Saison 2012

19 épisodes

(16 h 09 min)

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Napoléon : l’énigme du tombeau
8.2

S2012 E1 Napoléon : l’énigme du tombeau

Inhumé sur l’île Sainte-Hélène par ses gardes Anglais en 1821, puis exhumé en petit comité en 1840 avant son retour en France, le corps aurait été substitué au nez à la barbe des fidèles de l’Empereur. Les Anglais ont-ils organisé la substitution du corps de Napoléon ? C’est la bombe qu’a lancé en 1969 George Rétif de la Bretonne, un journaliste-photographe, dans son livre Anglais, rendez-nous Napoléon. Il appuie sa théorie sur les récits des spectateurs de l’inhumation et de l’exhumation de l’Empereur. Il constate des différences troublantes. En 1821, les écrits évoquent un corps en état de décomposition relativement avancée. Pourtant, en 1840, c’est un corps parfaitement conservé qui a été exhumé. Il semble encore que nombre de cercueils constituant la sépulture change entre ces deux dates. En 1840, un cercueil d’acajou apparaît mystérieusement… Enfin, le cœur et l’estomac de l’Empereur avaient été déposés dans une timbale et une soupière d’argent de part et d’autre de ses pieds. Pourtant en 1840, on les retrouve entre ses jambes… D’où l’hypothèse suivante : on aurait substitué au corps de l’Empereur celui de son maître d’hôtel, Cipriani, mort le 27 février 1818. Cipriani, dont la tombe est aujourd’hui introuvable, a vraisemblablement été empoisonné au cyanure, qui permet une meilleure conservation du corps. Reste la question du mobile. Qui aurait pu organiser la substitution ? Georges IV, roi d’Angleterre était connu pour ses penchants nécrophiles et son admiration pour Napoléon. Au point peut-être de rapatrier le corps du Grand Homme dans la chapelle de Westminster…

Première diffusion : 18 janvier 2012

Mayerling : suicide ou assassinat ?
8.6

S2012 E2 Mayerling : suicide ou assassinat ?

Le drame de Mayerling est un des épisodes les plus mystérieux et les plus romanesques de l’histoire moderne. Officiellement, le Prince Rodolphe, dépressif, rongé depuis des années par des idées noires, désespéré de son amour impossible avec Marie, aurait arrangé un double suicide. De nombreux historiens et spécialistes jettent aujourd’hui un doute sur cette version. Parmi eux, Jean des Cars nous raconte sa rencontre avec l’impératrice Zita, veuve du dernier souverain de l’Empire Austro Hongrois. En novembre 1982, elle lui a confié un important secret familial : Rodolphe a été assassiné ! La thèse n’est pas nouvelle. Elle avait déjà circulé dans les chancelleries d’Europe dès l’annonce du drame. A la chute des Habsbourg en 1918, les langues s’étaient à nouveau déliées pour remettre en cause le double suicide. Des témoins du drame décrivaient le corps de Rodolphe lacéré, la tête broyée et les mains très abimées, comme s’il s’était violemment battu. La famille impériale aurait-elle caché un double assassinat pour des raisons d’état ? Il faut dire que le Prince Rodolphe, libéral et en avance sur son temps, multipliait les adversaires politiques. Quoi qu’il en soit, tout a été fait pour préserver le mystère. Lorsqu’en 1955, le dossier Mayerling a été ouvert aux Archives d’Etat, il était vide !

Première diffusion : 1 février 2012

Les possédées de Loudun : une manipulation de Richelieu ?
8.4

S2012 E3 Les possédées de Loudun : une manipulation de Richelieu ?

Avec les premières crises de possession, la ville de Loudun est devenue très attractive. Une aubaine pour l’Eglise qui en fait une vitrine de son combat contre le diable. Richelieu espère ainsi pousser les hérétiques à la conversion. On vient de toute l’Europe assister aux séances d’exorcisme des possédées. L’affaire est instruite par le baron de Laubardemont, un homme de main du Cardinal de Richelieu. Il accuse Urbain Grandier, dont les sœurs possédées évoquent le nom pendant leurs crises de délire, d’avoir pactisé avec le Diable. Il faut dire que Grandier multiplie les ennemis. Le prêtre se distingue par son style de vie libertin et s’est attiré les foudres de l’Eglise en rédigeant un Traité sur le célibat des prêtres. Il n’a rien non plus pour plaire à Richelieu dont il s’est opposé à la politique quelques années auparavant. Autant de raisons qui poussent certainement Laubardemont à le faire tomber. Pourtant, malgré son acharnement à obtenir des aveux et d’innombrables séances de tortures, Grandier a toujours nié avoir passé un pacte avec le Diable.

