Les meilleurs albums de Metallica selon Azertherion

Annotation :

La part du roi, le meilleur album de thrash jamais réalisé. Il allie la rage de son ainé et l'élégance de son cadet aux compositions les plus inspirées et marquantes de l'histoire du groupe. Un album miraculeux, touché par la grâce et à côté duquel le reste apparait presque comme honteux.

Annotation :

Aurait-il pu être un chef d'oeuvre avec une vraie production ? Difficile à dire. AJFA est lourd, pesant, grave, manque cruellement d'aération et est malheureusement doté de cet affreux son de batterie, autant de facteurs qui le rendent pénible à écouter de bout en bout. Un excellent album à apprécier à petites doses (sauf si vous êtes bassiste).

Annotation :

Elégant et surcôté. Master Of Puppets est l'album le mieux produit de Metallica et à ce titre le plus accessible de sa période Thrash, d'ou sa popularité. Pour autant, Master n'est qu'une moitié d'album. Si les 4 premiers morceaux sont indiscutablement très bons (à défaut de compter parmi les meilleurs du répertoire du groupe), qu'en est il de cette seconde partie ? Dur d'y trouver quoi que ce soit qui ne soit pas remplissage éhonté, Orion mis à part. Et même cette dernière fait pâle figure à côté de Call of Ktulu.

Un bon album aux mérites assez largement exagérés par sa popularité et le tragique décès de Cliff Burton.

Annotation :

Inutile de préciser que ça n'est pas très TRVE de metttre le Black Album au dessus de Kill 'em All. Je n'ai même pas l'excuse de la nostalgie, étant donné que je ne l'ai découvert qu'après l'écoute des 4 premiers (et bien après sa sortie initiale).

Le Black Album c'est frais, facile à écouter et passe relativement inaperçu auprès de vos amis peu adeptes de métol. Il ne révolutionne rien, n'introduit rien de neuf et est au final un album de heavy commercial comme il en existe des centaines, à ceci près qu'il provient du groupe de Metal le plus populaire de l'histoire. Mouais.

Annotation :

Très mignon, mais très brouillon. Adulé par les fans de la première heure pour des raisons que l'on devine aisément, Kill 'em All est une promesse pleine de détermination d'un groupe rempli d'énergie et d'enthousiasme, bien qu'il prenne la forme d'une ébauche juvénile sans direction définie. Bien que je puisse comprendre l'intérêt que l'on lui porte, il ne m'a malheureusement jamais particulièrement convaincu. On gardera Seek and Destroy pour la postérité.

Annotation :

Autant dire qu'on est déjà passés sous la barre de l'incompétence. S&M est l'un des rejets les plus regardables résultant de la perdition totale du groupe, aventure très courte sur le territoire du Metal Symphonique, exercice qui ne sonne le plus souvent bien que sur le papier. Ce constat ne dérogera pas ici, bien que tout ne soit pas à jeter (Battery notamment). On regrettera cependant le terrible choix de tracklist pour cet exercice.

Annotation :

Bien que son originalité soit proche du néant, Metallica donne presque l'impression qu'ils ont aimé enregistrer cet album. Il mérite un peu de compassion à cet égard, surtout quand on voit ce que le groupe a pu nous proposer en parallèle.

Annotation :

Compilation bouche trou par excellence, Garage Inc essaie tant bien que mal de conserver les fans de la première heure sans effrayer les centaines de nouveaux amateurs du groupe, acquis à la cause grace la sortie du Black Album. Tache périlleuse s'il en est, dont Metallica ne parvient à s'extraire qu'assez partiellement. A défaut d'être intéressant, Garage Inc. est au moins un gage d'honnêteté intellectuelle de la part du groupe, qui préfère s'amuser à reprendre ses idoles plutôt que de s'autoplagier allègrement.

Annotation :

Virage néo voué à l'échec, St Anger est un concentré de tous les défauts d'AJFA poussés à l'extrême (production affreuse, James bien trop en avant, batterie tellement garage qu'elle absorbe le son de la basse), le talent en moins. Reste un aveu d'impuissance criant de réalisme de la part d'un groupe étouffé par sa popularité, incapable de se renouveller et en proie aux addictions en tout genre. Un beau commentaire sur les dérives du star system, à défaut d'être doté d'un quelconque intérêt esthétique.

Annotation :

Le Black Album, version poussive et racoleurse à l'extrême. Le pilotage automatique est généralisé et seul James semble apprécier ce que le groupe propose ici. Même s'il est objectivement plus écoutable que St Anger, la douce odeur de fric facile qui plane sur cet album me le fait détester plus que de raison.

Annotation :

Que dire ? Que l'on peut se contenter de reprendre note pour note des pans entiers du début de sa discographie, de les remixer, les réorganiser un peu et faire passer cette coquille vide pour un album de rédemption ?

Death Magnetic donne toute la mesure de la vacuité de l'existence de Metallica depuis les années 90. Quand toute ouverture a échoué, on prend le parti du cynisme non dissimulé, sous la forme d'un rempompage à peine réarrangé de ses anciens faits d'armes. Epouventail dénué de toute substance, voilà ce qu'est Death Magnetic.

Annotation :

Même concept que Death Magnetic. Et j'ai déjà perdu trop de temps à décrire cet EP, qui ne vaut probablement pas la moitié de la prose que je lui dédie.

Annotation :

L'existence de cet album est un manifeste à elle seule, tant elle témoigne de l'aveuglement dans lequel les artistes peuvent tomber quand ils accèdent à une telle popularité aussi vite. Penser que les chutes de studio de Load (déjà une belle catastrophe) pouvaient constituer un véritable album, c'est tellement énorme qu'on ne peut qu'en rire. Le pire c'est que des gens ont acheté cette chose.

Annotation :

Nous avons enfin l'équivalent musical des oeuvres de Marcel Duchamp, et on ne pourra jamais assez remercier Lou Reed et Metallica pour ce fait d'armes, sans qui rien de tout ça n'aurait pu être réalisable.