Les meilleurs albums qui vous ont fait aimer la musique selon Azertherion

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Je suis pratiquement certain que "Come mi vuoi?" était le premier morceau qui s'était fait un chemin le long de mon oreille, au delà des quelques disques de comptines qu'aimait nous passer à moi et mon frère ma mère. Je me souviens de l'avoir réclamée de nombreuses fois à mes parents lors de voyages en voiture, probablement au point de les en écoeurer définitivement. C'était un disque de mon grand-père initialement en plus.

Cela me fait d'autant plus rire qu'à ce jour, je n'ai toujours pas la moindre idée de qui était Paolo Conte.

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Fans de feu La Mano Negra depuis leurs soirées étudiantes endiablées, mes parents avaient tout logiquement embrayé sur la carrière solo de leur chanteur iconique quand celui-ci décida de mettre fin au projet. Ce disque fut un élément récurrent de mes séances de jeu dans le salon famillial, et bien que je n'en faisais pas spécialement cas à l'époque, vaquant à mes enfantines occupations sans y prêter attention, je reconnaitrais les morceaux entre mille même aujourd'hui.

J'aurais bien du mal à en estimer l'influence sur la suite de mon évolution cela dit. Probablement assez minime, mais qui sait ?

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Aussi loin que je m'en souvienne, je crois bien qu'il s'agit du premier disque que j'ai véritablement aimé de bout en bout. Mon père l'écoutait souvent en autoradio en m'emmenant à l'école primaire, notamment le quatuor introductif ainsi que Walking on the Moon. Ce fut également un des premiers disques que je mis sur mon iPod Nano de l'époque (tout ça ne nous rajeunit pas).

Etonnament je l'ai délaissé lors de mon adolescence et ne l'ai redécouvert qu'en année de terminale, en plein milieu d'une période de découverte de King Crimson/Yes/Roxy Music. C'était probablement à la suite d'une discussion avec un de mes potes batteur.

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Cet album fut le grand croquemitaine de mon enfance; sorti deux mois avant ma naissance, mes parents l'écoutaient régulièrement, sans que je n'apprenne jamais le nom de l'artiste qui interprétait ces chansons que j'aimais pourtant beaucoup (principalement Let Down, Karma Police et No Surprises quand j'étais gosse, tant c'était les morceaux - les plus pop- que mes parents écoutaient le plus souvent). Quand vers mes 12/13 ans, je commençai à rechercher des albums à écouter par moi même, remettre la main sur ce dernier (dont j'ignorais encore le nom - la seule chose que je savais était que le groupe s'appelait Radiohead, grâce au single There, There qui trainait seul sur l'odinateur de ma mère) fut une de mes priorités.

Quand je retrouvai l'album en question, je sortais d'une période un peu batarde ou j'écoutais principalement Muse et Linkin Park, tout en recherchant des sonorités un peu abrasives mais pas trop (que j'identifiais encore à tort comme "métal"). Ce fut un coup de coeur retrouvé immédiat, qui fut le point de départ d'une période de presque 6 mois ou je n'écoutai rien d'autre que Radiohead, découvrant peu à peu la discographie du groupe.

Cet album, qui est mon préféré du groupe, je l'ai profondément investi émotionnellement, au point d'en abuser. Au même titre de pas mal de groupes de mon adolescence, il m'est difficile d'en entendre une note aujourd'hui tant je les ai profondément intégrés. Il n'empêche, je ne pense pas exagérer en considérant qu'il est l'album qui détermina le plus profondément mes gouts, à la fois en termes de genres et d'esthétique, tant ce spleen urbain postmoderne, pour qui mouvement et errance se confondent, a profondément résonné en moi à cette époque. Quitte à être un adolescent mal dans sa peau, je suppose qu'il y a pires points de repère à adopter.

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Mon dieu, le temps que j'ai du passer à écouter Don't Stop Me Now en boucle.

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De la même façon que pour Don't Stop Me Now, je ne connaissais ni le nom du groupe ni celui de la chanson, mais fichtre que j'aimais cette chanson vaguement triste, vaguement énergique ou le chanteur fait "Lies ! Lies ! Lies!".

Je n'ai écouté l'album que bien plus tard, sans savoir que son principal single était ce morceau de mon enfance.

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Outre le fait qu'il est la seule façon légale d'écouter Charlotte Sometimes, ce best of était la bande son d'un certain nombre de mes étés adolescents. Encore un groupe culte de mes parents dont j'ai plus ou moins directement hérité.

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Mes parents écoutaient une quantité relativement importante de chanson française, entre Gainsbourd, Bashung, Brassens, Brel, Thiéfaine, Miossec, Ferré. Fait étonnant, cette affinité ne s'est jamais retrouvée dans mes goûts, tout du moins jusque ici, si ce n'est que très épisodiquement.

Encore plus étonnant, bien que cet Homme à la Tête de Chou revenait très souvent, j'aurais bien du mal à m'en rappeler la moindre note spontanément. Je me le garde sous le coude, pour peu qu'il me prenne un jour de rattraper mon manque d'approfondissement de cet aspect de notre culture franco-française.