Première diffusion : 15 février 2012

Robespierre : bourreau de la Vendée ?
8

S2012 E4 Robespierre : bourreau de la Vendée ?

Tout a commencé au début de l’année 1793. La République fête son premier anniversaire dans un climat de grande instabilité. A l’extérieur, les monarchies européennes menacent les frontières. A l’intérieur, les troubles se multiplient. Des paysans déçus par la Révolution se soulèvent, tout particulièrement en Vendée Militaire, une région qui regroupe tout le Centre Ouest de la France. A Paris, le pouvoir se sent menacé. A la suite de sa ligne dure représentée par Robespierre, le Comité de Salut Public décide de réprimer le mouvement sans ménagement. L’insurrection s’est organisée en une Armée catholique et royale : l’armée « blanche », ainsi appelée en référence à la couleur emblématique des royalistes. Elle mène la vie dure à l’armée « bleue », qui doit son nom à la tunique des soldats républicains. Mais à la fin de l’année 1793, la révolte est férocement matée. La République a tremblé, elle veut maintenant se venger. Sous les ordres du Comité de Salut Public, les massacres continuent. Des dizaines de milliers de prisonniers sont torturés, violés, fusillés ou noyés… L’armée traque sans relâche les Vendéens pour les éliminer méthodiquement. En 1794, Robespierre est exécuté et la situation commence à se tasser. Il faudra attendre 1796 pour que la guerre cesse, laissant derrière elle une Vendée exsangue.

Première diffusion : 7 mars 2012

Le naufrage du Titanic, destins brisés
6.7

S2012 E5 Le naufrage du Titanic, destins brisés

C’était il y a cent ans... Le 14 avril 1912, au cours de son voyage inaugural entre Southampton et New York, le "Titanic", réputé insubmersible, coulait au large de Terre-Neuve, emportant avec lui près de 1 500 vies et autant de destins brisés. Qui étaient ces hommes, ces femmes, ces enfants ? Pourquoi, pour accomplir quels rêves, avaient-ils embarqué pour cette traversée transatlantique sur ce navire qui semblait symboliser l’avenir ? John Jacob Astor IV : un des hommes les plus riche des Etats-Unis et le passager le plus fortuné du bateau… Le roi de l’immobilier revenait d’une lune de miel en Egypte avec Madeleine, sa toute nouvelle épouse. Il venait de terminer la rédaction d’un roman d’anticipation. Il avait des projets plein la tête… Le naufrage sonne le glas des ambitions de John Jacob. Madeleine survécut au naufrage et put perpétuer la dynastie en mettant au monde John Jacob Astor VI. La famille Goodwin fait partie de ce million de personnes qui, en 1912, avaient embarqué vers l’Amérique pour refaire leur vie. En troisième classe, avec leurs six enfants, ils ne pouvaient même pas espérer atteindre les canaux de sauvetage. Pour eux, le rêve américain s’est arrêté là. Quelle vie allaient-ils chercher sur le Nouveau Continent ? Michel Navratil, rêvait de faire fortune Outre Atlantique. Modeste tailleur originaire des Balkans, il voulait devenir l’égal des grands couturiers et vendre ses créations dans les magasins les plus luxueux de Manhattan. Il voyageait avec ses deux jeunes fils et périt dans le naufrage. Ses enfants furent sauvés de justesse et devinrent, pour les journaux du monde entier, les « Orphelins du Titanic ». Trois familles et autant de rêves, d’espoirs et de confiance en l’avenir. Trois destins brisés par le naufrage du Titanic.

Première diffusion : 4 avril 2012

Lili Marleen, hymne nazi ou chant de la liberté ?
8.6

S2012 E6 Lili Marleen, hymne nazi ou chant de la liberté ?

