Les meilleures pépites méconnues du jeu vidéo selon Sajuuk

Annotation :

Certainement LA pépite indispensable. Signalis c'est ma claque de ces dix dernières années.
Si vous voulez prendre le temps de lire une seule de mes longues interventions, lisez en priorité celle-ci.
Deux personnes, 8 ans de développement, un chef-d'œuvre.

Lien vers ma critique : https://www.senscritique.com/jeuvideo/signalis/critique/271422084

Annotation :

Pouvais-je décemment ne pas l'intégrer à cette liste ? Bon, je ne vais pas repartir dans un monologue de deux pages pour dire tout l'amour que j'ai pour ce jeu, d'autant que certains d'entre vous on est déjà lu ma critique. Néanmoins, si le jeu n'a que 1 an à l'écriture de ces lignes, il n'a aussi qu'une cinquantaine de notes sur Sens Critique. Je suis persuadé que si chaque joueur ne se placera pas à la même hauteur sur l'échelle du plaisir pris dessus, il me parait difficile de ne pas apprécier le voyage.

Ma critique : https://www.senscritique.com/jeuvideo/a_space_for_the_unbound/critique/291178161

Annotation :

Attention autre chef-d'œuvre. Darkwood est LE parfait exemple que le jeu vidéo est un médium puissant et qu'il ne faut pas se contenter de juger d'une œuvre que par le prisme de la technique, un point bien souvent trop important dans l'intérêt que portent les joueurs sur divers jeux.
Si il est vrai que Darkwood sur le papier reste assez désuet, une simple vue aérienne sur un aplat de textures proche d'un rendu 2D et un gameplay ou 4 touches et un clic semblent suffire, tout cela est rapidement balayé et c'est bien un gameplay profond proche de l'immersive sim et une profondeur d'écriture folle dont a fait preuve Acid Studio. On serait tenté de penser qu'il pourrait être compliqué de transmettre des émotions, et c'est bien là où repose toute la force de Darkwood, qui n'est rien d'autre que l'un des meilleurs jeux d'horreur existant. Le gameplay se rapproche d'un style bac à sable offrant du craft, de la création et des combinaisons possibles entre les objets, le tout dans un monde persistant à la topographie procédurale, délivrant à chaque joueur une saveur unique et l'impossibilité de suivre un guide bêtement. Après des évènements dont je vous laisse la surprise vous serez livré à vous même ce n'est que vous, votre sac à dos et une torche pour commencer et pour faire face à l'impitoyable cycle du jour mais surtout de la nuit.
Chaque nuit sera redoutable vous demandant de vous barricader dans un abri en ayant pris soin durant la journée de renforcer votre arsenal en explorant les lieux de ce qui semble une forêt bien étrange remplie d'anomalies ou l'armée y est venue faire un tour sans trop savoir pourquoi, mais est surtout habitée par des personnes les plus étranges les unes que les autres aux récits obscurs.
Le jeu regorge de détails, tout autant que la formule des Souls, la narration environnementale est prépondérante et être attentif est primordial pour dévoiler les nombreux secrets.
Darkwood va vous tordre à la manière d'un Silent Hill 2, confusant le réel et l'imaginaire, baigné dans une ambiance sonore et musicale exceptionnelle vous accompagnant au travers de ce monde persistant où chaque décision et choix seront irrévocables.
J'ai été dévoré par Darkwood, tout en ayant eu l'envie de m'enfuir le plus vite possible de cet enfer, j'entend encore une voix qui me demande de revenir encore et toujours, moi aussi j'ai été infecté non pas par la forêt mais par l'amour pour cette oeuvre.

Annotation :

Le fast FPS est mort ? Il n'a jamais été aussi bon.
Dusk mon amour.

Une version HD est disponible depuis récemment, améliorant les modèles 3D. Je compte prendre le temps de découvrir cette réédition en 2024.