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Celui là j'aurais bien du mal à l'oublier. Higelin est probablement l'une des figures les plus récurrentes de la collection de disques de mes parents, si bien que je me retrouvai à l'écouter (un peu malgré moi) en concert à trois reprises. Il faut admettre que le monsieur se défendait admirablement malgré son âge avançant, bien que je n'étais à l'époque guère disposé à lui prêter ce mérite. Il faut dire que ses albums plus récents (comme Coup de Foudre) me tapaient un peu sur le système.

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Sur le coup j'ai vraiment jamais compris l'intérêt que pouvaient porter mes parents aux oeuvres de ce cher Chedid Junior.

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Un cas intéressant. Il s'agissait de l'un des albums préférés de mon père, qu'il essayait assez ardamment de me faire découvrir et apprécier sans grand succès. Je n'étais que très peu sensible au syncrétisme cosmopolite auquel Blues Line fait honneur, que je ne comprenais simplement tout simplement pas. Ca n'est que bien plus tard, notamment après un passage par la case Mezzanine et quelques disques d'Aphex Twin/Squarepusher/Amon Tobin dans les pattes que je n'ai pu en concilier les diverses influences.

Blue Lines est effectivement un disque très sympathique, plein de bonne volonté et empreint de la culture de son contexte de gestation (Londres, les clubs underground, les rencontres interculturelles). Ca n'est probablement pas un hasard si beaucoup de mes disques préférés s'inscrivent dans cette époque.

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Arf...le vrai disque de l'entrée dans l'adolescence je suppose. Un disque de pop aux mélodies banales et à l'interprétation impersonnelle, rattrapé de justesse par une production léchée aux arrangements clinquants signée Brian Eno.

S'il représente le plus gros succès du groupe, c'est à peine s'il mérite sa filiation avec ce dernier tant la seule personnalité qui transparait à travers l'écoute est celle de son génial (mais légèrement intéressé) producteur, qui travaillera également avec le groupe sur l'EP Prospekt March (très sympathique) et leur album suivant (complètement indigeste). La suite, quand à elle, ne mérite aucun commentaire.

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Un cadeau de Noel de mes parents en 6ème, qui avaient très peu de chances de mal tomber au vu de la recette proposée. Cet album, Dieu sait si je l'ai saigné; je l'adorais de A à Z, au point même de penser qu'Undisclosed Desires était un bon morceau.
Au final, la seule raison qui m'empêche de lui coller une note assassine aujourd'hui, c'est l'ambition démesurée, presque suicidaire du groupe de marrier leur pop-rock queenesque post The Game aux compositions les plus matraquées du répertoire classique (avec en prime un extrait de Samson et Dalila de St-Saens).
Le résultat est à la hauteur de l'album, c'est à dire effroyablement pompeux et inutilement grandiloquent, ce qui lui confère un côté nanardesque au final assez sympathique.

Bien évidemment, le matraquage radiophonique intense de l'époque aura probablement eu raison de votre capital sympathie à l'égard du groupe, mais mis à côté de la suite de leur carrière, je ne peux m'empêcher de penser qu'il tient relativement la route. Sur une seule jambe, et fort malingre de surcroît, mais tout de même.

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Premier album du groupe que j'écoutai, il constitua, après mes 6 mois passés à l'écouter avec le reste de leur catalogue en boucle, ma porte d'entrée au monde merveilleux du métol. Bien évidemment son contenu parait incroyablement désuet en 2020 et fait probablement honte aux autres 5 de ma collection (au point de lui retirer une étoile, soyons un peu sérieux), mais il fallait bien commencer quelque part, et ce quelque part, ce fut Numb, morceau parfaitement calibré pour séduire l'adolescent en pleine recherche identitaire; ni trop calme ni trop énervé, une mélodie en quatres notes sur deux octaves différents facilement mémorisable et des paroles suffisament rebelles pour qu'on puisse s'y identifier sans pour autant choquer les parents. La recette parfaite pour appater le jeune adolescent désorienté que j'étais (mais ai-je jamais cessé de l'être ?).

Si Hybrid Theory propose un album de neo metal relativement crédible à la suite d'un premier EP timidement prometteur, Meteora vient, ironiquement, marquer la fin de l'innocence pour le groupe, qui tombera rapidement dans les méandres de la médiocrité.

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Misère...

Si vous vous posiez jamais la question de ce que je faisais en 2012, répondre "en train d'écouter Nirvana dans ma chambre" vous assure facilement d'avoir juste la moitié du temps. Nevermind est un album simple et honnête, dont la vraie malédiction est de ne pas être resté au stade de curiosité underground comme son ainé, car beaucoup trop accrocheur pour son propre bien (et celui de son groupe). Ce serait un mensonge éhonté de dire que je peux en écouter plus d'une seconde aujourd'hui, pour autant je peux lui reconnaitre un caractère profondément sincère et fédérateur; sentiment aisément généralisable au groupe, qui jamais du long de sa très courte existence, ne s'est pris pour ce qu'il n'était pas, malgré les sirènes du succès et le destin tragique connu de tous aujourd'hui.

Je lui préfère quand même In Utero, sacrément plus sale que ce définitivement trop propre Nevermind. D'aucun savent que le véritable haut fait de la carrière de Nirvana est leur live acoustique, qui illustre à mon sens le mieux l'esprit du groupe, tant par son contexte que sa tracklist à moitié constituée de reprises.

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La victoire du dad rock.