d'instaurer une atmosphère glauque à souhait. Lorsque l'anime balance des révélations et des scènes de tension ça fonctionne du tonnerre parce que ça a été soigneusement construit. Visuellement ça respecte le style d'Urasawa et la musique est bonne.
Seul reproche, c'est que 74 épisodes c'est un peu long. Le manga avait déjà tendance à s'étirer mais cette tendance est accentuée par l'anime.
Mais bon, Johan est probablement le plus grand méchant jamais créé et rien que pour ça ça vaut le coup.

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Saison 1 :
Putain ça tue.
Je m'attendais à retomber sur une copie du film en version série, et au final il n'en est rien. L'anime a une ambiance bien différente du film. Les personnages sont les même et sont toujours aussi attachants, mais l'intrigue est plus policière que métaphysique. Tous les épisodes stand alone sont prenants et bien écrits, tout en développant subtilement et intelligemment le monde et les thématiques de GitS, et l'arc principal du bouffon moqueur est génial, montant progressivement en tension et développant une tonne de questionnement moraux et sociétaux intéressants.
Le seul truc que j'ai à redire sur cette première saison de GitS SAC, c'est que la direction artistique est un peu fade, surtout comparée au film, mais heureusement elle est rattrapée par une animation qui n'a pas pris une ride et par une ambiance musicale réussie.

Saison 2 :
Premier constat : le problème de DA un peu fade de la saison 1 a été réglé, et visuellement ça claque. Deuxième constat : l'intrigue s'éparpille moins (le côté épisodique de la saison 1 était cool, mais cette saison est plus concentrée sur une seule intrigue et c'est une autre approche qui fonctionne). Pour ce qui est du reste, c'est du GitS au sommet : l'animation, la musique, l'intrigue super dense, les personnages (sympa de voir que les membres plus mineurs de la section 9 ont leur épisode solo, même si on aurait voulu en voir un peu plus, et les personnages introduits - Goda, Kuze, Kayabuki - sont intéressants), l'action, tout déboîte.

Anime fantastique, qui parvient à parfaitement nous immerger dans son univers et à nous faire questionner une floppée de thématiques métaphysiques, technologiques et sociales. Quel dommage que j'ai mis tant de temps à le découvrir.

Édit après le film Solid State Society : rien à dire, c'est dans la continuité de la série et tout aussi solide (no pun intended).

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Steins;Gate a contre lui un début assez longuet, servant à poser les personnages et leurs relations, sans réel enjeu ou menace. Ça peut rebuter et ennuyer, mais passé le 12è épisode tout s'accélère et ça devient véritablement excellent. La tension est maîtrisée, certains passages sont très émouvants et même les personnages qui étaient dans la première partie assez agaçants (Rukako, Moeka et Ferris surtout) prennent une intensité émotionnelle très forte. Pour moi en tout cas cette deuxième partie c'est de l'or en barre, même s'il aura fallu attendre quelques épisodes (nécessaires) pour en arriver là.

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Watanabe, le type a pondu Cowboy Bebop, ça suffit à poser la qualité de cet anime. Même si les samouraïs et le hip-hop au lieu de la SF et du jazz ça me séduit globalement moins, je dois reconnaitre que Samurai Champloo a été une très bonne expérience, moins pessimiste que Cowboy Bebop mais dans le même style, on s'attache énormément aux personnages et la façon dont Watanabe se réapproprie le folklore japonais est plus que sympathique.
Puis quand-même Nujabes, ce dieu.

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On commence à regarder Gurren Lagann comme on regarde Kamina : un anime complètement over the top qui assume pleinement son fanservice et sa surenchère d'action... Puis petit à petit la série se met à construire des relations plus profondes, plus complexes et touchantes entre ses personnages (Simon et Nia en premier lieu)... Et ça marche ! Étonnement, si la série reste épique et délirante à en crever, elle marche aussi très très bien sur le plan de l'émotion. Au final on s'attache énormément aux personnages (et on réalise au passage que la bande-son est vraiment sublime) et on est dedans à 100%.
Bon le seul reproche que j'ai à faire, c'est que je trouve le début de la seconde partie un peu longuet (avec un traitement de Nia qui n'est pas des plus intéressants), mais celle-ci se rattrape parfaitement sur la fin.
Bref un anime grandiose, décomplexé mais pas trop, une réussite !

