Les meilleures BD de 2023 selon fan_2_mart1

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Un concentré de ce que Fujimoto fait de mieux, un mix toujours détonnant de méta, d'humour noir, de psychologie tordue et de sentimentalisme sous-jacent. En dessinant l'histoire d'un collégien filmant la mort de sa mère (idée de génie qui place d'emblée le lecteur face à un dilemme moral et esthétique, sinon face à un maelstrom émotionnel étrangement désamorcé par des coups de butoir absurdes), Fujimoto parvient constamment à surprendre. Cette surprise, en soi, n'a rien de l'attirail de petit malin tant elle porte en elle mille ressacs, suscitant tantôt le rire, tantôt la réflexion, tantôt l'émerveillement, parfois un tantinet de larmichette; le tout brillamment entremêlé. Son dessin, certes pas particulièrement virtuose, est ici au total service de la narration et, n'ayant à juste titre que foutre de la gonflette technique, du concours de biceps graphique, n'hésite pas à copier-coller des cases pour laisser filer le temps (procédé déjà à l'oeuvre dans Don't Look Back), à oser des ruptures de tons vraiment surprenantes (les fameuses explosions-signature, lesquelles s'avèrent plusieurs fois des coups d'éclat lacérant l'imaginaire avec brio et une fougueuse dérision).

Un psychanalyste aguerri ne pourra s'empêcher de décortiquer le rapport somme toute particulier aux femmes qui semble, de façon de plus en plus récurrente à mesure que son oeuvre s'épaissit, animer Fujimoto. Dominatrices, manipulatrices, cajôleuse et trompeuses, celles-si en sortent bien moins amoindries que fétichisées, dans un style que ne renierait peut-être pas un Polanski passé par le filtre méta-punk de Sono Sion - sous mon clavier, un double compliment emboîté, clairement). Ici, d'abord la mère, dont le cadeau s'avère à la fois libérateur (encourageant le jeune Yuata à filmer, à devenir un artiste-créateur) et cruel (ce qu'elle demande de filmer a tout du trauma en puissance, et s'avère en plus, ce qui sera révélé dans un flashback niché au sein du montage-gigogne géant qu'est Sayanora Eri, une manière de se créer une image nette, expurgée, non sans pour autant mépriser son fils incapable de s'acquitter de la tâche à la hauteur escomptée). Dédoublant les motifs, brouillant bien sûr les pistes entre jeu/captation authentique, récit réel ou récit dans le récit, Fujimoto ira jusqu'à mélanger cette figure maternelle a une petite amie (fictive, finalement?), vampire, comme une confusion de plus (coucou Freud) venant déboussoler le lecteur heureusement toujours raccordé à ces dérives mentale

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Avec son dessin naïf bricolé dans un style enfantin - mais seul les quidams ineptes se laissent contenter que leur fille cadette fait mieux, m'est avis, Hyper Loto Espace constitue en esprit un pendant SF à ce que Donjon proposait avec l'héroic fantasy rôliste. A savoir : quelque chose entre l'hommage et la parodie, la fresque bis et les boutades intimes pour trentenaires, le gore golri et l'absurde pince-sans rire. Autant dire que c'est excellent, et si on ne peut s'empêcher de férocement songer à l'inventivité (contextuellement autrement disruptive, pour utilser un terme honni, il est vrai) de Trondheim, les auteurs parviennent tout de même à tirer leur épingle du jeu. Déjà, et le plus notablement, en proposant des idées graphiques surprenantes, qui amusent et décontenances : ainsi des doubles pages coloriages à relier, ainsi une mise en scène parfois muette proche du slapstick originelle, d'autre fois sujette à une logorrhée verbale frénétique, passant de la coleur au noir et blanc, et j'en passe. Drôlatique, bâti autour d'un McGuffin classiquement Coen-ien (une mallette blindée de maille pour laquelle tout le monde s'écharpe), figurant en quelques traits des enjeux cosmiques attelés à un imaginaire fantastique geek bien connu (prophétie des monts et sa secte étrange, tueries hyperboliques à coups de canon sciés), on se dit qu'on a effectivement en la matière tiré le gros lot.

