Les meilleures séries avec un anti-héros selon blazcowicz

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Difficile de faire plus pourris et complexes que Vic Mackey et son équipe ! Une étrange relation se tisse rapidement avec le spectateur, partagé entre admiration et horreur au gré des évènements que la Strike Team va rencontrer sur pas moins de 7 saisons allant crescendo. Le(s) plus grand(s) anti-héros de série que je connaisse pour le moment.

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A la lutte avec The Shield car forcément, difficile de départager avec cette série ne contenant quasiment aucun héros au sens traditionnel du terme. Après tout c'est un quartier haute sécurité dans une prison déjà dangereuse, et le moins qu'on puisse dire c'est qu'on y croise de beaux spécimens. La troupe de Con Air sont des rigolos à côté d'Emmerald City.

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Le spin-off motorisé de The Shield (pour ceux qui ne connaissent pas) n'a peut-être pas autant marqué que son illustre prédécesseur, mais la galerie d'anti-héros est assez hallucinante. En tête vient forcément un Ron Perlman au sommet de son jeu d'acteur, balayant tous ses mauvais rôles des 15 dernières années d'un regard noir ou d'un rictus sournois. Les autres ne sont pas en reste et l'orientation que prend la série dans les saisons 4 et 5 confirme l'anti-héroïsme ambiant (et le talent de Kurt Sutter).

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Un casting incroyable d'acteurs mal servis au cinéma, le trio Olyphant-McShane-Boothe nous sert des performances et des répliques toutes plus mémorables les unes que les autres, au travers de nombreuses joutes verbales jouissives. Et ce sont accessoirement trois des meilleurs anti-héros de série à mes yeux.

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Là au moins c'est clair, le personnage principal est bien défini et surtout bien salaud dès le début de la série. Comme dans les meilleures œuvres, je pense surtout à The Shield, plus le personnage va s'enfoncer dans les emmerdes et être en apparence détestable, plus nous allons avoir d'empathie pour lui, le tout grâce à une écriture sans failles.

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Particularité de cette série, c'est un monsieur tout-le-monde qui devient très rapidement un anti-héros, pour les meilleures raisons du monde. Son évolution est assez fascinante et relativement "réaliste" vu le point de départ. On a hâte de connaître la fin !

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Je ne sais pas si on peut vraiment parler d'anti-héros vu qu'il n'y pas de héros pour commencer, mais l'incroyable galerie de personnages troubles et complexes, tant en profondeur qu'en nombre, fait que la série mérite largement cette place pour moi. Et le meilleur reste à venir :D

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J'ai vu très peu de séries comiques, mais je me demande sincèrement si on peut faire un meilleur anti-héros comique, avec un équilibre aussi parfait entre comportement détestable et humour ravageur. Il est tellement un connard fini dans la première saison que l'humanisation progressive du personnage par la suite nous prend souvent de court. Mention spéciale à une séquence de parc d’attraction qui m'a énormément touchée.

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Malgré l'éloge que je fais de Kenny Powers, je dois bien dire que David Brent arrive un iota derrière en terme de relation complexe avec le spectateur, et que j'aurais pu échanger leurs places en revoyant quelques scènes de The Office. Ah, ce lissage de cravate et ce sourire forcé...

En bonus pour les fans: "There's been a rape up there !"

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Comme expliqué en présentation, malgré son solide 10 et toute l'adoration que j'ai pour cette série, elle trouve sa place ici car les personnages sont plus que des anti-héros classiques. Tout le monde, des flics aux dealers en passant par les politiciens, possède ses propres raisons et agit de façon crédible, le plus souvent par obligation. Mais rien que pour Stringer Bell, Avon Barksdale et le mythique Omar, je me devais de la citer.