Les meilleurs albums de Depeche Mode selon Azertherion

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Injustement décrié, Ultra montre le groupe sous sa facette la plus fragile, vulnérable et intimiste. Exit les sonorités opulentes de la synthpop, Depeche Mode repart sur les acquis plus rock de Songs of Faith and Devotion pour en approfondir les aspects sombres et les ambiances planantes. En résulte un disque beaucoup plus atmosphérique qu'à l'accoutumée (bien que le groupe s'était déjà essayé à l'exercice en de rares occasions, comme sur Waiting For The Night), et surtout surprenament morose pour un groupe qui incarnait presque à lui seul la superficialité des années 80. Si le style pratiqué se rapproche du trip-hop, Depeche Mode rompt largement avec l'accessibilité qui caractérisait leurs précédents efforts au profil de compositions plus texturées, plus détaillées. Pari largement gagné pour un album qui constitue à mon sens l'apogée du groupe.

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Simplement un excellent album de pop. Bien produit, bien composé, bien interprété et suffisamment varié pour ne jamais faiblir en intensité. Un effort bien mené de bout en bout, témoignage de l'inspiration et de la maitrise du groupe à l'époque.

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Violator version alpha, Music For The Masses continue sur les acquis de Some Great Reward (en plus abouti) et Black Celebration (en moins sombre) pour proposer un disque de pop sobre, efficace et varié. Le groupe y effectue des premières tentatives de diversifier sa formule jusqu'ici assez linéaire, comme par exemple l'utilisation de guitares sur Strangelove ou Behind The Wheel, et signe des morceaux plus ambitieux qu'à l'accoutumée (Pimpf, instrumental gothique et inquiétant). Si la seconde moitié de l'album connait quelques petites chutes de rythme, Music For The Masses reste un album éminemment recommandable.

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Témoignage musical des tensions internes au groupe lors de la traversée des années 90 (Gahan entre autres est en proie à de multiples addictions), le son du groupe évolue en un mélange parsemé de guitares saturées et de claviers atmosphériques; cette identité sonore, bien que très accessible, préfigure déjà le changement de direction entreprit sur son successeur. En résulte des compositions équivoques, à la fois dansantes et résignées pour un album assez atypique dans la discographie du groupe.

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Si la production du disque est indiscutablement datée, je salue son ambiance gothique soignée et la qualité de ses compositions. Black Celebration marque un premier tournant dans l'histoire du groupe, qui commence à s'éloigner de la synthpop codifiée qui faisait son identité depuis les débuts du groupe.

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DM reprend les acquis d'Ultra et de SOFAD pour un disque bien plus sombre que le moyen Exciter. Si le groupe a cessé d'évoluer, Playing The Angel reste un effort honorable aux compositions globablement convainquantes, performance à saluer au bout de près de 25 ans de carrière. Dommage que la suite ne puisse pas en dire autant...

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Si le groupe signe ici nombre de tubes qui l'ont propulsé sur le devant de la scène, Some Great Reward reste entaché des trop nombreux défauts typiques de la synthpop commerciale des années 80. D'autant que cette esthétique parait des plus désuetes aujoud'hui.

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Opposé polaire d'Ultra auquel il succède, Exciter fait la part belle à l'optimisme et à la célébration du rétablissement de Gahan, qui au prix d'une longue cure parviendra à surmonter sa consommation compulsive de substances. On regrettera néanmoins la chute générale de qualité ; passé Dream On, les compositions peinent à retenir l'attention faute de mélodies inspirées. L'album manque également cruellement d'aération et s'étale sur près d'une heure, si bien que l'ennui montre très rapidement le bout de son nez. Un album peu marquant.

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Même problème que Some Great Reward, les hits en moins. DM sort à peine de sa gestation et peine encore à se débarasser de l'influence de Vince Clarke, bien que ce dernier ait quitté le groupe depuis pratiquement deux ans.

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Un effort bien insignifiant.

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DM en pilote automatique. L'inspiration semble faire partie du passé et le groupe réunit juste assez d'énergie pour copier ses anciennes recettes.
Allez, on dira sobrement que Gahan fait illusion.

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Même tarif que Spirit et Sounds of the Universe, sauf qu'on s'emmerde encore plus.

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Le spectre de Vince Clarke plane encore sur le groupe, qui continue à s'embourber dans sa synthpop commerciale sans intérêt. Sauvez les deux instrumentaux composés par Gore s'il vous prend un élan soudain de générosité archéologique

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Il faut bien commencer quelque part, doit se dire Gore quand il se rappelle de l'existence de cette chose.

Il est à noter tout de même que Just Can't Get Enough fait sacrément tache dans les multiples compilations du groupe, qui entre temps a composé de vrais morceaux.