Les meilleurs albums de 2019 selon Azertherion

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Mon album de l'année, sans trop de contestation. Le post-rock de Jambinai, enrichi en instruments traditionnels et en envolées lyriques ne souffre d'aucun faux pas tout du long de ses 50 minutes et alterne avec élégance riffs dévastateurs et passages comtemplatifs. Une superbe découverte.

Meilleur titre : Sawtooth

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Quel super pêché mignon que cet album ! For Tracy Hyde propose une dream pop matinée de shoegaze pleine de soleil et d'entrain, soutenue par la voix fluette d'Eureka. Si l'album est un peu long (près d'une heure), on y trouve quantité de titres plaisants et efficaces, malgré quelques essais moins fructueux ça et là. Ces quelques défauts ne l'empêchent pas de remporter dans mon coeur le titre d'album le plus adorable de l'année.

Meilleur titre : The Cherry Orchard
Moins bon titre : In Our Kingdom (les voix masculines, on repassera)

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Savant mélange d'ambient et de Dream pop, Serotonin II propose une ambiance douceureuse et ambivalente, entre mélancholie dansante et ressentiment anesthésié. Une atmosphère riche et subtile pour un album alignant compositions surprenantes et pleines de bonnes idées. Seul ombre au tableau, quelques titres dispensables sur la fin de l'album, en plus d'une très (trop ?) grande homogénéité stylistique qui peut rendre l'écoute d'un trait un peu redondante. Malgré cela, Serotonin II tire définitivement son épingle du jeu grâce ses atours feutrés pleins de nuances. Un très bon album.

Meilleur titre : Eva ? Pretty Bones ? Poison Arrow ?
Moins bon titre : Reverie (pas vilain mais répétitif)

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Jay Som persiste et signe avec Anak Ko, album au titre cryptique et à la production résolument plus propre que son effort précedent. Si on pourra regretter la saturation embuée de dream pop qui caractérisait Everybody Works, la chanteuse aligne ici 9 compositions agréables et efficaces, en plus d'être relativement homogènes en termes de qualité d'écriture. Anak Ko est un album très facile d'accès et à l'esthétique plaisante, très court mais sans mauvais titre. Une performance à saluer, donc.

Meilleur titre : Get Well

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Curiosité piano-mathrock proposée par la guitariste lead du groupe Covet. Surprenament plaisant et varié.

Meilleur titre : Reminisce

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Un Alcest relativement inspiré en ce qui concerne les compositions, même si à ce stade la recette est intégrée au point que la surprise est absolument absente. Exit l'ambiance vaguement orientalisante de Kodama, on est pile au milieu d'Ecailles de Lune et des Voyages de l'âme en termes de production. Aveu de subjectivité flagrante vis à vis de cet album, qui approche le 0 pointé du renouvellement artistique, et que je n'ai malgré cela pas pu m'empêcher de grandement apprécier. Est ce que c'est ça le talent ? Mouais...

Meilleur titre : Les Jardins de Minuit (franchement convainquant, très belle mise en tension)
Moins bon titre : Le Miroir (miroir miroir, dis moi, pourquoi une telle complaisance ?)

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Anomalie stylistique comme seuls les japonais savent les faire, Points mèle sans souci de cohérence aucun shoegaze, techno chiptune, Jpop, electro-pop putassière au possible et musique bruitiste. Tout simplement, et ce en 7 morceaux.

Pot pourri littéral, Points passe de l'excellent au risible à une vitesse effrénée, souvent sur le même morceau. Cet album a d'ailleurs à ce titre une facheuse tendance à vous amener à tolérer des éléments que toute personne saine d'esprit ou soucieuse de son image en société rejetterait d'office à la première note, à force de juxtaposer l'hideux et le charmant. Si vous tenez à votre crédibilité, fuyez le comme la peste. Ayant abandonnée la mienne il y a bien longtemps, je peux profiter sans complexe de cette sucrerie survitaminée.

Meilleur titre : je pourrais vous donner une réponse différente en fonction du temps qu'il fait
Pire titre : ふたりのダイアリー

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Un peu en deça d'un ISAM déjà moins précis en termes de composition, FIAHOD prend des atours de plus en plus abstraits et minimalistes. En résulte un album curieux et plein de bonnes idées, mais bien trop uniforme.

Meilleur titre : Viper Follows You

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Album d'indietronic assez indescriptible. Mélodiquement plein de belles choses malgré des vocaux retouchés rapidement irritants et une structure un peu confuse.

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Un album de pop plaisant mais plein de fillers, au point que ses 46 minutes paraissent interminables. Je garde néanmoins sous le coude le duo So Hot You're Hurting My Feelings et Door, à la fois le titre le plus résolument accessible et efficace de l'album, et le plus abouti.

Meilleur titre : Door
Moins bon titre : Look At Me Now

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Stylistiquement pas trop ma tasse de thé mais néanmoins assez réussi. Tyler continue sur son approche plus soul/RnB déjà entrevue sur Flower Boy et nous délivre un album cohérent. Encourageant pour la suite.

Meilleur titre : Igor's Theme (à égalité avec EARFQUAKE)
Moins bon titre : Puppet

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Deux titres du feu de dieu, un Everyday sympathique, et puis un long fleuve tranquille, uniforme...et un peu chiant. Un peu déçu très franchement.

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Thom continue ses aventures en terres abstraites et désertiques. Pas désagréable pour deux sous et parfois assez prenant, Anima est pour autant tellement homogène que vous aurez le plus souvent piqué du nez avant la fin.