Lien vers ma critique : https://www.senscritique.com/jeuvideo/dusk/critique/202562519

Annotation :

Jouez à ce RTS ! Sinon vous pouvez juste lire ma critique, une de mes toutes premières sur SC. Mon écriture n'est pas folle, mais je milite pour pousser cette série en avant. Le 3ème épisode arrivant bientôt.

Lien vers ma critique : https://www.senscritique.com/jeuvideo/homeworld_2/critique/201593598

Annotation :

Bloober qui fait un bon jeu, impossible ? Observer nous prouve le contraire. Je n'ai pas encore trouvé le temps de me pencher sur la version Redux et qui semble gommer pas mal de défauts de la version de 2017

Dans tout les cas, c'est pas tout les jours que l'on peut incarner Rutger Hauer en tant que flic d'un futur Cyberpunk.
La boucle est bouclée avec Blade Runner.

Annotation :

Le générique passé je n’ai eu qu'une seule pensée, il est primordial que j’en parle autour de moi.
Puis je me suis assis et j’ai réfléchi à ce que je dirai et mon cerveau a pris feu.
Je commence à vénérer ceux qui réussissent à décrire avec des mots simples Paradise Killer, et je remercie encore Liehd de m'avoir fait connaître le jeu au passage, c’est à cela que sert SC, discuter et découvrir.
Alors cette fois-ci, je serai bref, faites tout simplement Paradise Killer. Pourquoi ?

C’est d’abord un jeu qui ne ressemble à aucun autre, de par son univers. Pourtant, quand on voit la tronche du projet au premier coup d'œil, on a légèrement la nausée. C’est quoi ce chara design, c’est quoi ces décors expressionnistes, mais quel est donc cette histoire qui semble n’avoir ni queue ni tête, les premières heures sont rêches comme on dit.

Attendez je vous explique. On arrive sur la 24ème itération d’une île dont le conseil des sages qui sont chargés de la création de la séquence suivante, 25ème du coup, ont tous été assassinés juste avant la complétion de cette fameuse séquence et nous contrôlons l’enquêtrice en charge du dossier de retour d’exile forcée, simple non ?

J’ai pris un grand bol d’air et j’ai ouvert mes chakras (un ou deux champignons si vous en avez sous la main) et je me suis laissé absorber.
Tout semble irréel, sa mythologie, ses dieux, son Histoire, l’existence de ce monde dans l’espace et le temps, Paradise Killer retourne le cerveau.

À la croisée des chemins entre un visual novel, point & click, jeu d’enquête type Phoenix Wright, monde ouvert en 3D et en vue à la première personne, on ne sait jamais vraiment où l'on a mis les pieds, seulement que l'on devient addict à cette île et que l’on ne veut qu’une chose, découvrir la vérité.
Je n’ai pas encore fait Forgotten City, mais possiblement c’est celui qui pourrait s’en rapprocher le plus sur quelques points.

Néanmoins, je pense qu’il n'y a que deux voies possibles avec Paradise Killer, soit on déteste, soit on adule, car on accepte l’univers où on le rejette.
Je suis de la première catégorie, mais attention rien n’est parfait et Paradise Killer, c’est l'indépendant, le vrai.
Parfois, tout tient avec trois bouts de ficelle et un rouleau de scotch, mais si on fait l’effort de détourner le regard et de ne pas s’arrêter sur des détails pour se consacrer à l’essentiel, c'est simplement de la magie.
Une écriture exceptionnelle, une immersion totale et une conclusion trépidante.

J’espère une suite.

Annotation :

C'est parfois lourd à jouer, Kojima nous fait des blagues de beauf, mais ce que l'on retient surtout c'est cette intrigue passionnante et l'animation de folie qui a vue les meilleures talents du Japon travailler dessus. Avec un budget bien plus élevé que ce qui se faisait à l'époque dans l'animation du cinéma et la TV, Kojima s'en est donné à cœur joie.
L'univers si il s'inspire (limite plagiat) sans vergogne de quelques références d'Hollywood, est suffisamment unique pour absorber le joueur de bout en bout.
Cette esthétique et character design "so 90s" comme ils disent, procure cette nostalgie si appréciable qu'on savoure ce dernier comme un bonbon de notre enfance.
Et ces musiques... mythiques.

