Les meilleurs albums de 2015 selon Strangeman57

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Outre le Jazz, si il y a bien un autre genre avec lequel j'ai du mal, c'est le Metal. Bien sur, cela varie selon plusieurs cas ; si le Metal arrive à se faire mélodieux, c'est-à-dire privilégier la musique aux bruits et hurlements habituels, je suis preneur. Le Metal Symphonique serait donc le dérivé vers lequel je me tournerais le plus, je me suis déjà pris également quelques claques de la part de Mastodon, In flames ou Septic Flesh. Puis arrive donc ce "Meliora" de Ghost qui correspond exactement à ce que je voulais entendre du genre depuis que je l'écoute.
J'aurais du me douter que retourner dans le passé de ce style m'aurait dévoilé pas mal de surprises. En effet, "Meliora" flirte avec le son des précurseurs que sont Black Sabbath ou Alice Cooper mais aussi avec la prog qui sortait sur la même période, de Yes à Alan Parsons Project. Ce retour aux 70's fait donc du bien, d'autant plus qu'il est totalement maitrisé. Beaucoup se plaignent de la courte durée de l'album, j'aurais d'habitude voulu les contredire (les albums de Métal sont généralement beaucoup trop longs), mais là, il y a un tel défilé de bons morceaux, qui auraient circulé sur toutes les ondes à une autre époque idyllique, qu'on en redemande !
Donner de l'âme à une musique satanique, il fallait oser mais surtout pour cela, savoir encore donner lieu à un song-writing efficace, et cela, Ghost le fait sans problèmes. C'est avec plaisir que je me rendrais à un de leur concert pour communier avec leurs riffs, leurs choeurs, leurs orgues et j'en passe. Sur ce, je m'en vais écouter leurs deux premiers albums ! Joyeux Halloween !

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Faut croire que les artistes n'abordent pas tous la lune de la même manière... Ici, elle plonge "Soft Moon" au plus profond de ses entrailles pour en refaire sortir ce qu'il y a de plus sombre, je dirais même, de plus démoniaque (le bonhomme ayant du pactiser avec ses idées de suicide pour terminer cet album).
Musicalement, ça se traduit par du post-punk électronique au beat qui tabasse bien, aux claviers torturés, aux incantations sursurrées, aux effets criards, à la bass profonde et aux ambiances amples. C'est ce petit monstre, celui enfoui en chacun de nous, qui essaye de s'échapper sur ses dix pistes fortement influencées par d'imaginaires Joy Division gothiques.
Une introspection qui ne plaira certes pas à tout le monde, (d'ailleurs, plait-elle réellement à l'auteur ? ) mais qui ne devrait pas vous laisser de glas.

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Je vous découvre seulement maintenant Other Lives, après que vous soyez passés à Metz, et quel regret. "Rituals" possède tout ce que l'on aimait dans les Radiohead des années 2000, qu'ils ont lâché pour faire on ne sait trop quoi. Un songwriting merveilleux, qui rappelle aussi par moment la folk de The National, qui se mettrait à foisonner d'électronique. La production est à ce titre exemplaire, ça pullule de sons profonds et doux, semblant venir tout droit d'une matière organique, d'un cœur humain. Bref, c'est de toute beauté et il ne me reste plus qu'à découvrir le reste de leur discographie, ô joie !

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Plus à l'aise, plus mature, plus cohérent et encore plus crépusculaire que le précédent ; pour une fois, je me range complètement derrière la belle critique de JD Beauvallet des Inrocks qui la placent 16ème de leur top 2015. Encore un grand album, loin des tubes du premier, que ça nous plaise ou non.
Cela ne sert à rien de développer plus, dès le premier album, elle a réussi à insuffler quelque chose de neuf et en même temps désuet à l'industrie musicale, une sorte de muse moderne et un nom qui restera. En espérant que ses pensées morbides restent en son art et non pas dans des actes plus dangereux.

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En fin d'année dernière, une bourrasque pop est passée dans nos oreilles. Difficile à apprivoiser, le nouveau Grimes ferait taire tout ceux qui oseraient encore prononcé "pop" comme un terme négatif. Une production apocalyptique, des compositions frénétiques, une voix insaisissable, une puissance de frappe dans la fourmillière de plus en plus aseptisée de ses contemporains... De la K-Pop à la BubbleGum Dance, "Art Angels" transcende tout les genres que certains considéreraient comme un peu honteux pour donner la vision d'un chef d'oeuvre futuriste et décomplexée. Tout à fait à sa place sur cette page.