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Beaucoup d'idées derrière un trait en noir et blanc épuré mais tout à fait maîtrisé. L'auteur, visiblement lui-même médecin addictologue à ses heures diurnes, mélange donc ici quelques réflexions contemporaines dans une extrapolation futuriste quelque peu inédite. Ainsi, ne choisissant ni tout à fait entre le cyber-punk et son pendant antagoniste, le solar punk, Luge imagine un monde où l'emprise technologique est toute puissante, mais tout de même détériorée (l'internet bas-de-gamme qui inféode les esprits). Certains sauts technologiques immenses (le clonage du riche businessman, réflexion intime et désabusée sur le repli de quelques uns, la cyber-connectée fille frankenstein). Beaucoup pour un texte tout de même assez dense et fécond en fenêtre mentales ouvertes, et qui ne peut tout à fait s'empêcher de s'épancher sur la fin de parcours en considérations sentimentales, mais assurément une belle expérience de lecture qui arrive à s'insinuer dans les brèches pourtant bien dynamitée du genre science-fictionnel.

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Le graphisme est vraiment très bien, même sur l'échelle d'un bon 8/10. L'histoire elle-même équilibre bien aventure légèrement fantastique et folklore médieval bien creusé (voir la bibliographie finale où s'esbaubillent Godelier & co, pas mal !), avec un propos sur la nature humaine pas inintéressant. Le retour à la nature, accusée à tort, réifiée par une culture occidentale inepte (là c'est moi qui fait mon Descola, et toc) tandis que la religion prend cher (miroir aux alouettes pour plèbe en mal de sens ; mais l'idée que le mécréant serial killer des bas-bois soit un illuminé coloré sous une lumière divine est assez osé, plus qu'une critique de la religion très convenue, en 2024). Que le personnage central soit féminin est audacieux, un peu, mais largement moins que le non-recours à la violence comme ressort moral principal, quitte à devenir un vœu pieu. Quelques séquences d'actions (l'ombre du tueur dans les buissons, quel découpage !) et péripéties scénaristiques (une mort soudaine, un traître badaboum) font de cette relecture médiévalo-fantastique située une belle réussite à ranger du côté du récent et anthropologiquement creusé MégaFauna.

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Cet élégant petit ouvrage dessine d'un trait leste et aéré, la solitude d'un être, le pitch science-fictionnel n'étant finalement ici utilisé que comme un véhicule métaphorique, celui d'une existence toujours plus cadenassée. Belle trouvaille, déjà, que ces grandes lunettes blanches qui rendent opaques l'expression des sentiments intérieur de Nova, l'astronaute qui, avant de partir définitivement en mission spatiale, passe une dernière soirée avec trois vieux amis perdues de vue. Avec son découpage simple mais cinématographique, attaché aux gestes sensibles, ceux d'une mère au foyer grassouillette un peu épuisée, ceux d'un universitaire harponné à son père mourant sous perfusion et, enfin, ceux d'une drag queen qui vivote sous le mascara. Sensible sans être pathogène, caustique sans oublier la tendresse, Astra Nova s'avère finalemennt plus finaud que ses pendants cinématographiques récents (Ad Astra, Proxyma, Interstellar) dans sa manière de conjuguer conquête spatiale et exploration de son moi intérieur. La description de l'attirail mécanique du vaisseau laudatif cadrant toujours plus serré sur une plante s'épanouissant ou des fourmis à l'oeuvre est d'une habileté redoutable pour s'émerveiller des micro-merveilles de la nature plutôt que de toujours aller chercher dans une perpétuelle fuite en avant le macro-spectaculaire.

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Sans doute faudra t-il que je me replonge dans les cycles nébuleux de Thorgal, saga que j'avais au moins en partie dévorée à l'adolescence. Ce one-shot parvient assez miraculeusement à trouver un équilibre entre tradition et hommage moderne, avec cette histoire mythologique de retour dans le temps par l'anneau Orobouros. Comme le clamerait un titre putaclic : "la fin va vous surprendre". Réflexion amère et nostalgique sur le temps qui passe, la vieillesse, fait d'aventures assez galvanisante pour le néophytes et assez riche (mythologiquement, dans la diégèse même de Thorgal ou non), émaillée de petits twists très contemporain (la fille de Dieu à la peau noircie par la lave, ou bien échancrée par les traces d'un fouet). Le dessin, classique et relativement intemporel, fonctionne de par son élégance appliquée, alternant séquences nocturnes bleuâtres et échappées intérieures jaunies à la torche.

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High-concept quelque part entre télé-réalité et post-apo cynique, cette énigmatique maison mystère tiendra t-elle ses promesses ? En entrant par la petite porte (celle d'un ami charismatique ayant réuni sa bande dans une villa égarée) et en dépeignant les simples gestes du quotidien, on se prend au jeu de pistes qui s'amorce avec d'abord bien plus de zones d'ombres que pré-éclairées.