Lili Marleen est une chanson au destin hors norme. Aujourd’hui, on en retient surtout la version de Marlène Dietrich, chantée après la Seconde Guerre Mondiale. Pourtant, c’est pendant la guerre que le succès de cette chanson s’est joué. Tour à tour utilisée et interdite par la propagande nazie, adoptée par les soldats de la Wehrmacht puis par les soldats Alliés, elle fut adaptée en une cinquantaine de langues dans les années 1940, pour devenir un tube planétaire. Pourtant, Lili Marleen n’est pas un chant de guerre. Pourquoi cette simple ritournelle aux paroles simplettes est-elle devenue un chant à la symbolique aussi forte ? Quel est l’histoire de ce chant si polémique ? Tout commence dans les tranchées russes en avril 1915. Hans Liep, poète et musicien allemand, écrit une ode à ses deux bien-aimées, Lili et Marleen, qu’il a quittées pour partir au combat. Dans son poème, Lili et Marleen deviennent Lili Marleen. A la fin des années trente, le poème est adapté par une chanteuse de cabaret allemande, Lale Andersen. La chanson passe d’abord inaperçue. Elle attendra la guerre pour rencontrer son public. Diffusée sur Radio Belgrade, elle est immédiatement adoptée par les soldats allemands, fidèles auditeurs de la station. Le IIIè Reich utilise dès lors Lili Marleen pour doper le moral de son armée qui vole de victoires en victoires. Mais à la fin de l’année 1942, Lale Andersen entre en disgrâce. Lili Marleen est provisoirement interdite en Allemagne. Elle est alors adaptée en Anglais et utilisée par la propagande alliée, qui en fait le chant de la Liberté. C’est à cette époque que, comme un symbole, la victoire change de camp. Le destin de Lili Marleen vient de basculer.

Première diffusion : 18 avril 2012

Les secrets de la mort de Raspoutine
7.7

S2012 E7 Les secrets de la mort de Raspoutine

Raspoutine est un des personnages les plus énigmatiques de l’histoire contemporaine. De sa personnalité mystique à son intimité troublante avec le dernier tsar d’un Empire russe malade, tout chez lui intrigue et fascine. Déjà, de son vivant, il déchaîne les passions. Il finit assassiné dans des conditions mystérieuses le 16 décembre 1916. Pourquoi a-t-on assassiné Raspoutine ? Pour quelles raisons ce moujik venu de nulle part suscita-t-il une telle haine chez ses contemporains, avant de devenir une légende ? Raspoutine était un homme au charisme immense, avec ses yeux bleus au magnétisme redoutable et sa barbe hirsute. Dès son plus jeune âge, il fit preuve de dons de guérisseurs surprenants. Sa vie a basculé en 1906. Appelé à la Cour de Russie, il parvint à soulager l’hémophilie du fils unique du tsar. Dès lors, celui qui se présentait comme L’homme de Dieu occupa une place grandissante auprès du couple impérial. Il les conseillait sur des sujets politiques cruciaux. Pacifiste, il prédit que l’entrée de la Russie dans la Première Guerre Mondiale allait provoquer sa perte, ce qui s’accomplit trois ans plus tard. Son influence fut telle qu’il put écarter du pouvoir ses adversaires politiques, de plus en plus nombreux. Mais c’en était trop pour l’aristocratie russe qui décida de l’éliminer. Raspoutine périt sous les balles de cinq conjurés dont le Prince Félix Youssoupov, un membre éminent de la famille impériale. Selon le folklore russe, Raspoutine aurait opposé une résistance démoniaque au cyanure et aux balles avant de mourir noyé. Une version contestée par l’autopsie. Trop tard, la légende était en marche…

Première diffusion : 9 mai 2012

L’Elysée, le palais des secrets

S2012 E8 L’Elysée, le palais des secrets

Tout le monde connaît la façade de ce qui est aujourd’hui, alors que débute un nouveau mandat, la résidence du président de la République. Mais aussi prestigieuse soit-elle, il ne s’agit là que d’une façade... Ce qui se passe derrière ces murs est le plus souvent gardé jalousement secret. Dans ce numéro spécial consacré à l’Elysée, en s’appuyant sur les derniers travaux des historiens et sur des témoignages inédits, Franck Ferrand nous fait découvrir les secrets d’un palais plus que jamais au centre de notre vie politique et qui, depuis sa construction, fut au cœur des tumultes de l’histoire. Grâce à des images inédites, tournées spécifiquement pour les besoins de cette émission, nous découvrirons le palais de l’Elysée comme il n’a jamais été montré. Nous apprendrons que l’Elysée a abrité un président fou, ou encore un trafiquant de décorations, que dans le mystérieux salon d’argent fut préparé le coup d’État de Louis Napoléon Bonaparte qui renversa la IIe République et que, dans ce même salon, l’on découvrit le corps du président Félix Faure dont le décès subit fait aujourd’hui encore l’objet de controverses entre historiens. De la Pompadour aux grands présidents de la cinquième République, en passant par Napoléon Ier et le couple Kennedy, ce documentaire nous montrera l’envers du décor des grands événements et des grandes décisions de l’histoire.

