Les albums qui ont changé votre vie selon lau_k

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Au lycée. Peut être le premier disque à me mettre en contact avec un univers totalement incompréhensible à partir de ma culture, d'une cruauté terrible, et en même temps incroyablement beau.

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Adolescent transi et sombre, j'écoutais ça en boucle dans mon Walkman pendant mes longues balades des soirs d'automne brumeux. Perdu dans mon cliché, et totalement bouleversé. J'avais déjà une longue histoire avec la musique sacrée, l'orgue et les choeurs à la messe. Mais là c'était l'extase absolue.
Guulini est pénétré d'un souffle mystique d'une remarquable profondeur, le choeur est impeccable, Lloyd, Ludwig et surtout Donath sont excellents.

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Rock'n roll animal...

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J'avais sept ans et j'écoutais ça chez mon oncle. Je découvrais la musique électronique et cette poétique froide et belle. Comme la pochette du 33 tours.

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Ce jour là j'ai compris que je ne devais pas forcément choisir entre des choses chères à mon coeur, le jazz, le funk, les morceaux tripés de 20 minutes...

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La musique de mes parents. Un timbre et un charisme formidable, un sens aigu du phrasé appris avec Piaf. Du jazz, de la poésie.

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Le début de mon histoire d'amour avec la guitare électrique et les morceaux longs et planants.

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Premier contact avec une musique contemporaine dont je ne savais rien du tout. Un hasard scolaire, une première en concert en présence du compositeur. Je ne comprenais pas grand chose, mais j'étais fasciné par la palette sonore inouïe.

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Rencontré très tard, en 2015, à la faveur des oreilles fines de ma belle. Une écriture étonnamment sophistiquée

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Tout premier disque. Un vrai talent avec les mots et les ritournelles. Et une voix... aujourd'hui encore je ne peux pas écouter Nico sans penser à elle.

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On n'est pas sérieux quand on a 17 ans...
Souvenirs des pogos, de la bière et d'une jeunesse qui emmerdait le Front National

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Coup de foudre immédiat.
L'alliance du jazz et de l'électro, en général, c'est un peu de chaque dans un mix gentiment dansant.
Rien de ce genre ici. Une production d'une assurance brutale conjuguée à une attention maniaque au détail sonore. La composition est servie par un sens du rythme impressionnant...
Pour moi, le disque de la réconciliation entre l'électro festive et l'écriture musicale véritable.

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Première tarte signée SC, et probablement pas la dernière...
Une puissante base rythmique, constellée d'événements sonores sur toute la palette du subtil à l'abrasif, une voix inarticulée dans son hurlement, étripée par un rack d'effets.
Bref, du bonheur.

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L'obscénité n'est pas une chose courante dans le jazz quand on l'aborde depuis les années 90 : c'est une musique devenue bourgeoise, peut être encore plus en Europe qu'aux US. En découvrant ce disque, juste après avoir vu Shepp dans une impossible salle des fêtes de Elsch-sur-Alzette, je prends une gifle. Ce mec suce son sax comme on suce une queue, explore avec jubilation le soufflé, l'humide, la vibration incertaine. Et Jeanne Lee donne voix et corps à une fatalité faite femme d'un érotisme noir. Ce jazz-là n'est pas encore domestique.