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Un anime étrange, unique à l'univers fascinant et particulièrement glauque. Aucun manichéisme dans tout cela, l'écriture est très intelligente et quand on croit que l'anime part dans tous les sens il reste quand-même cohérent avec lui-même. Le dernier arc est particulièrement intense et tragique et la musique est superbe. Au final la seule ombre au tableau est que les personnages sont assez creux (sauf deux que je vais éviter de mentionner pour ne pas spoiler), l'anime n'aurait été que plus fort si ceux-ci avaient été plus intéressants. Ça reste globalement une expérience unique.

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Épique est le mot qui définirait le mieux ce Fate/Zéro. Combats grandioses, OST puissante et personnages ambigus (Kiritsugu, Kirei !) sont au programme de cette battle royale, qui si elle n'est pas exempte de défauts (fin un peu rapide, quelques dialogues un peu trop longs et statiques), sait séduire qui fera l'effort de rentrer dans l'univers.

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Quatrième partie de Jojo's Bizarre Adventure, réputée comme l'une des meilleures (la meilleure ?), ce Diamond is unbreakable reste selon moi en-dessous de Battle Tendancy. Le problème de l'anime, c'est de souffrir d'une première partie sans réels enjeux, où certes on découvre pleins de stands et de personnages cools, mais au final l'ensemble souffre de longueurs et de problèmes de rythme. Heureusement, vers le 20è épisode une vraie intrigue particulièrement prenante se lance. Le méchant est excellent, à la fois charismatique, complexe, original et dérangeant, et l'anime laisse pas mal de place à ses personnages secondaires (le nouveau Jojo : Josuke est excellent mais un peu en retrait, ce qui au final n'est pas un mal car cela laisse à des personnages comme Koichi, Rohan, Okuyasu ou Hayato le temps de briller).
Sinon ça a les qualités intrinsèques à Jojo : chara-design WTF mais marquant, DA complètement folle, combats géniaux et créatifs...
En bref, si pour moi on n'atteint pas non plus la perfection et que l'anime est souvent très inégal, il en reste au final beaucoup plus de positif que de négatif.

Edit : Revisionnage à la hausse, la première partie me semble bien plus digeste, car les personnages sont attachants et l'ambiance, en mode slice of life wtf, fonctionne du tonnerre. Quand on se fait au rythme un peu décousu et qu'on rentre dans cette atmosphère particulière, chaque épisode est un vrai délice d'inventivité et de bizarrerie. Et quand l'intrigue Kira se met enfin en place, l'anime devient encore plus jouissif.

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Angel Beats est un anime plus qu'étrange, présentant un univers loufoque et mystérieux mais qui se fait de plus en plus attachant. La bande-son est également à noter tant elle rend certaines scènes très émouvantes.

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Glauque, désespéré, violent, dérangeant et intelligent ce Devilman Crybaby est une expérience unique, psychédélique et déprimante. Il faut toutefois se faire à la direction artistique très particulière (et il faut se l'avouer parfois assez moche) qui fait partie, malgré tout, du charme de l'anime.
Ah oui et la bande son tue.

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Très bonne surprise. Il ne faut surtout pas s'arrêter aux premiers abords assez foutraques et débiles de l'anime, parce qu'au final, en plus d'être parfois très drôle (Reigen <3), celui-ci s'avère jouissif mais également très riche au niveau de son propos (en vrac ça parle de l'adolescence, de la différence, du mal-être, de l'acceptation de soi...et ça parvient à ne jamais être niais).
C'est encore assez difficile de juger une saison d'un anime qui est clairement prévu pour durer, mais en tout cas, c'est très bien parti.
Edit saison 2 : deuxième saison monstrueuse, on continue de développer intelligemment les personnages (Mob et Reigen en premier lieu) et l'animation est fantastique. Puis l'opening...
Dire que One Punch Man est plus populaire... Pour moi ce Mob est largement au-dessus.