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"Carrie & Lowell" est un album de deuil. Je le rappelle car c'est en intégrant ce fait que l'on profite pleinement de sa qualité musicale. Alors que beaucoup auraient pu tomber dans le pathos et la déprime, Sufjan Stevens nous livre un hommage plein de relativisme et de beauté. On se l'imagine avec sa guitare, dehors, chanté vers le ciel en s'imaginant sa mère et son beau-père, dont il était proche, l'écouter malgré leurs morts. Des chansons pleines d'Amour qu'il enverrait avec un petit sourire nostalgiques.
"Carrie & Lowell" est comparable au style de beaucoup d'autres artistes, certains diront Elliott Smith pour la voix, d'autres y voient les influences de Nick Drake, The Byrds, j'entends Simon & Garfunkel là-bas... Pour ma part, cela me fait penser à la veine mélancolique dont laquelle est rentrée Eels ces dernières années ; ces voix à demi-soufflées, ces arrangements épurées minimalistes... Mais il faut bien entendu se faire son propre avis en écoutant l'album, pour juger s'il en est en adéquation avec le song-writing du bonhomme.
Je l'ai découvert et adoré avec "The Age of Adz" à la fin de la précédente décennie, électrique et extravagant contrairement à cet intimiste "Carrie & Lowell", qui le fait entrer doucement mais sûrement dans cette nouvelle décennie, comme sortant progressivement d'un deuil vers la lumière. Spirituel et enchanteur.

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Les influences d'Aline viennent clairement de la New Wave, principalement francophone, d'Etienne Daho à Plastic Bertrand. Et c'est totalement dans cette continuité que s'inscrit "La Vie électrique", première pépite pop/rock jouant la carte de la nostalgie, à défaut de réinventer le genre. Les dix morceaux qui le composent sont bien écrits, bien produits, rien ne dépasse, tout est propre et efficace et je ne pourrais juger de la qualité du groupe seulement sur leur prochain album, où ils devront se surpasser et dépasser le simple hommage pour pouvoir me surprendre.

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(De côté : "Mr Noah", "Boys Latin")

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Jacco Gardner, digne héritier de Syd Barret, est sur "Hypnophobia", comme sur son précédent "Cabinet of Curiosities", à deux doigts du chef d'oeuvre pop psychédélique. A deux doigts car le jeune néerlandais de 27 ans nage encore entre deux eaux. D'un côté, ce psychédélisme 60's dont il est amoureux, qui permettait à grands coups de grattes et d'improvisations sous influence d'offrir une véritable énergie aventureuse au mouvement. De l'autre, une production trop précise et efficace pour permettre à cette imagination enfumée d'atteindre la même folie et le même génie de l'époque. On pourra donc trouver long ces huit minutes de "Before the Dawn" ou autres instrumentales qui manquent de naturel.

Mais on pourra apprécier la qualité pop de l'ensemble. Rien que par son single "Find Yourself" ou le "Another You" qui ouvre l'album, Jacco nous offre des pépites complètement digne de ce revival actuel, à placer à côté de Temples ou Tame Impala (pour peu que l'on apprécie ce revival, bien entendu). Et le voyage ne s'arrête pas là, on plonge aussi bien dans les BO d'Argento que celles de François de Roubaix, l'ombre de Brian Wilson est présente, celles d'Air, Beck et j'en passe aussi... Faut dire que durant sa précédente tournée, le jeune homme a accumulé les synthés vintages type Wurlitzer et son studio doit ressembler maintenant à un véritable vaisseau rétro-futuriste. Celà lui permet alors de revisiter avec une certaine justesse tout ces artistes qui l'ont influencé et de leur rendre ici l'hommage qu'ils méritent.

"Hynophobia" est donc une réussite, qui je l'espère, n'est qu'un arrêt sur le chemin d'un futur chef d'oeuvre dans lequel il aura enfin fait le choix artistique radical de ne plus s'atteler à des semblants d'improvisations instrumentaux pour se tourner complètement vers l'oeuvre ultime et rêvée d'une pop baroque 60's, amplifiée par les possibilités numériques d'aujourd'hui.

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(De côté : "Uptown Funk", "Summer Breaking", "Feel Right", "Daffodils")

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Je ne sais pas pourquoi j'ai douté. L'univers de Sparks qui rencontre celui de Franz Ferdinand, la glam pop 70's des américains mariée au rock déjanté des écossais : cocktail détonnant et oui, ça marche !