Moins bon titre : Runawayaways (zzzzzzzzzzzz)

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OST plutôt sympa d'un jeu qui ne l'est pas moins. Si vous n'êtes pas réfractaires aux exercices synthwave un peu répétitifs, Katana Zero pourra vous tenter. Dommage que la seconde moitié de l'album comporte une majorité d'interludes d'une minute, dont l'intérêt en l'absence des images du jeu est drastiquement limité.

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Tool qui s'autoplagie sur plus d'une heure. Immensément décevant pour un album attendu depuis 17 ans, et malgré cela il m'est impossible de tacler le groupe plus lourdement. Je suis un cas désespéré.

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Origin propose 3 nouvelles compositions (Helix II, Night Music et Love Birds, Night Birds, Devil Birds), 3 interprétations acoustiques de morceaux issus de son album Ultraviolet et une improvisation introductrice, acoustique elle aussi. Si on préférera aisément les versions studio de Water Music et Helix, les nouvelles compositions sont dans l'ensemble assez réussies. Clairement pas un EP révolutionnaire; plutôt un amuse bouche en attendant le prochain album de la pianiste américaine.

Morceau préféré : Birds Birds Birds (le Girls Girls Girls de Motley Crue version piano préparé...presque)
Moins bon morceau : Helix II

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Alors oui, c'est peu ou prou le même album que la dernière fois. Mais je pense qu'il est évident à ce stade que nous n'obtiendrons rien d'autre de la part de Com Truise, on pourra donc au moins apprécier sa capacité à éviter l'autoparodie, même si Persuasion System n'apporte strictement rien de nouveau.

Morceau préféré : Ultrafriche of You

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Un album complètement foutraque, mêlant jazz rock, électro, musique bruitiste et jpop de façon on ne peut plus confuse. Plein de bonnes idées exécutées n'importe comment.

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Un album de synthpop franchement inoffensif. Pas mal réalisé, mais aucune composition ne décolle vraiment. Ajoutez à cela une production vraiment pas terrible, noyant le chant dans la réverb. Ladytron ne me convainc toujours pas à ce jour...dommage.

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Franchement, rien que les deux singles valent le détour, tant ils sont typiques de tout ce que JPEGMAFIA peut faire de bien quand il n'inonde pas ses morceaux de samples insupportables pour faire "shitpost" (comme il le dit si bien lui même dans "Beta Male Strategies"). Tout l'album évolue sur cette corde tendue, et malheureusement assez peu de morceaux réussissent cette épreuve du funambule, étant soit trop chargés, trop bordéliques ou simplement une juxtaposition de samples sans lien entre eux aucun. Fort dommage, car quand ça passe, c'est une recette qui tue.

Moins bon morceau : All My Heroes are Cornballs (franchement quel foutage de gueule)

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Un EP étonnant. Je n'ai pas accroché au thème du morceau éponyme, qui constitue la moitié de ce qu'il y a à écouter ici, pour autant tout est loin d'être sans intérêt.

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De base, j'ai voulu y croire à cet album, à Lana Del Rey qui arrête enfin de prendre la pose et qui compose de bonnes chansons à la place. Le verdict est mitigé. Il y a du mieux, assurément. Certaines mélodies sont bonnes et on aimerait presque entendre une autre chanteuse dessus, pour mieux en profiter. Malheureusement Lana n'a toujours pas appris à écrire de bonnes paroles, et bien qu'elle les interprète de façon un peu moins laconique, son chant peine toujours à me convaincre.

A ces premiers défauts s'ajoute bien vite le principal tort de cet album : il est double, et Lana Del Rey n'a visiblement ni l'inspiration ni le charisme pour le faire tenir de bout en bout. La qualité des compositions réalise un beau plongeon à la moitié du premier disque et ne renouera que très épisodiquement avec les standarts des premiers morceaux. Dommage. Au moins, c'est mieux que les précédents.

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Une déception certaine. Les compositions d'Empath, bien que pas exactement révolutionnaires, ne sont pas mauvaises en soi; malheureusement, elles sont noyées dans une production que je qualifierais en un mot d'indigne.

Devin s'est pourtant taillé avec les années une réputation méritée de maniaque du mastering et de la production, ce qui rend les choix esthétiques pris sur cet album d'autant plus incompréhensibles. En effet, plus d'une moitié des titres de l'album font état d'une production à la Phil Spector, pleine de nappes de bruit blanc, qui vont complètement à l'encontre de l'instrumentation en bonne partie acoustique des morceaux. Et si le mélange peut paraitre novateur et ambitieux sur le papier, l'exécution est quant à elle pratiquement catastrophique. Seul le charisme de Devin sauve cet album d'un naufrage total, qui réussit à tirer son épingle du jeu sur une poignées de titres et ce malgré la dissonnance sonore ambiante. Parfois Jésus bafouille, et Devin, malgré tout son talent, ne parvient pas sur Empath à rencontrer ses ambitions.

Annotation :

Marika Hackman continue son bonhomme de chemin, exploitant toujours la même recette à base d'indie-rock un brin dansante sur fond de paroles délurées. Rien de bien méchant ni de transcendant sur cet album bien oubliable.

Les textes valent le détour en revanche; Hackman a toujours été assez crue dans ses propos, mais on atteint ici de nouveaux sommets. Pour peu que l'érotisme lesbien un peu trashouille ne vous effraie pas...

Annotation :

Chiant comme la pluie. Comme tout album des ChemBros depuis un bon paquet de temps.

Annotation :

Jusqu'à Journal Perso II, j'y croyais. Mais au final VALD confirme bel et bien son état de pilote automatique. Pire, les quelques aspects sympas de XEU passent à la trappe ici.