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Le brouillard se dissipe un peu, et la parabole contemporaine (le narcissisme et l'égoïsme en vase clos de l'occident) laisse place à un délire cosmique certes riche en possibilités, mais délaissant le commentaire socio-politique pour une aventure, semble t-il, d'avantage attirée par les lueurs de la fiction pure.

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Lors des dernières Utopiales, je me balade dans le fameusement achalandé coin librairie. Tradition annuelle : choper quelques livres SF à me lire d'ici la prochaine édition, et faire un p'tit cadeau à ma chérie, disons une bande-dessinée. Mon regard se porte sur l'intégrale de Grocery, signée d'un certain Singelin. Le trait mignon mais racé, presque photoréaliste et découpé avec un sens de la perspective supérieur m'évoquerait presque une version franco-belge moderne de ce que propose Asano avec PunPun, avec quelque chose du savoir-dessiner d'un Taiyou Matsumoto en prime. L'intégrale trône sur notre bibliothèque, mais j'attends patiemment que ma dulcinée le lise pour m'y plonger, c'est le deal. Après ces acquisitions, on scrute le programme : le grand amphithéâtre de la cité des Congrès propose un programme alléchant, un match IA vs dessinateur de bd. Coïncidence, il s'agit du même Singelin, sommé de dessiner en quelques minutes, sur la base d'un prompt, un court descriptif envoyé par un spectateur présent dans la salle. L'IA, entraînée à raison, sort des dessins mimant tout à fait le style, mais se plante ici ou là, peinant à capter certains concepts (ça va du petit défaut cosmétique du bras en trop ou d'un défaut dans l'arrière-plan, à l'incapacité de figurer que Superman sous-entend humanoïde lorsqu'il s'agit qu'il soit en même temps un chat). Séquence ludique et édifiante, que ce match qu'on sait, à terme, perdu d'avance par l'homme, face à la machine. Et Singelin, dont je capte que c'est le même dont j'attends, dans mes résas médiathèques, Frontier, de causer de son goût par la SF, le manga, le jeu vidéo, égrainant de sympathiques réflexions nuancées sur l'apport technique possible de la technologie.

Frontier en besace (toute cette intro inutile pour ça, oui), j'avais d'assez fortes attentes quant à cette bédé, à l'heure actuelle quand même classée n°2 de 2023 ici. Et si sa lecture s'avère plaisante, le graphisme mignon mi-chiadé aidant, je peine à y trouver autre chose que le plaisir qu'a pris son auteur a créer son petit monde. Les trois personnages, quand bien même se voudraient-ils comme des détournements d'archétype (une scientifique consciencieuse plutôt agée au nom coréen, un mineur né dans l'espace un peu massade, puis une mercenaire bad-ass désormais dotée d'une conscience écolo), ils demeurent en surface, ne s'extirpent pas suffisamment de codes juvéniles. La critique du système capitaliste cyber-espace-punk demeure assez simple, et les que

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Entrée en matière prenant essentiellement le temps de poser ses personnages - parfois pour mieux surprendre à la dézinguer - et son décorum mystique de petite bourgade transformée en lieu d'apparitions surréelles. Dur de jauger l'histoire en tant que telle, mais j'ai au moins apprécié deux éléments malins : l'évocation à travers des couvertures fictives, aux aventures passées de notre binôme, manière ludique d'ouvrir un imaginaire en se fondant sur l'allusion méta/post-moderne discrète. Ensuite, ce dogme contemporain (Feldup, Trenque Lauquen) consistant à déplier un imaginaire ordinaire, quotidien, pour y trouver du mystère dans ses moindres recoins. On jugera sur pièce avec les tomes suivants, un récit n'évitant pas toujours les archétypes un peu convenus par ailleurs (héroïne garçon manquée, complice geek binoclard), et un peu trop élusif dans sa manière de plonger dans l'infra-ordinaire (la relation sentimentale habilement dépeinte mais restée lettre morte).

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J'ai l'impression d'avoir raté un tome, mais au delà de ça, la formule en question semble surtout un peu s'essouffler. Donjon recycle ses propres règles à l'envi (l'insulte comme arme anti-dragon, l'automate-canard) et bâcle dans un excès d'explosion son final. L'humour est correct mais pas démesurément inspiré ici, et le dessin de Boulet, soigné, aboutit à quelques fresque sympa mais dilue un peu le charme bonhomme de la saga. Bref, petite déception d'autant plus que ma redécouverte des donjons fût une expérience salvatrice ces dernières années.

