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selon Peaky

Cette liste de 10 films par Peaky est une réponse au sondage Top 100 films des Tops 10

Précédemment :
Donnie Darko / Gattaca / Inception / Pulp Fiction / The Godfather 2 / Moonrise Kingdom / Magnolia

Liste de

10 films

créee il y a presque 12 ans · modifiée il y a plus de 3 ans

Il était une fois en Amérique
8.4
1.

Il était une fois en Amérique (1984)

Once Upon a Time in America

3 h 49 min. Sortie : 23 mai 1984. Drame, Gangster

Film de Sergio Leone

Peaky a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Pour avoir dirigé trois chefs d'oeuvre incontournables : Il était une fois en Amérique/ dans l'Ouest et le bon, la brute et le truand.

Oeuvre colossale qui s’étala sur 12 ans après des milliers de castings, pour se finir sur un premier cut de 10 heures, c’est le film somme par excellence. Il aborde en profondeur tous les passages de la vie, des rêves de l’enfance aux regrets du vieil âge, en passant par les ambitions adolescentes et les désillusions adultes.

J’étais en train de me demander quel était le meilleur moment pour prendre une pause pipi mais il n’y a littéralement aucune scène à jeter. C’est un enchainement mythique de moments marquants (qu’ils soient rythmés ou non). A ce propos, la chronologie chamboulée trouve tout son sens et les transitions entre deux scènes ou deux époques relèvent souvent du génie.

Les émotions les plus communes sont pourtant les plus fortes (l’amour, l’amitié, la trahison). Le film est emprunt d’un fatalisme morbide de la première (le poème de Connelly ça n’a l’air de rien au premier visionnage, mais il est d’une puissance énorme quand on connait la suite) à la dernière minute. Parmi tous les thèmes abordés, c’est celui de l’espièglerie qui m’a le plus marqué. Au-delà de la scène mythique où, enfant, il regarde Connelly danser, c’est hallucinant le nombre de plans où le personnage épie à travers un grillage, un trou dans le mur, une serrure. Ca parcourt tout le film sans arrêt.

La musique de Morricone n’accompagne pas l’histoire, elle la compose. Elle ne décrit pas la scène mais l’écrit. La scénographie offre des compositions mémorables (la rue juive, la gare, la Floride…), se basant sur les travaux de plusieurs peintres.

Il était une fois en Amérique est le plus grand film du monde parce que c’est celui qui parle de l’homme de la façon la plus holiste et profonde. C’est le film qui cristallise toute l’essence d’une des périodes les plus importantes du cinéma, le Nouvel Hollywood, en rendant un ultime hommage aux films de gangsters des années 30 et 40.

Barry Lyndon
8.1
2.

Barry Lyndon (1975)

3 h 04 min. Sortie : 8 septembre 1976 (France). Drame, Historique, Aventure

Film de Stanley Kubrick

Peaky a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

La perfection esthétique ou quand le directeur de la photographie a une responsabilité aussi importante que le réalisateur.

Dans la catégorie perfection graphique et historique : Andrei Rublev de Tarko et La fille de Ryan de David Lean.

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Revoyez les films que vous chérissez. Je peux pas le dire autrement.

C’est carrément un honneur de le revoir. Je ne l’avais vu qu’une seule fois, il y a quatre ans. Je n’y connaissais rien à l’époque. On m’avait parlé de Kubrick et les premières expériences ne m’avait pas vraiment convaincu. Mais ce film a tout changé. Pour la première fois, j’étais soufflé.

On utilise souvent l’expression « chaque image est un tableau » à tort et à travers. Mais elle a été inventée pour ce film. Tu peux littéralement prendre n’importe quelle image des trois heures et la décrire comme une oeuvre d’art. Et c’est pas un hasard si certains shots sont directement inspirés de tableaux du 18e.

Kubrick ne triche jamais avec le spectateur, ce qui rend son film tellement impressionnant. La lumière est toujours naturelle, les costumes d’origines, les figurants nombreux. On filme sur place dans des décors irlandais somptueux. Tout est travaillé dans le plus infime des détails. Comme Chaplin, Kubrick tourne les mêmes scènes plusieurs dizaines de fois pour arriver à la perfection (des conditions de tournage assez similaires à City Lights, avec un tournage qui s’éternise et des acteurs qui s’impatientent).

J’ai vu des réserves sur l’histoire en elle-même mais ici aussi je la trouve exemplaire. On ne s’ennuie pas un seul instant malgré les trois heures. C’est le pur schéma du « The Rise and fall » qui inspirera tellement de scénaristes par la suite.

C’est un film qui a tout changé chez moi, je le considère comme parfait à tous les points de vue (le seul avec Once upon a time in America).

