Les meilleures séries de 2021 selon fan_2_mart1

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Série phénomène... pas loin d'être phénoménale. Ficelles captivantes et multiples axes de lecture thématiques... Je ne vais pas re-poulper ma propre critique...

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Drôle (pour qui aime l'humour à la OSS117) et, derrière la patine rétro (chouette musique french touch, btw), d'habiles réflexions sur l'époque (complotisme décortiqué ; mais aussi luttes intersectionnelles intégrées)

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Habile format qui délivre la parole et des clichés surannés sur la psychanalyse (versant freudien essoré par le média film, satire populaire lourdingue de l'imposteur derrière le canapé). Transfert/contre-transfert, thérapie de couple, impensé de la parole... Pas mal pour une série populaire sans grand temps morts

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On commence à connaître la formule tatillonne qui fait d'une question de politesse du quotidien prosaïque un enjeu dramaturgique, avec une auto-flagellation ronchonne en moteur comique, et pourtant, ça fonctionne. Avec, depuis le reboot de la saison précédente, un arrière-fond grincheux anti-woke délirant tout de même acéré d'un bon sens bienvenu.

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Un polar, certes, mais avec suffisamment de tension et d'enchevêtrements relationnels dans un bled paumé pour accrocher. Kate Winslet et casting globalement au poil, quelques scènes sous haute tension bien foutue et des twists habiles. Ensuite, il faut savoir passer outre le malaxage (bien fait) de clichés parfois un peu éculés, parfois remis au goût du jour.

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Saison 3 - 7 Comme souvent, ça commence quand même un peu à sentir le bouillon qu'on fait trop mijoter (qui s'intéresse encore aux énièmes retournements d'alliance au sein de la famille ?). Quelques très chouettes séquences ( la fête d'anniv de Kendall par exemple ), un propos satirico-comique toujours bien senti, mais après la disruption de la saison 1, on rentre dans une forme de routine

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Un peu la comparse ronchonne et anxieuse, mais pleine de verve et de culture, de Larry David et Woody Allen. Format atypique, où Scorcese suit l'écrivaine dans ses pérégrinations et ses coups de gueule, sur New York et ses inénarrables nouilles hors-quai.

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Série comique misant tout sur son postulat : un ex-Yakuza légendaire se reconvertit pour devenir homme au foyer idéal, sans vraiment changer d'apparence ou d'ethos (cette voix grave lugubre...). Découpé à vitesse grand V, comme des sashimi dans un resto tokyoïte, La Voie du Tablier a la sagesse de ne pas abuser de son unique ressort, aère le propos avec un soupçon de poésie féline et active les zygomatiques dans un grand bain de bouche nerveux (surtout en x1,5!)

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Même sans aimer ni connaître les maths, je pense qu'on ne peut que saluer la poésie graphique et la fascinante conceptualisation de ces petites excursions plus (la topologie !) ou moins (le dilemme du prisonnier, de salubrité publique ) perchés

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Esthétiquement : très cheap, avec des reconstitutions de seconde zone et des historiens pas forcément palpitant pour commenter. Mais l'histoire de Nobunaga est assez dingue pour qu'une plongée historique dans le Japon médiéval s'avère enthousiasmant (pas fini encore, mais bientôt)

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Une série qui m'évoque les films post-apo grand public des 90, avec son héros naïf, son accolyte bourru au grand coeur... Assez anecdotique, quand même...

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Un Game of Thrones cheap filmé à la wannabe-Cuaron/Innaritu (aka Les Fils de l'Homme / The Revenant). En vrai, ces six premiers épisodes ressemblent à une grosse intro visant à présenter, via 3 frères et soeurs, 3 tribus différentes. Le tout mouline pas mal de clichés post-apo et SF soap (un Han Solo moustachu), mais reste pour le moment assez évasif pour qu'on voie le fin mot de l'histoire (éloge du pragmatisme moral ou bien de l'honneur comme gage de stabilité ? réflexion sur le bellicisme ? le communautarisme cloisonné ?)

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Etrange appropriation culturelle à l'envers : l'histoire du japon saccagée, la cosmogonie bien foireuse, tout comme l'humour très ricain. L'idée de faire une mini-série autour d'un samouraï afro se dégonfle comme un vulgaire matelas pneumatique.

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ça me semble lorgner, en mode teenager à la gomme, vers Game of Thrones. Personnages caricaturaux et agaçants, intrigue manichéenne et prévisible... Dommage, parce que l'univers en tant que tel a quelques belles idées en son sein...

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"Jolis" graphismes avec cette série animée réalisée par un studio français. Mais le tout vire à la bande-annonce permanente, avec des dialogue clichés pseudo profodonds, une musique poseuse et des gags à l'américaine, pénibles. J'ai regardé de biais, jusqu'au bout, mais l'histoire m'a en plus paru foutraque, avec cette galerie bien trop vaste de personnages fan service issus de League of Legends (je crois)

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Fait divers vaguement intéressant (en fait surtout pour son contexte : on en apprend un peu sur la pourtant peu utile toile de fond : Skid Row, le quartier des clodos junkie de LA, ou l'hôtel mal famé en question). Le suspense racoleur, consistant à volontairement et abusivement chambouler la chronologie et à omettre des éléments pour créer un pseudo-mystère horrifique tire vite un bal dans le pied du projet.

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Toujours le même true crime à la Netflix : montage pseudo-inquiétant et plutôt racoleur, témoignages meubles cette fois essentiellement du point de vue policier... A vrai dire il faut attendre le dernier épisode, l'identité du tueur révélée, pour sortir d'une enquête laborieuse et guère intéressant pour avoir des bribes, forcément mal développées, quant à sa psychologie, son enfance, son influence polymorphe sur les foules...

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Notre Sherlock à nous ? Seulement, Omar Sy n'a pas la classe de Cumberbatch, Kay filme parfois à la gruelle (grue + truelle?) et le tout abuse de clichés narratifs vite lourdingues. On appréciera à la limite le dépoussiérage de ce bon vieux Lupin, mais bon...