Annotation :

Une oeuvre opaque qui recèle du meilleur de l'immersive sim. L'entrée en la matière peut paraître repoussante mais croyez-moi s'enfoncer dans les entrailles de ce monde obscur vous offrira un plaisir proche de ce que Dark Souls peut produire dans son genre. On habite le monde et la seule limite paraît être celle que l'on s'impose.
Le premier jeu d'Arkane donnait déjà le "la" et cela continua jusqu'à l'apothéose Prey.
RIP Arkane.

Plus de détails dans ma critique : https://www.senscritique.com/jeuvideo/arx_fatalis/critique/206583648

Annotation :

Je me souviens encore de Karadras m'en parlant il y a des années, mais les visuels un peu cheap ne m'ont jamais vraiment motivé. Puis au cours d'une énième conversation, on s'était mis d'accord pour que je le fasse en 2023. Chose faite et sans parler de claque, c'est à n'en pas douter une œuvre qui possède une tonne de bonne idée et peut-être la plus Lovecraftienne existante.

La direction artistique est au final attrayante et le jeu fonctionne parfaitement sur des PC modernes. Il est donc assez simple d'y jouer aujourd'hui et celui-ci restant majoritairement un shooter, le gameplay est tout à fait prenant. Mais le point le plus réussi étant sans conteste l'univers et l'ambiance, mais ça, je vous laisse le soin de le découvrir.


Plus de détails dans ma critique publiée en début d'année dernière : https://www.senscritique.com/jeuvideo/clive_barker_s_undying/critique/201660594

Annotation :

Pour celui-ci, il a été pendant longtemps difficile de s'en approcher si on n'avait pas des bonnes notions d'Anglais ou même tout simplement de Japonais avant que la fan trad ne soit disponible. Mais la bonne nouvelle, c'est qu'il existe une traduction non officielle en français maintenant. Je n'ai pas testé cette dernière ayant fait le jeu avec la fan trad anglaise, mais les retours semblent bons.
Mother 3, c'est un JRPG comme nul autre ou l'intérêt repose avant tout sur son univers et histoire et non pas sur les combats.
L'OST est grandiose et le pixel art donne des moments de pures émotions.

J'ai claqué un 10 dans un élan de folie et écrit une critique longue comme Harry Potter, bon courage. Mais vous pouvez vous arrêter au titre, j'en suis fier, sauf qu'il est incompréhensible sans faire le jeu :o

Critique : https://www.senscritique.com/jeuvideo/mother_3/critique/230537188

Annotation :

Le 1 pourrait aussi apparaître dans cette liste, car il n'a clairement pas à rougir face à sa suite. Cependant dans son intégralité Project Zero 2 est plus digeste que son ainé. Vaste, long il est aussi plus varié et abordable. Les puzzles sont riches et l'ambiance du village est tout bonnement glaciale. C'est sans aucun doute une des œuvres qui cristallise le plus la J-Horror dans son ensemble, que cela soit par les thèmes abordés, mais aussi les visuels. Si vous êtes du genre à apprécier Ring, Dark Water ou tout found footage horreur japonais, vous allez adorer vous perdre dans ce village reclus.

Ma critique : https://www.senscritique.com/jeuvideo/project_zero_ii_crimson_butterfly/critique/286011486

Annotation :

Cela fait quelques années que je n’ai pu toucher au jeu, mais les centaines d’heures passées dessus au cours des 22 années qui nous séparent de sa sortie n’ont pas altéré mes souvenirs.
Phantasy Star Online 1&2 reste une pépite méconnue sortie sur Dreamcast au départ et qui a évolué vers cette compilation sortie par la suite sur Gamecube et Xbox, regroupant tout le contenu existant et en polissant l’ensemble du moteur graphique.

