Les meilleurs albums de 2015 selon Zazooن

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Après de nombreuses écoutes, c'est la note évidente. Je ne suis même pas sûr de comprendre l'entièreté du propos de Kendrick Lamar, la porté me dépasse. C'est beau.

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Je ne saurais disserter longtemps, l'album s'écoute avec beaucoup de plaisir de bout en bout, chaque piste est unique et révèle son trésor. En gros tout est réussi sur ce disque : arrangements, soli, chants, productions. Steven Wilson explore de nombreuses facettes du progressif des années 70 à l'électronique dans une sorte de sombre rêverie.

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Le flow de Davodka m'a un peu déconcerté au départ mais à la longue, la vitesse de croisière élevée donne une fluidité à la musicalité globale. Et ne parlons même pas de l'écriture qui tient clairement du génie. Un vrai bonheur.

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Un peu comme l'album de Nekfeu, certains morceaux sont très sympas comme Demi Parrain, Je n'ai pas voulu, Une Chaise pour deux avec Oxmo, ainsi que les 4 derniers morceaux, et certains sont du remplissage (Est-ce-que ?) ou sont moins que moyens. Quant à la prod, je la trouve superbe, notamment l'interlude qui aurait pu durer 5 minutes avec plaisir. Le gros point faible sont surtout les collaborations qui, Oxmo excepté, manquent de fraicheur et abusent de leur côté gangsta, l'exact inverse de ce qui me plait chez Demi-P.

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Lucio propose tellement de références à chaque ligne qu'il est difficile de tout comprendre. A croire qu'il a placé pas mal de private jokes avec ses potes voire lui-même. Toujours ce côté amer qui me déplait un peu comme chez Wapalek pourtant lui aussi très doué de sa plume. Cela dit les instru sont très réussies.

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Certains morceaux sont très très bons : Tempête, Rêve d'avoir des rêves. D'autres sont également notables : Le Horla, Martin Eden, Nique Les Clones, Egérie, Elle en avait envie. Les reste est bien en dessous mais dans quasiment tous les titres je retrouve une prod sympa et une lyrics intéressante, bien que les thèmes évoqués tournent souvent en rond.

Je note aussi que les morceaux non solo sont globalement les plus faibles, étrange. Et il est dommage de ne pas avoir intégré les morceaux de la réédition à l'originel, notamment Plume.

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Très agréable dans l'ensemble mais il faut être honnête seul 1 morceau vaut à cet album d'être réécouté : l'excellent Funky Duck dont je vous file le lien. Allez rajoutons les agréables Rango II et l'instrumental !

https://www.youtube.com/watch?v=dhNfddJRulQ

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Passé la première écoute qui émerveille, la technique en effet n'est pas facile et futile, pas de doute, avec le temps qui passe on se demande quel fond est proposé par notre gosse beau (malheureusement on ne peut l'admirer, le photographe est un incapable, l'insomniaque manquait certainement de sommeil). Il s'en prend à tout le monde : le public, la politique, même Marie-Jeanne, meilleur titre de l'album à mon goût, en sont pour leur grade. Et cassez-lui pas les c' avec le rap game car Kacem s'en balek. Pourtant, il en parle énormément, il se plaint de tous ces faux, plein de ventilo, de clichés. Je vous salis ma rue n'obtient pas vingt sur vingt car trop de négativité et de décalage dans l'intention et le contenu qui laissent un goût amer.

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L’omniprésent Joe Bonamassa collabore avec Mahalia Barnes, inconnue au bataillon, pour un album de reprises de Betty Davis dans un style soul/funk.

A ma plus grande déception, dès l'entrée en matière, le trop plein d'enthousiasme donne l'impression de se faire écraser par un rouleau compresseur. Les moments calmes reposent mais ne gomment pas cette impression au fil des écoutes. Je sais que la subtilité n’est pas un ingrédient dont abuse Bonamassa, mais avec un peu de recul c'est peut-être dû à la production qui met trop en avant la section rythmique.

Techniquement, c’est on ne peut plus carré, mais l’émotion ne m’a pas atteint malgré la motivation dont le groupe fait preuve. Restent les interventions solistes de Joe Bonamassa qui m’éclatent toujours autant.

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Les instrus sont très très réussies, Ghostface Killah a comme on s'y attend un phrasé qui accroche l'oreille, mais le tout manque de cohésion. Ou de sel.

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Oui, j'adulais Muse à un point peu avouable et enviable à la sortie de Black Holes qui me les a fait découvrir. J'ai vite lorgné du côté d'OoS et d'Abso (ouais tavu je conné !) avec leurs riffs dantesques, leur côté lyrique tantôt puissant tantôt mesuré, ce falsetto qui me foutait des frissons. J'ai eu la chance de les voir plusieurs fois en concert à partir de la tournée Resistance, sorte de patchwork musical qui lui m'a perturbé, avec quand même quelques bons moments. C'est pire dans le suivant.

Ici, c'est un peu la même chose, Muse pioche partout et accouche d'un album sans unité. Il y a du Coldplay, du U2, du Dream Theater, du Queen, du Pink Floyd, et un peu de Muse quand même. Ca n'est pas une pure daube comme je le pressentais, seulement une petite daube à ignorer.

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3 points pour 3 morceaux écoutables, mieux, réussis ! Il s'agit à mon avis de Stressed Out, Ride et Lane Boy, qui proposent autre chose que du rap sans saveur, de la pop à la mika, ou de l'electro nrj.