Auteur encore méconnu du grand public, Ammien Marcellin se définissait comme un grec et un soldat. Il est l'auteur de Res Gestae ("Histoires) dont nous avons conservé les livres XIV à XXXI, et qui dépeignent les évènements, tant civils que militaires, qui touchèrent l'Empire romain entre les années 354 et 378/379. Il se trouve que la traduction française en Budé est la meilleure édition... Lire l'avis à propos de Histoires, Tome I
Solaris est l'ouvrage le plus connu de Stanislas Lem, et a bénéficié de deux adaptations cinématographiques successives (je n'ai vu que celle de Tarkovski). L'ouvrage ne se résume pas à une banale planète mystérieuse. Comme souvent chez Lem (voir les voyages d'Ijon Tychi, dont ce roman est assez proche, quoique plus ambitieux), le mystère est l'occasion d'une réflexion sur l'esprit humain et la... Lire la critique de Solaris
Cet ouvrage traite de la Guerre d'Algérie dans la ville d'Alger, bien que celle-ci ne soit jamais citée et qu'il n'y ait pas d'allusions à des faits historiques précis. Dans la postface qu'il écrivit à cet ouvrage, M. Dib expliqua qu'il décidait d'abandonner les codes du récit réaliste : ce roman n'est pas un procès-verbal de la Guerre d'Algérie, mais une série de visions de cauchemars, rendues... Lire l'avis à propos de Qui se souvient de la mer
Il s'agit du premier film de Maddin consacré à sa ville natale de Winnipeg, si je ne m'abuse. On y parle de hockey, puisqu'il s'agit pour le jeune Guy Maddin de prouver qu'il est aussi bon que l'était son père, joueur légendaire dont l'effigie est conservée au musée de cire local. Mais le jeune Guy est tiraillé entre l'homosexualité latente des vestiaires, sa mère, une coiffeuse tyrannique, et... Lire la critique de Et les lâches s'agenouillent
Le principal décor de ce film est un phare situé sur une île. L'intrigue est décousue, et mêle un mystère à résoudre (des marques sur des orphelins) et un quatuor amoureux (Guy et sa soeur tombent amoureux de deux détectives). On retrouve la mère castratrice, qui surveille ses enfants avec une longue vue, du haut du phare, et à l'aide de micros. La photographie superbe, qui lorgne sur Murnau et... Lire la critique de Des trous dans la tête
L'action se situe à Arkhangelsk, en 1919, où les combats se poursuivent alors que la guerre est terminée. La trame principale tourne autour d'un héros amnésique à la recherche d'une jeune femme, mais il y a d'autres trames secondaires, tellement cliché qu'elles sont drôles, comme celle de ce jeune soldat dont le père était accusé d'être un lâche et qui va prouver qu'il peut tuer des Allemands... Lire la critique de Archangel
Film jouissif, servi par une batterie de bons acteurs, parmi lesquels se détachent Chester Kent, Isabella Rosselini (affublée d'une perruque blonde et de fausses jambes en verre), et Maria de Medeiros (probablement un de ses meilleurs rôles). L'intrigue - un concours visant à récompenser la musique la plus triste du monde afin de l'utiliser pour vendre une marque de bière à l'époque de la... Lire l'avis à propos de The Saddest Music in the World
"Something hidden / beyond the ranges / Go and find it". L'action se situe dans un pays qui rappelle la Bavière, où les gens évitent de faire du bruit, par peur des avalanches. La première partie du film suit un jeune héros à côté duquel le Siegfried de Fritz Lang passerait pour un intellectuel. La deuxième est un peu plus décousue. Le film est émaillé de trouvailles visuelles dans la lignée de... Lire l'avis à propos de Careful
Il s'agit du film le plus récent de Guy Maddin. Cet opus est consacré à sa ville natale, Winnipeg, ville où la nuit, les gens sortent de leurs maisons en dormant avec une clé, afin de ne pas rester enfermés dehors. On retrouve des thématiques récurrentes chez Maddin : la mère castratrice, le père absent ou incapable, du paranormal de pacotille... Comme toujours, le film reprend les tics du... Lire l'avis à propos de Winnipeg mon amour
Une série de SF honnête, avec un format qui se prête à un visionnage en pointillé. Je préfère de loin les épisodes uniques, plutôt que ceux à suivre. Quelques bémols, cependant : - effets spéciaux très cheap. J'aurais honte d'être surpris en train de regarder SG1. - Richard Dean Anderson est un acteur très sympathique, mais je ne le trouve pas du tout crédible en militaire, comparé à Kurt... Lire la critique de Stargate SG-1