Première diffusion : 16 mai 2012

Les Templiers : victimes d'un roi maudit ?
7

S2012 E9 Les Templiers : victimes d'un roi maudit ?

Le 13 octobre 1307, le Roi de France -Philippe le Bel- lance la plus vaste opération policière du Moyen-âge. Il fait arrêter les membres du tout puissant et mystérieux Ordre des Templiers. Dans cette affaire montée de toutes pièces, des dizaines de chevaliers Templiers accusés d’hérésie finiront sur le bûcher. Quels terribles secrets cachent l’acharnement inouï du Roi de France ? Comment Philippe le Bel est-il venu à bout d’un Ordre si puissant qu’il semblait intouchable ? Manipulations, intrigues, l’Ombre d’un Doute dévoile les mystères de l’affaire des Templiers. Au moment de l’arrestation, le très prospère Ordre des Templiers gêne considérablement la couronne de France. Les caisses du Royaume sont vides, l’Ordre en est le principal créancier. En s’en débarrassant, Philippe le Bel espère à la fois récupérer leurs richesses, annuler ses dettes, et éliminer ce qui est devenu un état dans l’état qui ne connait que l’autorité de l’église romaine. Le Pape Clément V va tout faire pour déjouer les plans de Philippe le Bel. Entre les deux, le bras de fer s’engage... Le Roi de France n’hésite pas à accuser les Templiers d’hérésie, considéré comme le pire des crimes à l’époque. Il met en cause des rites secrets de l’Ordre. Les pires tortures lui permettent d’obtenir des aveux douteux. Après des années d’enquêtes, de menaces, de pressions et de négociations secrètes, l’Ordre est finalement dissout. Philippe le Bel devient maitre en son royaume. Pour autant, le Roi de France n’a pas tout gagné. Il n’a jamais trouvé de fabuleux trésors des Templiers...

Première diffusion : 23 mai 2012

Mata Hari, une coupable idéale ?
8.6

S2012 E10 Mata Hari, une coupable idéale ?

Près d’un siècle après sa mort, Mata Hari continue de fasciner. Egérie de la belle Epoque grâce à son célèbre numéro d’effeuillage sur des danses orientales, elle fut fusillée un matin de 1917, en pleine Première Guerre Mondiale, pour intelligence avec l’ennemi. Mata Hari était-elle vraiment un agent double ? Ou servit-elle de bouc-émissaire aux services secrets ? En rouvrant le dossier d’instruction, Franck Ferrand jette la lumière sur ce personnage trouble et sulfureux. En 1903, Margaretha Zelle vient de quitter son mari, un militaire alcoolique, quand elle arrive à Paris à l’âge de 26 ans. Pour survivre, elle mise sur ses charmes, s’affiche auprès d’hommes riches qui subviennent à ses besoins. En 1905, elle devient la première strip-teaseuse de l’histoire et triomphe dans les cabarets sous le nom de Mata Hari. Mais le succès s’estompe. Mata Hari mise de plus en plus sur sa vie de courtisane et ses conquêtes pour assurer ses arrières… En 1914, quand la guerre éclate, elle est à Berlin chez un amant allemand. Elle est alors contactée par les services secrets allemands, qui misent sur ses relations haut placées pour obtenir des informations secrètes. Attirée par l’argent facile, Mata Hari accepte. Elle ne fournira jamais la moindre information d’importance mais le mal est fait, d’autant plus qu’en proie à de nouveaux problèmes d’argent, elle ne tarde pas à proposer aussi ses services à l’espionnage français. La guerre s’éternise, les peuples grondent et chaque camp cherche ses bouc-émissaires. Mata Hari est accusée par les autorités françaises d’être un agent double. Malgré ses dénégations, elle n’échappe pas au peloton d’exécution. Elle meurt sous les balles le 15 octobre 1917, victime d’une vie tumultueuse de mensonges et de fantasmes.

Première diffusion : 4 juillet 2012

Que fête-t-on le 14 juillet ?
8.2

S2012 E11 Que fête-t-on le 14 juillet ?