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Délire sur le catch qui vire au tournoi cosmique... Fallait oser, mais au fond, tout cela devient rapidement assez sérieux et convenu, malgré quelques pirouettes scénaristiques bien senties (le daron masqué, le tournoi écourté à la YuYu Hakusho dernier arc). Plaisant à lire, certes, mais un peu puéril aussi ...?

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L'idée est bien sûr sympa - pour qui aime Asimov déjà. Et cette dystopie a le mérite à la fois de rappeler le danger potentiel des IA et l'inconséquence écologique de l'humanité... Soit deux des pires fléaux qui nous guettent sans férir. Bon après, le tout respecte à peine l'esprit des lois de la robotique, les dialogues sont parfois un peu appuyés, le graphisme d'une rigidité tout comic et l'aspect humoristique sans plus. Quoi qu'il en soit, le récit se suit bien, se conclut sans trop forcer et permet au moins au néophyte de faire trempette dans un univers de science-fiction pas forcément si lointain...

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Ah, zut j'ai raté un tome, j'ai pas été assez rigoureux. Quoiqu'il en soit, il y a bien le dessin stylisée de Peeters, la scénario de l'étrange de Lehman, mais ça sent plutôt le ventre mou de la saison 2 de Twin Peaks que les épisodes drôlatiques du début ou complétement ché-per de Lynch himself. Un peu trop de sous-intrigues dans tous les sens qui n'avancent pas à grand-chose à raison de 80 planches pour 6 lignes parrallèles. On retiendra un tatouage mystérieux, une explosion sans grand sens à un enterrement, un match de free fight bien vénère et expédié et... un twist fantasmagorique final qui donne un peu envie de lire la suite, mais appui, sur le caractère transitoire un peu remplissage du tome en question...

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Une version quand même bien bien simplifiée de l'ouvrage original, même en ne se concentrant que sur la partie Inferno. Exit les longues logorrhées visant des aristos de l'époque que tout le monde aurait oublié sinon Dante (et même comme ça), mais aussi les Cercle eux-mêmes, concentriques et concentrés. Au fond, pas bien grave, tant ces fresques en noir et blanc jouent, comme Gustave Doré, sur l'aspect hautement pictural de ce qu'on peut trouver dans l'imagerie dantesque de la Divine Comédie. Bon, non pas que l'idée soit absente de l'esprit originale, mais la sur-présence naïve de Béatrice comme ultime horizon romantique, à force de vulgarisation, est ici comme le reste, réduit à un idéal simplifié, très contemporain donc très anachronique.

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Cadeau d'anniv' un peu en dehors de mes lectures habituelles. Tout de même assez instructif : je fus surpris de l'ancienneté anthropologique de la bière et de sa tout de même riche histoire. Bien sûr, tout cela est tellement dense que j'ai probablement déjà oublié 80% des infos lues ici ou là, et le dessin comme l'humour accompagne juste sans prétention le propos, mais je ne regrette assurément pas ma lecture... (bon, bien sûr, ceux qui me l'on offert ont un peu cherché à me taquiner sur mon alcoolisme, mais c'est bien de bonne guerre, quand on sort d'école de commerce).

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Le concept est quand même assez dur à saisir - et bancalement amené - d'autant plus dans une bédé censément pour enfants : pendant la seconde guerre mondiale, des gamins lecteurs du journal de Spirou décident d'entrer en résistante, via des actions à leur hauteur de pommes. Un peu de castagne avec les jeunesse rexistes/fascistes (ou quand fa et antifa s’accoquinent à coup de cocards), l'impression (assez méta) d'une bédé dans la bédé... afin de défier la propagande. Si on ajoute à cela les comiques strip en 4 cases censés véhiculer les valeurs morales du journal de Spirou, une chronologie assez détraquée (les allers-retours entre la fin de la guerre faite de l'enterrement de deux gamins et la résistance en tant que telle, sinon ses prémices...), une façon d'alterner légèreté enfantine et gravité adulte sans oser trancher, dur de rentrer de plein-pied dans ce qui résonne un peu comme un délire régressif, historique, un fan service au service de Dupuis, plutôt qu'à un véritable geste enfantin. Avec les Enfants de la Résistance, un autre preuve qu'il est compliqué de traiter de sujets aussi graves sans simplifier à outrance ni tomber dans certaines facilités historiques...