Interstellar
7.9
3.

Interstellar (2014)

2 h 49 min. Sortie : 5 novembre 2014. Science-fiction, Drame, Aventure

Film de Christopher Nolan

Peaky a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Parce qu'il m'a marqué à vie. Pour les oeuvres respectives de Nolan, DiCaprio et Zimmer. Parce qu'il fait encore débat aujourd'hui tout comme Inception. Dans la même lignée bien que plus incompris : Looper.

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Ce film me bute à chaque fois, j’ai pleuré comme je ne pleure jamais. Je pourrais en parler des heures, c’est pour moi la plus grande oeuvre du 21e siècle. Nolan réussit ce qui parait impossible aujourd’hui : concilier blockbuster populaire, rythmé et grand public d’une part, film intelligent, réflexif, mystérieux même tant les théories affluent, de l’autre.

Et c’est pour ça qu’on en parlera encore dans 50 ans, que c’est devenu LA référence non seulement auprès du grand public mais aussi des cinéphiles les plus pointus. Je ne vais pas faire une grande analyse, plus je le vois, plus je me pose des questions, mes certitudes s’effacent devant la puissance de ce film (comme dit l’autre « Malgré l’encre gâchée, rien n’a encore été vraiment dit au sujet d’Interstellar »).

On insiste pas assez là-dessus mais ce film est d’une puissance émotionnelle incroyable. C’est un enchainement de dilemmes moraux déchirants, combinée à une émotion communiquée par des acteurs parfaits dans ce rôle. Chaque scène, chaque dialogue a une importance capitale. Je veux dire vous prenez l’introduction, c’est un exemple parfait d’installation d’un univers. Toutes les anomalies gravitationnelles s’enchaînent et nous questionnent au fur et à mesure (dans l’ordre : l’avion de Coop qui se crash, le drone qui vole trop bas, les machines de récolte autour de la maison, la bibliothèque qui donne les coordonnées, le tunnel spatio-temporel). J’ai même remarqué un lien nouveau autour du fantôme (Coop dit à Murphy « Ta mère disait que lorsqu’on est parent, on devient le fantôme de nos enfants. Je ne peux pas être ton fantôme, je dois exister ». Et à la fin du film, on se rend compte que Coop était le « fantôme » de Murphy), je trouve ça génial.

Je reviens pas sur la musique iconique de Zimmer (et la vraie consécration dans tout ça, c’est qu’à chaque fois qu’on aborde un thème sur l’espace dans le JT, c’est cette musique qui revient), sur le design créatif énorme (les planètes, vaisseaux, l’espace) qui prend place dans une belle photo, sur le mixage audio, sur le rythme fou, sur tout ce que vous voulez.

C’est une oeuvre absolument complète, c’est dans un mot comme dans cent, et sans aucun doute possible un des plus grands films de tout les temps, futurs ou présents.

Taxi Driver
7.9
4.

Taxi Driver (1976)

1 h 53 min. Sortie : 2 juin 1976 (France). Drame, Policier

Film de Martin Scorsese

Peaky a mis 10/10.

Annotation :

Prévisible vu mon image de profil, le duo magique De Niro / Scorsese me fascinera toujours.

Vaut pour Casino, Goodfellas...

La La Land
7.5
5.

La La Land (2016)

2 h 08 min. Sortie : 25 janvier 2017 (France). Comédie musicale, Comédie dramatique, Romance

Film de Damien Chazelle

Peaky a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Je ne vais pas faire dans l'originalité, c'était à la hauteur des immenses attentes. Je valide toutes les nominations pour les oscars, sauf peut-être celle du script original, où j'aurais bien aimé voir The Nice Guys. Emma Stone est fabuleuse, sa performance est à la fois naturelle et tellement dans le détail. Le couple qu'elle forme avec Gosling fonctionnait déjà dans Crazy, Stupid Love.

Comme pour Whiplash, auxquels les clins d'oeil sont nombreux, la rythmique du film est parfaite, la musique est évidemment à l'honneur et il va de soi que je vais écouter la soundtrack en boucle pendant longtemps.

C'est un hommage à tellement de choses, un style de musique, une ville, à l'amour, au cinéma, et ça fait du bien de se retrouver dans ces références. Si certaines scènes vont venir à leur tour marquer l'histoire du cinéma, c'est l'expérience en elle-même qui est magique, tant on est assailli par une beauté pure et éternelle.
_____

Juste pour dire qu'en le revoyant, j'ai eu la patate comme aucun autre film, que ça atteint une composition de plans hors norme et que ça raconte beaucoup plus de choses que certains ne voudraient l'entendre. Les chansons sont légendaires et s'imposeront dans le temps. J'ai particulièrement aimé les petits détails dans les chorégraphies, les jeux de regards, la précision implacable des mouvements, tout en gardant une folie très libre. Les plans séquences sont fous, le duo est magique, la fin bouleversante.