Je ne connais pas bien la musique des frères Maël, excepté leurs plus gros tubes et "N°1 in Heaven" produit par Giorgio Moroder (je pense qu'une rétrospective s'imposera, sur ce blog évidemment) mais je pense qu'il serait temps de reconnaître que FF est un des plus grands groupes de rock des années 2000. Et il est sûrement pas reconnu comme tel seulement parce qu'il n'a pas ce sérieux que l'on peut conférer aux White Stripes ou à Arctic Monkeys. "Piss of", les Beatles s'amusaient sur leurs premiers albums et ça a donné des classiques, FF suit cette lignée et ça donne également de grands morceaux, faisant mouche autant sur les ondes que chez les connaisseurs.

Je ferme cette parenthèse. FFS, c'est du fun, de la folie et du son. Sparks apporte à FF, du piano, des voix, des arrangements, des extravagances de plus... "Collaborations de don't work" ressemble à une battle de rock où chacun montre ce dont il est capable, "Police Encounters" ressemble à "Brief Encounters" mitraillé par le délirium de S, y a du Queen, du Talking Heads, de la flower pop... Le super-groupe tente des choses et contrairement à d'autres super-groupes, ça fonctionne.

Alors oui, c'est parfois un peu mixé à la va-vite, on peut également avoir quelques rétissences quant au kitsch dans lequel ils tombent parfois... mais entre des ballades un peu faible se trouvent "Johnny Delusional" ou "So Many Bridges" dans les pistes bonus... et qu'est-ce que ça fait du bien là où ça passe ! Continuez à vous amuser les gars, on continuera à vous aimer !

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Après avoir écouté "In the company of imaginary friends", un nom m'est venu à l'esprit : Archive. Ça tombe bien, on retrouve Dave Pen, guitariste et chanteur du groupe dans ce duo composé avec Mike Bird. Si les dernières productions d'Archive ont pu vous décevoir, vous trouverez peut-être plus votre compte sur cet album, où les plages assez minimalistes, composées souvent d'un gimmick efficace en boucle, s'étirent pour laisser apparaître de nouvelles ambiances, de nouvelles sonorités, montant parfois dans une puissance rock cosmique et orgasmique. Un bien bel album encore une fois offert là, une belle échappée onirique.

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(De côté : "What D'You Say"

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Strangeman's Day : Wouaaaaaw ! Nooooon ! Merde ! Voilà un peu près ma réaction à l'écoute de ce septième album (2/3 de la journée terminée). Ça commençait tellement bien, Vulfpeck réussissait là où Breakbot ou General Elektriks échouaient, c'est-à-dire, faire revivre l'esprit funk des 70's dans une production pop moderne, sans que cette dernière sonne trop froide ou mécanique, sans qu'elle en fasse trop.
L'ouverture enjouée et jazzy au piano, digne d'une comédie musicale, offrait cette chaleur et cette énergie d'entrée. "Back Pocket", "Funky Duck" et quelques autres pièces, avec leurs effets vocaux divers, offraient cette folie malgré sa propreté minimaliste au mastering. Mais je ne sais pas si c'est une panne d'inspiration, très vite, l'album ne donne plus que dans l'instrumental, moins groovy, moins catchy, donne dans quelques interludes et dans un morceau final où un des membres nous parle durant cinq minutes de la méditation par le sourire...
Pas besoin d'en parler, j'aurais pu terminer avec le sourire si l'album avait été aussi bon tout le long. Mais finalement, le groupe est peut-être trop fou pour nous livrer qu'un simple album pop réussi. Je vois qu'ils ont également sorti quelque chose cette année (2016)... à suivre donc !

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Voilà maintenant quatre albums que les macchabées tentent de produire l'album pop-rock parfait. Même si "Marks to Prove it" offre une belle cohérence et aussi de bons moments, ils n'atteignent pas encore ici le niveau des premiers albums de "Coldplay" au niveau du song-writing. Néanmoins, le jour où ils sortiront cet album (s'ils le font), où tous les morceaux seront de la trompe de "Pelican", fort à parier que leur technique de jeu et l'imaginaire cosmique de leurs arrangements feront d'eux un groupe bien plus grand que Coldplay, et ce à tout les niveaux.

