Les meilleures séries de 2022 selon fan_2_mart1

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La partie baston m'intéresse moins, mais les personnages éclatés au macadam, la sournoiserie crypto-HxH

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Saison 2 -. 6/10 Pas genre mauvais non plus, quelques passages et idées sympa (les eskimos de l'espace en migrants à protéger, ok, mais un peu sous-développé, l'idée). On sent quand même que ça tire déjà, en agglutinant le récit à des amours/désamours sans grand intérêt, en cherchant le loufoque en poussant un peu (la barbe à papa passe, les serre-têtes de farces et attrapes, mouais). Du coup, ça meuble en musique et chanson (un peu trop) et ça contredit un peu le propos de la saison 1, quand même pas mal une satire du complotisme. Un peu déçu, de cet OVNI qui rentre dans le rang.

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Saison 2 - 6/10 Déjà la saison de trop, avec ces scénaristes qui meublent, ces acteurs qui déroulent sentencieusement. A l'instar de la saison une, où le bataclan faisait office de toile de fond un peu cache-misère, ici le Covid. Le procès lourdos et les séances de récapitulation avec Charlotte Gainsbourg semblent besogneuse. Malgré les failles sérielles, et le surjeu de certain.e.s (la fille Lindon, passe, au début) on traite du mal-être à l'école (le gamin est le meilleur acteur), au boulot (le patron dépressif), de l'avortement et des différences culturelles ou encore de la maladie et de son arbitraire, le tout mâtiné, bien sûr, de secrets familiaux et de double-sens lacaniens. Besogneux, quand même

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Ma fascination pour les serial killers me semble parfois inversement proportionnelle à celle que leur porte beaucoup. Certes, je perçois le gouffre psychologique béant dans lequel ont pense alors s'engouffrer, sonder le mystère le plus insondable de meurtres exécutés souvent froidement, et selon un procédé fétichiste qui interroge. De même, ces figures de mal absolues polarisent d'autant plus qu'elle mettent à mal le canevas de tabou qui pèsent et, quelque part, cette transgression peut avoir quelque chose d'héroïque. Avec Dahmer, selon l'un des plus connus d'entre eux, tueur de gays, nécrophile, nécrophage, on marche sur des œufs. Il s'agit sur dix épisodes, de déployer l'histoire, en suivant à peu près la fiche wikipédia, comme font les mauvais biopics, de l'énigmatique blondinet. D'énigme, Dahmer, la série, glisse trop souvent au froidement déscriptif : Dahmer semble autiste, et le jeu hagard d'Evan Peters, pas mauvais en soi, vient appuyer ce cliché de coolitude rentré. Montrer sans juger, je répète, on marche sur des oeufs. Seul entaille à la sacro-sainte chronologie, l'épisode 1, aussi glaçant que convenu, joue, avec ses teints jaunâtre et ses plans longs (à l'aune de Netflix) sur une tension morbide, la victime réchaperra t-elle ou pas ? Que verra t-on ? D'emblée, l'impression d'assister à une énième variation sur le sacro serial killer, pas déconstruit.
Par la suite, plus scolaire encore, la série reprend les choses dans l'ordre, essayant vaguement de les ordonner, sans s'y risquer outre-mesure : une enfance où Dahmer apprend et prend plaisir, avec son père, à dépecer des animaux (deux éléments intéressants, que j'aurais aimé voir creuser : Dahmer était un élève très moyen, et le montrer brise au moins le schéma de fascination morbide pour le mal, d'autre part, le père avoue, sur le tard, avoir lui aussi eu des pulsions similaires. Se contentant de blâmer la génétique - tristesse intellectuelle américaine ordinaire -, cet aveu entre ouvre le voile de l'éducation, du trama psycho inter-familial, du conditionnement sociologique - dans lequel la série ne risque bien sûr pas de s'engouffrer. Par ailleurs, ce qui m'a marqué, ce sont les quelques occasions où Dahmer auraient pu se livrer à son père, que ce dernier balaya, par pubidonderie pensais-je, plus tard; peut-être aussi par peur de laisser sortir ses propres démons intérieures...
On retrace ensuite sagement les cases une par une : passage par l'armée infécond, alcoolisme, première victime, puis vi

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Une série le stand-up qui n'évite pas un paquet d'écueils, mais sait se révéler sympathique et sans prétention sur la durée.

