Lâcheté et mensonges
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Un fanatique des Australiens excentriques comme moi ne pouvait pas passer à côté de "The Evening Visits", après tout : adorant Ed Kuepper, Nick Cave et David McComb, sans même parler de mon penchant pour les Go-Betweens, cet album, adoubé par eux tous, était tout simplement fait pour moi. Mais voilà : j'y ai bien vu la Beauté, mais, à trois ou quatre chansons près - élégantes, ambigües, hantées… qui m'ont séduit durablement (peut-être pas pour des années néanmoins, comme le titre le promettait)- j'y ai aussi rencontré un vague ennui. Oh, distingué et sophistiqué, l'ennui, certes… mais quand même ! Pas de quoi se fâcher avec tous les gens de bon goût qui célébrèrent cet album dans leurs petites chapelles durant des années, mais peut-être de quoi comprendre pourquoi "The Evening Visits" ne fut pas un succès commercial. [Critique écrite en 1994 et retouchée en 2016]
Créée
le 11 mars 2016
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