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Je voulais écrire une mini-critique sur le très bon "Dumb Flesh" de Blanck Mass, mais chaleur et boulot obligent, j'ai eu un peu la flemme et je suis tombé sur cette critique SC de Valentin Moody avec laquelle je suis plutôt d'accord : http://www.senscritique.com/al…/Dumb_Flesh/critique/58068248

Même si c'est dans l'ensemble bien badass, j'ai une préférence pour les deux titres ouvrant l'album, qui par travail sur samples vocaux, arrivent à pousser l'hystérie de la répétition encore plus loin, flirtant avec une sorte de mélodique désincarné.

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En ce moment, je suis coincé en 1967, année de l'avènement du psychédélisme et donc, je me rattrape sur beaucoup d'oeuvres cultes du genre (oui, je vous raconte un peu ma vie là, mais bon, je fais ce que je veux, c'est ma page). Du coup, j'ai quand même un peu de mal avec cet album de Pond, qui souhaite marrier le psychédélisme et le lo-fi.

Quelque chose coince, je n'arrive pas forcément à mettre le doigt dessus, cela doit être la bizarrerie provoquée par leur mariage de l'électronique et de l'accoustique ; certains accords donnés ainsi semblent discorder. Le mixage aussi, trop amateur, ne fait pas forcément honneur à toutes les compositions ; et pourtant, Dieu sait que j'apprécie ce que fait Kévin Parker.

Même s'il s'agit du premier album que j'écoute de Pond, j'éprouve une certaine déception, car il avait la capacité d'être bien grandiose. Cela ne m'empêchera pas de garder quelques morceaux sur mon I-Pod, dont "Sitting Up on Our Crane" ou "Outside is the Right Side".

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Comme pour Björk, je ne réévaluerais pas la carrière de Marilyn Manson, dont mon expérience personnelle se limite à ses tubes et au très bon album "Mechanical Animals"... Par contre, j'encourage vraiment ceux qui ne le connaîtraient que de réputations à écouter ce nouvel album ; c'est sûrement la porte d'entrée la plus facile pour accéder à son oeuvre.
Je parle surtout pour les allergiques au Métal, "The Pale Emperor" en est exempt. Tel David Bowie, il se complait dans un nouveau personnage de Dandy, livrant un glam-rock lêché montrant toutes ses facettes vocales, excellant aussi bien dans le blues que dans le hard.
La créature de plus en plus mature devient également attachante, si vous appréciez les styles cités, n'hésitez plus et découvrez la légende autrement.
(De côté : "Third Day of a Seven Day Binge")

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Toujours aussi difficile de critiquer un album de musique africaine car j'ai très peu de points de comparaison, outre Amadou et Mariam, eux aussi du Mali. Je suis toujours impressionné par le sens du rythme de ce style de musique, on sent qu'eux viennent vraiment du pays du soleil, ils ne font pas semblant quand il s'agit de faire danser. Et ça, tout en teintant leurs morceaux de rock, ce qui apporte un plus à une bonne partie de l'album... Le défaut qu'on pourrait lui reprocher, c'est que cette meilleure partie est au début de l'album, au fur et à mesure qu'on avance, la bande se calme pour proposer une folk locale, plus intimiste. Et nous, ben on en redemande !

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Cela fait toujours plaisir de tomber sur un album comme "Mirage", dans un monde électro qui a sacrément tendance à choisir le formatage. Saycet, lui, continue à développer son propre univers sur ce troisième album, ce genre d'univers qui arrête le temps pour chercher la lumière, le sublime.
Lumineux est donc ce "Mirage", le trouble est vite dissipé avec ses sons cristallins, ses gimmicks au synthé remplis d'euphories, de rêveries, d'espoir dans un monde qui en manque. Chaque titre chanté, ou non, devient un hymne qui porte tout ça.
Saycet n'arrivera peut-être pas à atteindre le Nirvana de pleinitude qu'il semble rechercher... et c'est finalement mieux ainsi ! Qu'il continue à nous livrer ces albums nés dans le trouble et qui y patauge pour en ressortir le meilleur.
Si on devait choisir un Frenchy cette année, dans le domaine de l'Electronica, ce serait donc Saycet plutôt que Rone.

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Critiqué
(De côté : "Advantage Points", "Solitaire", "Switchcraft", "Armellodie")

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(Critiqué)
(De côté : "WTF", "Family")

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Critiqué.
(De côté : "Tokay", "Rom Say Sok", "Ghost Voice")