Pionnier du jeu Online, un peu trop en avance, cette œuvre possède encore un intérêt certain en solo, mais plus particulièrement en coop local en famille ou avec un ami, ur Gamecube uniquement. En effet, la version Xbox est quant à elle injouable car liée au Xbox Live, qui n’existe plus…J’avais contacté SEGA il y a quelques années, mais il n'y avait pas de solution hormis trouver une personne possédant une sauvegarde de son profil en ligne et la copiée sur sa propre Xbox.

Dans une vibe très MMO/Diablo on parcourt de multiples vastes niveaux sans chargements avec une difficulté croissante et avec de très nombreux boss.

Le jeu peut vous occuper des dizaines d’heures sans soucis et la richesse des builds possibles est sans fin, CàC, Sniper, Machine Gun etc. Tout comme le bestiaire et les environnements dans cette version “ultime” sur Gamecube donnent tout le loisir de prendre du plaisir assez longuement sans se lasser.

Pour aller plus loin, mais en anglais malheureusement je conseille cette vidéo sur l’historique de la série : https://www.youtube.com/watch?v=AZrpQfd2Ajs

PS : fonctionne parfaitement sur PC avec Dolphin ;)

Annotation :

AVP2 est un cas compliqué. C’est sans aucun doute une pépite méconnue, mais qui est malheureusement devenue injouable aujourd'hui, enfin presque.
En effet, le jeu est en AbandonWare et par défaut ne fonctionne pas très bien sur Windows moderne.
Cependant, il existe quelques tours de passe-passe pour le faire tourner et profiter de la claque technique qu’il était en 2001, si vous êtes intéressé n’hésitez pas à me demander en MP.
Au vu des licences impliquées, il me paraît compliqué que des entreprises comme GOG ou Nightdive se décident à le remettre sur rails de manière officielle. Les accords étant sûrement éclatés entre une chiée d’ayants droits qui ne savent même pas qu’ils ont ça dans leurs portefeuilles de propriétés intellectuelles, m’enfin…

Le jeu en lui-même c’est du pain béni pour les fans d’Alien 2 et Predator premier du nom.
Il y a 3 campagnes où l'on incarne au choix, un Marines avec un gameplay shooter/horreur qui a superbement bien vieilli en termes de sensations et surtout de sound design, proche de ce qu'ils feront avec Fear (et oui c'est Monolith Software).
Un Alien ou vous commencez en facehugger, cherchez votre proie, sortir de son estomac après l’avoir dévoré (littéralement) et finir en Alien courant sur les murs ou sur les plafonds qui deviendra de plus en plus fort.
Et bien sûr le Predator plus subtile, ou seul face à des nuées d’Alien et de Marines, vous devez jongler habilement entre une semi infiltration et la tonne d'outils à votre disposition qui font de vous un tank sur pattes.

AVP2 c’est une jouissance perpétuelle pendant 10 heures, on aimerait que jamais cela ne s'arrête tant chaque œuvre est respectée avec brio.
Hormis le chef-d'œuvre Alien Isolation, on n'a pas eu vraiment droit à autant de talent autour de ces licences mythiques de SF, alors ne passez pas à côté.

Annotation :

Je pense sincèrement que The Surge mérite d'être dans ce top, tout d'abord pour son introduction exemplaire et bien sûr son gameplay unique. Le level design reste toujours un des meilleurs que j'ai pu approcher pour un Souls Like. Le jeu a bien entendu des défauts, mais à mon avis, il a été jugé un poil trop vite et mérite d'être pris pour ce qu'il est, un jeu qui s'inspire d'une formule mais si attaque via une différente direction.

Ma critique : https://www.senscritique.com/jeuvideo/the_surge/critique/231279781

Annotation :

Un des papas de l'immersive de retour et quel retour ! Un double A avec la profondeur d'un quadruple A, Nightdive on fait des miracles après 7 années de dur labeur.

Pour allez plus loin vous pouvez lire ma critique ici : https://www.senscritique.com/jeuvideo/system_shock/critique/238761957