Le seul point noir que j'avais, c'était les scènes avec John Legend. Mais j'ai compris pourquoi j'avais moins aimé à l'époque. En fait, tout le film est vécu comme une idylle parfaite, comme un rêve et dans ce rêve, les chansons s'enchaînent. Le rêve s'arrête à la première dispute, amenée par... John Legent. Et avec la fin du rêve, c'est aussi la fin des chansons. C'est seulement quand le couple se remet ensemble, que la musique reprend. Comme quoi, une petite analyse et le seul défaut se transforme en coup de génie.

La Prisonnière du désert
7.6
6.

La Prisonnière du désert (1956)

The Searchers

1 h 59 min. Sortie : 8 août 1956 (France). Western, Aventure, Drame

Film de John Ford

Peaky a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

(+1) Il est depuis longtemps dans mon top 10 et ce n’est pas prêt de changer. J’ai toujours eu un peu peur de la revoir, peur d’être déçu, peur que ça change l’image idyllique que je m’en était fait.

Mais le revoir m’a définitivement rassuré dans mes convictions. The Searchers est non seulement le meilleure western de l’histoire, c’est surtout un des films les plus importants du cinéma. Ce même film, cité inlassablement par Scorsese, Coppola, Spielberg ou Godard comme l’un des plus influents dans leur carrière. Ce même film dont les plans iconiques et la cinématographie sont encore aujourd’hui continuellement repris. Ce même film qui changea pour toujours la figure ambigüe de l’anti-héros. Ce même film qui bouleversera la Nouvelle Vague, le Nouvel Hollywood et tout ce qui s’en suit, du blockbuster au cinéma d’auteur.

Le revoir, c’est réaliser tous les dilemmes moraux qui assaillent continuellement les personnages. Le revoir, c’est être submergé d’images et de dialogues iconiques, dont le fameux « That will be the day ». Le revoir, c’est entrapercevoir toute la complexité du personnage d’Ethan, et son évolution psychologique, cassant tous les codes bien ancrés du western. Le revoir, c’est comprendre enfin pourquoi Ethan s’acharne à vouloir sauver la fille, dans une quête désespérée à travers les âges.

" L’un des films les plus complexes, majestueux et influents de l’histoire du cinéma".

Love Exposure
7.9
7.

Love Exposure (2009)

Ai no Mukidashi

3 h 57 min. Sortie : 31 janvier 2009 (Japon). Comédie dramatique, Comédie romantique, Action

Film de Sion Sono

Peaky a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

WHY DON'T YOU PLAY IN HELL, Monsieur SION SONO ?
Hommage au cinéma japonais, à sa liberté, sa beauté, sa passion.

Tout à fait autre chose, mais dans le ciné japonais, je mettrais bien Princesse Mononoke tiens. Et tous les Miyazaki et les Satoshi Kon tant qu'on y est.

Mr. Nobody
7.1
8.

Mr. Nobody (2010)

2 h 21 min. Sortie : 13 janvier 2010. Drame, Fantastique, Romance

Film de Jaco van Dormael

Peaky a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Un des films le plus sous-côté de Senscritique. Celui qui m'aura le plus atteint et qui n'aura pas seulement changé ma vision sur le monde mais aussi ma façon d'agir. Un des films qui avec lequel j'ai développé un lien affectif fort, avec Moonrise Kingdom et Léon.

Parce que c'est le meilleur film du genre, aux possibilités infinies. Premier dans ma trilogie Mr Nobody - L'effet papillon - Donnie Darko.

Le Mécano de la Générale
8.1
9.

Le Mécano de la Générale (1926)

The General

1 h 18 min. Sortie : 24 février 1927 (France). Muet, Action, Aventure

Film de Clyde Bruckman et Buster Keaton

Peaky a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Un des plus grands Monsieur du Cinéma avec Chaplin.

J'ai passé tout le film à me demander comment c'était possible d'arriver à un tel résultat. C'est totalement fou dans la grandeur, les cascades, dans l'action démesurée.

Si Chaplin est plus dans la comédie, Keaton fait ici un film d'action monumental, le blockbuster parfait.

Alternance avec The Kid, de Chaplin.

American Beauty
7.8
10.

American Beauty (1999)

American Beauty

2 h 02 min. Sortie : 2 février 2000 (France). Drame

Film de Sam Mendes

Peaky a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

"Le monde est d'une beauté incommensurable et nous y errons avec des oeillères".

Dans le genre je retrouve foi en l'humanité : La liste de Schindler.

Peaky

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