Chaque année nous fêtons le 14 juillet. Pour chacun de nous, le jour de la fête nationale c’est l’anniversaire de la prise de la Bastille, en 1789 quand le peuple de Paris, en soumettant l’impénétrable forteresse, a sonné le glas de la Monarchie absolue et des injustices de l’Ancien Régime. Que s’est-il réellement passé le 14 juillet 1789 ? Fut-il réellement le jour de fondateur de la République ? Grâce au recoupement des témoignages, des documents, des mémoires, nous sommes en mesure de retracer heure par heure les évènements de ce jour phare de l’histoire de France et qui en étaient les acteurs réels. A travers les destins croisés de ses principaux protagonistes, le Roi Louis XVI, de Launay, un des gardiens de la Bastille, ou encore Hulin, un des chefs des insurgés, nous apporterons un éclairage nouveau sur cette journée hors du commun. Au-delà de la légende noire qui entoure la prison d’Etat la plus importante du royaume, redoutée pour ses secrets et exécrée comme instrument du pouvoir, les archives de l’Arsenal nous ont révélé la citadelle royale de la Bastille tel qu’elle était devenue à la veille de la Révolution Française. Elle comptait moins de 10 détenus, tous bien nourris et bien logés. Pourtant, en 1880 la troisième République a érigé cet événement en monument de notre patrimoine républicain. A moins qu’elle n’ait voulu célébrer la fête de la fédération qui eut lieu le 14 juillet 1790 pour symboliser l’union patriotique ? Quoi qu’il en soit, aujourd’hui encore, la mémoire collective n’a pas fait toute la lumière sur cet événement.

Première diffusion : 11 juillet 2012

Léonard de Vinci, l’homme du mystère ?
8.5

S2012 E12 Léonard de Vinci, l’homme du mystère ?

Près de 500 ans après sa mort, Léonard de Vinci continue de fasciner le monde entier. Les découvertes récentes de tableaux cachés, de la Joconde du Prado, à Madrid, et d’une fresque à Florence ravivent encore les mystères qui planent autour de l’homme et de son œuvre… Qui était vraiment Léonard de Vinci ? Quels secrets a priori insondables recèlent son œuvre ? Nous sommes partis sur ses traces pour percer l’homme sous le voile du génie universel. De Léonard, nous avons l’image du peintre qui a éclaboussé la Renaissance de son génie. En réalité, il n’a officiellement laissé que 13 tableaux à la postérité. S’il avait autant de mal à accoucher de ses tableaux, c’est qu’il possédait une technique unique, le sfumato. En peignant par petites couches successives, il ne murissait son œuvre qu’au fur et à mesure qu’il la créait. Un style qui fait la splendeur de ses toiles, mais qui constitua pour lui un énorme handicap, à cause de sa lenteur. C’est essentiellement en tant qu’ingénieur que Léonard fut reconnu de son vivant. De Florence à Milan en passant par Rome, il mit son immense talent au service des plus puissants de son époque. Contrairement à l’image de vieillard érudit que la légende a forgé, il n’a pas puisé son inspiration dans les livres, mais a su tirer parti de son incroyable sens de l’observation. En s’inspirant dès son plus jeune âge du monde autour de lui et en côtoyant très tôt les esprits les plus brillants de son époque, il conçut d’ingénieux mécanismes pour les fêtes organisées par ses mécènes. A posteriori, le mythe a suppléé l’histoire, faisant de Léonard un brillant inventeur. Mais si les schémas qu’il a laissé à la postérité recèlent d’intuitions géniales, souvent inspirées de travaux antérieurs, il n’en a vraisemblablement conçue aucune. Le véritable génie de Léonard fut d’absorber les connaissances d’une époque foisonnante, dont il est aujourd’hui devenu le symbole incontournable.

Première diffusion : 18 juillet 2012

Le chevalier d’Eon, un agent trop secret ?
8.6

S2012 E13 Le chevalier d’Eon, un agent trop secret ?