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Une histoire simple permettant d'ausculter, à l'aune des récents et tragiques évènements, la tragédie qui se tramait en Ukraine depuis au moins 2014. Une mère s'aventure dans le donbass pour récupérer son fils, soldat "ukrops" capturé. Formellement, le tout tient d'avantage du tout venant télévisuel que de l'essai artistique, mais cette plongée a le mérite de se dépatouiller à vu dans les enjeux entre ukrainiens et russophones (à ce titre, on aurait gagné à différencier les dialogues : dur de s'y retrouver d'abord). Avec quelques bribes d'humour, un manichéisme laissant peu à peu la place à un humanisme de bon aloi, et un drame en devenir, Mama finit par formuler un voeu d'espoir pieux dont aimerait qu'il soit entendu par tous les bellicistes nationalistes de part et d'autre.

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Un peu forceur sur l'aspect coolos djeuns', et en même temps un poil moraliste. Cet espèce d'esprit anglais consistant à penser que balancer des fuck à tout va est subversif m'a rarement botté cela dit (à part dans In Bruges).

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Petite série d'espionnage sous-marine sous tension. Relativement bien fait, mais l'enjeu politique (la force de dissuasion nucléaire) semble vite laisser place à une intrigue faite de traîtrises et de faux-semblants assez convenues.

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La vague thématique écolo militante est vite enfouie sous une enquête polar-oïde de plus, des entraves familiales über alles convenues et une photographie gris-bleu-jaune des paysages des îles Féroé. Pas palpitant, pas mauvais en soi, mais un peu du gâchis. Ah oui, aussi, les pères protègent leurs enfants inconséquent (le vil patron n'est pas le vilain, c'est son fils). Assez dépolitisant en somme - et générationnellement critique.

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Reste à voir la fin, mais l'humour est globalement consternant (en particulier le tandem beauf-esque Darmon/Merad et certains running gags pseudo-absurdes). Le fait de réduire chaque personnage à un gimmick comique maigrelet n'arrange pas les choses. Quelques passages m'ont quand même fait rire (les danses du clan des Marcs... j'avoue), mais même les quelques rares bonnes idées finissent très vite par lasser (le complotiste, la hippie baba-cool)...

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Glorification glamour en toc de l'escroquerie comme profession et de la jet-set comme horizon. Inventing Anna est une série putassière, où défilés de mode, r'n'b vulgos et surjeu surenchérissent perpétuellement. Malgré la longueur de cette "mini" série, le tout se regarde tout de même, le regard amusé et espiègle. Visiblement, la mytho en question a participé au scénario, d'où le plaidoyer très très complaisant pour son attitude pourtant vomitive.

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Saison 3 - 4/10 A ce stade, After Life est une série en roue libre qui produit du comique totalement différemment de ce qu'elle pense consciemment faire. Ici on rigole moins des articles de la feuille de chou de Gervais que de l'absolue répétition cyclique, option hamster, de chaque épisode : vidéos souvenirs larmoyantes de la femme défuntes ponctuées d'un rire, vannes lourdingues sur les collègues (il est gros, elle est bête, Dieu est mort, ok), passage sur le banc du cimetière pour quelques banalités pseudo-philosophiques avec le vieille, passage à l'hospice et toujours cette soupe musicale en soi pas toujours si horrible (genre Radiohead pour les nuls) mais tellement poussive que ça finit par faire rire de dépit.

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Ridiculement poseur, pseudo-philosophique, à quelques rares passages près (l'épisode en huis-clos dans le bar, à la limite), vraiment la soupe netflixienne habituelle