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J'avoue avoir eu très peur lors des trois premiers épisodes de ce Madoka tant ça me semblait effectivement être un anime pour gamines. Toutefois dès le troisième épisode tout prend un sens nouveau et l'anime devient une immense et déprimante descente aux enfers qui ne peut laisser indemme. Le propos est en plus très riche et les codes Magica Girl sont totalement détournés, sans parler de la bande-son magnifique.

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Saison 1 :
Ce Kaiji s'avère vite, malgré son style graphique assez rustre au premier abord, passionnant. Dosant à la perfection ses enjeux pour investir le spectateur, plein de twists et de mindgames prenants, lent mais bourré de tension... On est dedans à fond et suivre Kaiji dans ses aventures est à la fois excitant et dangereux pour les nerfs tant l'anime n'hésite pas à être violent et déprimant. Cette première saison s'enchaîne parfaitement et relève presque du sans faute, si ce n'est quelques petites longueurs. Soulignons l'animation travaillée et la mise en scène, qui rendent chacun des jeux auxquels participe Kaiji passionnants.
8,5/10

Saison 2 :
Un premier arc dans la continuité de la saison précédent, mais malheureusement un second arc qui, s'il est loin d'être dégueu (j'aime beaucoup tous le personnages introduits, j'aime la structure un peu "film de braquage" qu'il adopte et j'aime beaucoup l'enchaînement de twists nous faisant passer de la joie au désespoir, et inversement, en quelques secondes) traîne un peu trop en longueur (au point où il fait 16 épisodes mais aurait pu être condensé en 8 épisodes, ce qui l'aurait rendu bien plus digeste). On est loin du désastre, mais il faut avouer que parfois ce rythme vraiment mou nuit à cette deuxième saison, qui par ailleurs reste de très bonne facture.
7,5/10

En résumé, Kaiji c'est un anime prenant, haletant, parfois cruel, parfois jouissif et intelligent. Si le style graphique déstabilise au début, force est de constater qu'on s'y habitue vite, on en vient même à l'apprécier pour son originalité et pour ce qu'il dit du monde et de l'ambiance de Kaiji (le style brut et "moche" reflétant parfaitement le côté cruel et impitoyable de ce monde de paris, et accentue à la perfection la monstruosité de certains personnages).

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Adaptation très fidèle de l'excellent manga d'Urasawa, reprise d'un arc d'Astro Boy sous fond de thématiques de racisme et d'impérialisme américain, Pluto fait honneur au matériau de base grâce à une DA, une animation et une BO de qualité.
Les épisodes d'une heure sont un peu longs ceci dit, surtout quand on considère la quantité de dialogues d'exposition (bien plus faciles à digérer en manga).

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Adaptation d'un manga culte par Wit Studio, forcément on s'attend à un anime solide et c'est ce qu'on a. Que ce soit au niveau de l'animation, de la direction artistique, de l'écriture, du développement de personnage, du contexte historique (avec des combats plus "anime" mais qui n'en deviennent jamais hors-propos), tout est solide. Vinland saga est un anime lent, mais jamais ennuyeux, qui prend son temps pour que chacun de ses pay-off soit satisfaisant, et qui explore des concepts philosophiques intéressants. Espérons que Wit studio adaptera la suite !

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Construit comme un grand anime choral sur le thème de l'hystérie de masse et de la fuite de la réalité, Paranoia Agent est légèrement moins maîtrisé que les longs-métrages de Kon (le milieu de la série encaisse quelques coups de mous) mais brille tout de même par son atmosphère parfois cauchemardesque, l'écriture très viscérale de ses personnages et par l'intelligence avec laquelle elle traite de thématiques encore d'actualité (notamment la fuite de la réalité via la fiction et les réseaux sociaux).
C'est dense, unique et inventif, tout ce qu'on attend de Satoshi Kon.