Le Chevalier d’Eon est le personnage le plus fantasque du XVIIIè siècle. Membre du secret du roi, une organisation dirigée par Louis XV, il a vécu la moitié de sa vie dans les habits d’homme et l’autre moitié dans des habits de femme. Aujourd’hui encore, il est objet de tous les fantasmes. Qui était vraiment le chevalier d’Eon ? Les documents d’époque parvenus jusque nous et les témoignages d’historiens références permettent de lever le voile sur la vie tumultueuse et nimbée de mystères d’un espion hors norme. Charles Geneviève d’Eon de Beaumont obtint des succès éclatants dans ses missions pour le secret du roi. A Saint Petersburg, il permit de rétablir une alliance primordiale entre la France et la Russie alors que la guerre menaçait en Europe. Sept ans plus tard, la guerre perdue contre l’Angleterre, il vola à l’ennemi des documents cruciaux en vue des négociations de paix. Louis XV lui confia même la plus incroyable des missions : repérer les côtes anglaises en vue d’un débarquement ! Les succès du chevalier d’Eon lui montent à la tête. Victime de sa mégalomanie, il semble prêt à tout pour obtenir toujours plus de considération, au point de faire trembler la couronne de France quand il refuse de rendre ses documents confidentiels du secret du roi. Traqué, il recourt au travestissement pour se cacher. Il prétend alors qu’il a toujours été une femme déguisée en homme, et passe même les 33 dernières années de sa vie vêtu en femme ! A sa mort en Angleterre après une longue déchéance, l’autopsie révèle à la surprise générale qu’il était un homme.

Première diffusion : 25 juillet 2012

Fallait-il condamner Marie-Antoinette ?
6.6

S2012 E14 Fallait-il condamner Marie-Antoinette ?

Strasbourg, 7 mai 1770. Un carrosse impérial franchit le Rhin direction l’île aux Epis. A l’intérieur, une petite fille de 14 ans regarde avec émotion la foule qui l’acclame. Cette enfant, c’est l’archiduchesse d’Autriche Maria Antonia Anna Josepha Joana de Habsbourg-Lorraine devenue depuis quelques jours Dauphine de France après son mariage par procuration avec Louis XVI. 23 ans après ces vivats de la foule, le 16 octobre 1793, le tribunal révolutionnaire reconnaît Marie-Antoinette coupable ! Elle est accusée de coopération avec les puissances étrangères. Un verdict, suivi d’une peine qui doit être exécutée sans délai : la condamnation à mort. Que s’est-il passé pendant ces 23 années pour que Marie-Antoinette troque le carrosse impérial qui la menait vers la gloire pour une charrette qui l’emmène à l’échafaud ? Etait-elle réellement coupable ? La « frivole et dévergondée », Marie-Antoinette a été condamnée, sans preuve, pour intelligence avec l’ennemi. Mais qui était-elle vraiment ? Comment sa personnalité a-t-elle évolué entre l’enfant autrichienne qu’elle était et la femme la plus détestée du royaume de France qu’elle est devenue ? Etait-elle véritablement une traîtresse ? Fallait-il guillotiner Marie-Antoinette ?

Première diffusion : 12 septembre 2012

Napoléon était-il franc-maçon ?
8

S2012 E15 Napoléon était-il franc-maçon ?

Napoléon n’a jamais affirmé être Franc-Maçon mais n’a jamais assuré non plus qu’il ne l’était pas : le doute demeure… Mais ce qui est certain en revanche, c’est qu’il a vécu dès sa plus tendre enfance et jusqu’à la fin de sa vie auprès des Francs-Maçons. Son père Charles était Franc-Maçon tout comme son frère cadet Jérôme initié en 1801. Il choisira même plus tard, une fois au pouvoir, ses 2 autres frères, Joseph et Louis comme Maîtres du Grand Orient. Sa première femme Joséphine de Beauharnais fut initiée à Strasbourg. Pour de nombreux historiens, l’accession au pouvoir et le règne de Napoléon sont étroitement liées à l’essor de la Franc Maçonnerie. Entrées en clandestinité pendant la période révolutionnaire, les loges françaises reprennent force et vigueur sous le Consulat puis l’Empire. Prolongement naturel et spirituel des idées véhiculées par les philosophes des Lumières, la Franc Maçonnerie est un lieu de rencontres et de réflexion. Elle est aussi un lieu de réunion, de fêtes et de rites pour des nombreuses personnalités en quête d’honorabilité et de réussite. Mais elle est avant tout le centre d’un formidable réseau occulte d’influence et de pouvoir disséminés dans toute l’Europe. Désireux d’asseoir son pouvoir sur ce qu’il appelait des « masses de granit », Napoléon va s’appuyer sur les « frères », pour mener à bien ses hautes ambitions politiques et assurer ses conquêtes militaires. Avec la chute de Napoléon, les loges sont retournées à la plus grande clandestinité. Ont-elles adhéré jusqu’au bout à ses dérives autocratiques ? Et le voyant s’éloigner de plus en plus des grands principes républicains, ne sont-elles pas allées jusqu’à provoquer sa chute ?

