Libé : C’est le bel ennui de Noël

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Gerry Roslie, le cerveau de la formation, signe une composition tout en morgue et humour, sur un mode hard-rockabilly, où il affirme dans le refrain : «I don’t believe in Christmas, ’cause I didn’t get nothin’ last year.»

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L’histoire d’une «Silent night, holy night, silent night» où «nothing feels right». Cela rappellera sans doute des souvenirs à beaucoup. Hélas.

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Eh oui, entre la dinde et le chutney, les sujets de Sa Gracieuse Majesté chantent en famille «Tu ne vaux rien / Tu es un punk / Tu n’es qu’une vieille pute camée / Tu n’es qu’un ver, une limace» avant de se souhaiter un «Joyeux Noël ton cul / Je prie Dieu pour que ce soit notre dernier».

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Un conte dans lequel l’homme en rouge et son épouse finissent dans la gamelle du sous-prolétariat : «Où est passée la Mère Noël ? / Ils l’ont fait cuire dans la cheminée.» Tino Rossi s’en est retourné dans sa tombe.

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A ceux qui ne seraient vraiment pas familiers avec la langue de Shakespeare, nous pouvons dire que cet hymne no future, lancé par un mémorable riff de guitare, évoque sans détour les déboires d’un jeune homme ayant dansé toute la nuit et consommé des bières sans modération (seize, précise l’auteur) qui se retrouve bien incapable de compter fleurette à sa jeune amie.