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Saison 1 :

Le début de Psycho-Pass m'a fait un peu peur. Si l'animation et la direction artistique sont soignés, on se retrouve vite en terrain connu tant l'anime semble être un mélange pas forcément original de Blade Runner, Minority Report et 1984. Heureusement, une vraie intrigue palpitante vient se construire par dessus tout ça, les thématiques traitées (sur la justice, la loi et la manipulation de masse) sont particulièrement intéressantes et les personnages gagnent en profondeur au fil des épisodes, les plus intéressants étant le duo principal Akane/Kogami et leur conflit moral vis-à-vis de la justice (Makishima est intéressant plus pour ce qu'il représente que pour son écriture en elle-même, que je trouve un poil trop lisse et unidimensionnelle).
Un peu dommage que l'anime ne développe pas plus ses personnages secondaires, notamment Kagari, Shion et Yayoi qui font un peu de la figuration.
Un très bon thriller, prenant et loin d'être idiot.
8/10

Saison 2 :

Le problème qu'affiche très vite cette deuxième saison, c'est celui de la redite : que ce soit le bad guy ou les thématiques, on a l'impression que celà ne développe pas grand chose de nouveau par rapport à la première saison (on ne nous montre toujours pas les avantages du système Sybil par exemple). De même les personnages secondaires sont toujours assez peu étoffés et les nouveaux peinent à intéresser malgré de bonnes idées (le personnage de Mika est absolument insupportable mais son développement et sa personnalité sont cohérents avec l'univers de la série). Seulement voilà, la série sait quand-même captiver par son rythme et ses rebondissements parfois vraiment intéressants, et le développement d'Akane est suffisamment intéressant pour valoir le détour. En somme moins intéressant que la première saison, mais tout aussi plaisant à suivre.
7/10

Le film : plutôt sympa, on nous montre enfin les avantages du système Sybil, cette ambiance de guérilla change pas mal de ce que nous ont montré les deux premières saisons et revoir Kougami fait plaisir. Malheureusement la seconde moitié du film semble rushée et le développement de pas mal de personnages, notamment les antagonistes, est bâclé.
Sympa quand on a aimé la série, mais pas indispensable.
7/10

Annotation :

Malgré ses abords enfantins, Made in abyss est un anime sombre, à l'univers effrayant mais fascinant, dégageant une atmosphère unique, emplie de mystère, fortement aidée par une direction artistique magnifique et une très jolie OST. On s'attache rapidement aux personnages, et si beaucoup reprochent à l'anime son rythme, je l'ai trouvé plutôt bien géré. L'introduction pose parfaitement les personnages, l'univers et les enjeux, et si la mi-saison est plus lente (mais loin d'être déplaisante à suivre), les derniers épisodes montent fortement en tension, jusqu'à l'un des épisodes finaux les plus tétanisants et tristes que j'ai pu voir dans un anime.
Hâte de voir la suite d'autant que la fin de cette première saison tease quelque chose de bien intense.

Edit après le film : visuellement toujours aussi impressionnant, doté d'un méchant intéressant d'un univers toujours aussi fascinant (sans oublier la bande son irréprohable), le film déçoit, surtout à cause d'un rythme assez bancal qui rushe les explications nécessaires à la compréhension de l'intrigue (je n'ai absolument rien compris aux pouvoirs du méchant) et de sa volonté de choquer, qui tombe un peu à plat après le final de la saison 1. A vois ce que la suite va donner, mais pour le moment je suis un peu moins enthousiaste après ce film en demi-teinte.

Annotation :

Une sacré bonne surprise. Si le mélange entre CGI et 2D dérange au début, on s'y habitue vite pour rentrer dans un univers unique, décalé, intéressant et bourré de personnages attachants malgré le fait qu'ils soient tous des psychopathes. On ne sait jamais à quoi s'attendre et où ça va aller, mais le show rend toujours ça intéressant et fun. Hâte de voir la suite, en priant pour que Netflix produise une deuxième saison.

Annotation :

Sur le papier, ce Jujutsu Kaisen fait penser à un énième shonen sans originalité avec un synopsis très similaire à celui de Demon's Slayer. Et pourtant, tout marche dans cet animé. Absolument TOUS les personnages sont intéressants et attachants (et c'est une des rares fois où dans un shonen je trouve que le trio principal est vraiment irréprochable : Yuji, Nobara et Fushiguro sont intéressants et funs et leur dynamique est parfaite), visuellement ça déchire, livrant scènes d'action de grand spectacle à la chaine, le tout accompagné d'une direction artistique soignée et d'un rythme juste impeccable. Je trouve la première partie de l'anime supérieure à la seconde (qui est pourtant loin d'être en reste), mais force est d'admettre que c'est énormément prometteur, et que ça a le potentiel de devenir un des meilleurs animes du genre. Puis cet ending (Lost in Paradise) de dingue...