Première diffusion : 3 octobre 2012

Henri IV, victime d'un complot
8.3

S2012 E16 Henri IV, victime d'un complot

Henri IV meurt le 14 mai 1610 sous les coups de François Ravaillac, un fanatique catholique. Il est rapidement jugé et exécuté et l’on s’est bien gardé lors du procès devant le Parlement de Paris d’évoquer un possible commanditaire du crime. Et pourtant. La liste est longue de tous ceux qui avaient des raisons d’espérer ou de hâter la mort du roi. Très vite dans Paris, des rumeurs de complots circulent. Mais il pourrait s’agir d’un complot ourdi par l’archiduc Albert des Pays Bas espagnols où s’est réfugiée Charlotte de Montmorency, épouse du prince de Condé. Henri IV est fou amoureux d’elle. Il l’a mariée au prince de Condé, homosexuel notoire, en imaginant pouvoir profiter de sa maîtresse à la Cour. Mais Condé en décide autrement : il s’enfuit du royaume avec sa femme et se réfugie sous la protection de l’archiduc Albert aux Pays Bas espagnols. Henri IV demandera à plusieurs reprises que Condé soit expulsé de ce territoire, vers la France. L’archiduc ne répondant pas à sa demande, le roi voit là un geste hostile qui mérite bien d’entrer en guerre, à la fois pour affaiblir les Habsbourg et récupérer sa dulcinée… Toujours en proie à de nouvelles passions amoureuses, Henri IV s’était fait bien des ennemies parmi les femmes qui l’entouraient. Une autre femme en voulait à Henri IV : Henriette d’Entragues, l’une de ses nombreuses maîtresses à laquelle le roi avait trop hâtivement promis le mariage. Elle se serait entremise avec le duc d’Epernon pour faire assassiner le roi. Un projet qui, une fois mené à bien, aurait pu satisfaire la vengeance de la maîtresse désavouée et à l’avide duc d’Epernon, offrir plus de pouvoir dans le royaume, élargir des prérogatives qu’Henri IV lui restreignait. Cette entreprise a été révélée à la reine par la confidente d’Henriette d’Entragues, Jacqueline d’Escoman. S’attaquant à de puissants personnages, cette dernière n’a jamais pu prouver ses dires et a fini en prison sans pouvoir empêcher l’assassinat du roi. En sortant de sa geôle, en janvier 1611, elle réitère ses accusations contre Henriette d’Entragues et le duc d’Epernon. Pour la faire taire, le tribunal la condamne à être emmurée à vie. Après son procès, le président du Parlement avouera pourtant, « des preuves, il n’y en a que trop ! ». Les mis sont cause sont des personnes trop puissantes, c’est pot de terre contre pot de fer ! Le duc d’Epernon reçoit même l’appui de la reine pour réclamer la clémence du président du Parlement lors de son procès. Pourtant, le duc d’Epernon n’était-il pas dans le carrosse tout à côté du roi le jour de l’assassinat, sans avoir rien fait pour le défendre ?... Les historiens n’ont depuis jamais cessé de démêler l’écheveau des intrigues politiques, diplomatiques sans jamais pouvoir confirmer l’existence d’une conspiration qui aurait armé le bras de Ravaillac. Comme par hasard, les minutes des procès de Ravaillac et de Jacqueline d’Escoman ont été détruites. Cette dernière a été discréditée par d’autres témoignages et son Manifeste véritable sur l’assassinat de Henry le Grand publié en 1616 est la seule trace de ses déclarations. Cependant, certains historiens comme Philippe Erlanger ont soutenu cette thèse.

Première diffusion : 10 octobre 2012

Nostradamus : la vérité sur ses prophéties
7.7

S2012 E17 Nostradamus : la vérité sur ses prophéties

Nostradamus fut considéré en son temps comme le plus grand des oracles. Les vers énigmatiques de Nostradamus se prêtent à d'innombrables interprétations. C'est la clé de leur succès et la raison pour laquelle, aujourd'hui encore, des exégètes du monde entier tentent de lire l'avenir dans ces prophéties, leur assurant une postérité exceptionnelle. Et si les interprétations des prophéties qui ont fait la gloire du mage au fil des siècles étaient avant tout le miroir des peurs de chaque époque... à commencer par la nôtre ? "L'Ombre d'un doute" fait le point sur les découvertes les plus récentes des historiens spécialistes des mystérieux quatrains.