Édit saison 2 : Deuxième saison qui adapte les deux meilleurs arcs du manga avec brio. Malgré quelques combats un peu bordéliques, la DA et la qualité d'écriture héritée du manga sauvent les meubles et font de cette saison un vrai rollercoaster d'émotions et d'épique. En espérant tout de même que Mappa traitera mieux ses animateurs et prendra le temps de nous fournir un travail de qualité pour la saison 3 (qui pour le coup se base sur un arc que je n'ai pas vraiment aimé dans le manga et que je considère comme le début de la fin pour JJK, à voir si Mappa saura le sublimer).

Annotation :

Bon je mets Evangelion à cette place histoire d'être cohérent avec ma note mais en réalité je ne sais vraiment pas quoi penser de cet anime. L'animation est excellente, la BO est parfaite, c'est diablement beau esthétiquement, les personnages sont pas mal ambiguës... Je pense que de tous les animes de cette liste Evangelion est le plus marquant (derrière Bebop, parce que faut pas pousser mémère dans les orties quand-même). A la fois vain, prétentieux, parfois chiant, mais aussi captivant, fascinant, par moments très sensoriel et intrigant, Evangelion est un véritable OANI (Objet d'Animation Non Identifié), un anime sur lequel j'ai quelques réserves mais qui fût tout de même une expérience marquante.

Annotation :

Une troisième saison un peu linéaire. Basiquement l'anime est un peu construit à la manière de Cowboy Bebop, à savoir qu'on rencontrera un sbire de Dio différent à chaque épisode, et que les épisodes ont des ambiances assez variables. L'ensemble est peut-être un peu répétitif, surtout au début, et tous les Stands présentés ne sont pas des plus intéressants, mais le groupe de personnages que l'on est amené à suivre est particulièrement attachant, le retour de Dio en tant qu'antagoniste est une excellente idée et surtout le dernier quart de la série est excellent (l'apogée étant selon moi le combat contre Vanilla Ice).
Dans l'ensemble, si je place cet arc de Jojo en-dessous de Battle Tendency et Diamond is Unbreakable, il reste plaisant à suivre et on ne voit pas les épisodes passer.
De mieux en mieux !

Annotation :

David Production a fait un excellent travail sur cette adaptation de la partie 5 de JoJo. La mise en scène est toujours aussi dynamique et la DA claque. J'aime beaucoup le fait qu'ils aient ajouté du build-up à la Squadra et qu'ils aient plus soigné les transitions entre les combats, ça rend l'intrigue plus fluide. Les combats, au passage, sont géniaux, cette partie est peut-être même la partie avec les meilleurs combats (petit bémol tout de même sur le Mista vs Sale, moins dynamique que dans le manga). Les personnages sont de plus très attachants et la bande-son est sûrement la meilleure de tout JoJo.
Seul gros hic, hérité du manga malheureusement, je trouve toujours le dernier arc décevant et le traitement de Fugo n'a pas subi d'amélioration par rapport au manga, ce qui est dommage car il y avait moyen de faire du contenu anime only de qualité là-dessus.
Dans l'ensemble très bonne adaptation.

Annotation :

Avec Netflix aux commandes, cette partie de JoJo souffre de quelques nouveaux défauts assez embêtants (animation des personnage de background inexistante, format de sortie des épisodes trop discret et frustrant...), mais force est de constater que David Production a encore fait un très bon travail d'adaptation, gommant la plupart des fautes de rythme et des combats illisibles du manga pour faire de Stone Ocean une partie plus fluide et cohérente. L'atmosphère si spéciale de prison de Floride est parfaitement restituée, et plus important que toute chose, la formidable dernière partie de l'anime est encore plus intense que dans le manga, se terminant sur une très jolie fin qui fait office de joli tour de piste final de David Production sur une saga qu'ils auront permis de populariser, et à laquelle ils auront toujours accordé le respect et l'amour qu'elle mérite.