Première diffusion : 31 octobre 2012

Zola a-t-il été assassiné ?
8.3

S2012 E18 Zola a-t-il été assassiné ?

Le 29 septembre 1902, l’annonce de la mort d’Emile Zola fait l’effet d’une bombe. Dans une France encore marquée par l’affaire Dreyfus, l’illustre écrivain était devenu un symbole politique. Quatre ans auparavant, Zola avait déchaîné les passions en défendant publiquement le capitaine juif dans son célèbre article J’accuse. Pour les antidreyfusards, il était devenu l’homme à abattre. Pourtant en 1902, une brève enquête conclut à une mort accidentelle. 50 ans plus tard, un témoignage va bouleverser la thèse officielle : Emile Zola aurait été assassiné… Effectivement, les menaces de mort pleuvaient sur Emile Zola depuis la publication de J’accuse. Certains journaux antidreyfusards en appelaient même au meurtre. En 1901, une bombe artisanale fut retrouvée devant chez lui, rue de Bruxelles à Paris. C’est dans cette maison qu’il périt l’année suivante, asphyxié par l’oxyde de carbone d’une cheminée défectueuse. D’après les enquêteurs, la cheminée se serait bouchée du fait des trépidations de la rue. Une thèse pas vraiment satisfaisante du fait du peu de passage rue de Bruxelles. Plus étonnant, une expérience reproduisant les circonstances d’une mort accidentelle avec des animaux cobayes n’aboutit pas à leur mort ! Malgré toutes ces incohérences, l’enquête en reste là de peur de raviver les tensions de l’affaire Dreyfus. Il faudra attendre un demi-siècle pour que la contre-enquête de Jean Bedel, un journaliste de Libération apporte une explication satisfaisante. Ses révélations sont fracassantes : un certain Henri Buronfosse, entrepreneur en fumisterie et antidreyfusard, a bouché la cheminée des Zola le jour de sa mort, et débouché le lendemain !

Première diffusion : 7 novembre 2012

La peste de 1720: A-t-on sacrifie Marseille ?
7.8

S2012 E19 La peste de 1720: A-t-on sacrifie Marseille ?

Mai 1720. Quand le bateau le Grand Saint Antoine arrive à Marseille, il est porteur d’un des plus grands fléaux de l’Histoire : la peste. En quelques jours, la maladie, tapie dans les tissus importés d’Orient, se répand dans la ville. Pourtant, Marseille avait tous les moyens de se prémunir d’une épidémie. S’agit-il d’une simple négligence ? Ou a-t-on mis sciemment en danger des dizaines de milliers de vie ? Grâce à des documents d’archives accablants, l’Ombre d’un Doute dévoile, près de 300 ans après, les dessous d’un scandale qui décima la moitié de la population marseillaise. Avant l’arrivée du bateau, 7 membres de l’équipage ont succombé à une mort suspecte annonçant la Peste… Le Grand Saint Antoine est mis en quarantaine sur l’île de Jarre au large de la cité Phocéenne, mais sa marchandise est finalement débarquée, en dépit des principes de précautions les plus élémentaires ! Accusé d'avoir trompé les autorités sanitaires, le capitaine Chataud est arrêté et emprisonné le 8 septembre 1720. Aujourd’hui, l’examen des patentes du bateau et des rapports du capitaine prouvent que le capitaine Chataud n’a pas fauté. Au contraire, il avait même directement informé les armateurs du bateau et le premier échevin de la ville, le maire de l’époque, Jean-Baptiste Estelle… Mais les intérêts commerciaux poussèrent ces mêmes personnes à obtenir le débarquement de la précieuse cargaison qu’une trop longue quarantaine pouvait abimer. Ironie du sort, l’histoire n’a retenu qu’une facette de Jean-Baptiste Estelle. Au plus fort de l’épidémie, alors que près de 8000 cadavres pourrissaient sous le soleil, il arpenta la ville à la tête de quatre brigades de forçats pour ramasser les corps. Anobli en juillet 1722, il n’eut jamais à répondre des responsabilités de l’épidémie…

Première diffusion : 12 décembre 2012