Les meilleurs films de 2023 selon Cubick

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Sûrement indétronable :
https://www.senscritique.com/film/babylon/critique/198475911

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<Vu 2x>
Voici mon petit avis :
https://www.senscritique.com/film/oppenheimer/critique/254425354

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<Vu 2x>
Éprouvant.
Spielberg a encore frappé mais rarement aussi fort. À travers cette œuvre dense, il conjugue l'essence de son cinéma et la passion qu'il a pour le Septième Art. Plus qu'un film sur la quête de sa passion, c'est un drame intimiste où l'on côtoie avec proximité une famille entre joies et pleurs, d'un réalisme ravageur. L'une des grandes forces du film est sans aucun doute la présence d'acteurs et d'actrices talentueux, jusqu'à la ressemblance troublante avec le jeune Steven Spielberg.

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Vu 2x
Le Règne animal est une Fascination ahurissante durant plus de deux heures, c'est la découverte d'un monde mystérieux et inconnu, c'est l'incarnation d'un cinéma français avec des réalisateurs qui osent. Profondément réaliste, j'ai été envoûté par cette histoire dont je ne connaissais rien, une véritable claque de la part de Thomas Cailley. D'une intelligence folle outrepassant tous les clichés possibles (le gamin discriminé, la copine dégoutée, d'autres histoires d'amour...)

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Épatant, c'est grave d'avoir des musiques aussi belles et touchantes, elles représentent un élément clé du film. L'animation est sublime, les thèmes évoqués sont également très forts (disparition, amour, croyance, cataclysme). Comme à son habitude Makoto Shinkai ne fait que se bonifier en nous peignant de nouveau une aventure larmoyante et humaine. C'est toujours pertinemment moderne (utilisation de la technologie dans son plus simple appareil) et les sujets demeurent adultes.

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Martin Scorsese signe un film impressionnant par sa force, le paysage de l'Oklahoma dans les années 1920 reprend vie avec des personnages authentiques. Leonardo DiCaprio incarne avec une prestance louable Ernest, un personnage naïf et docile mais paradoxalement au cœur tendre. Lily Gladstone campe brillamment Molly, une femme osage touchante et forte, empoisonnée par le poids des meurtres racistes et cupides. Robert De Niro joue William Hale, un riche propriétaire au masque altruiste en apparence mais véritable manipulateur. Pas de perte d'attention durant ses 3h26, plaisantes en découverte (à confirmer en revisionnage), on retrouve les thématiques chères à Scorsese avec trahisons, complots et violence. En supplément, le film porte une pensée au peuple osage et tente de contredire W. Hale afin de ne pas les oublier. Parlons maintenant la fin avec une compréhension du cinéma qui se fait trop rare, raconter la suite des personnages sans ces satanés textes documentaires : Scorsese le met en scène et se met en scène avec talent.

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Je ne m'attendais franchement pas à être autant emballé par la proposition :
https://www.senscritique.com/film/jeanne_du_barry/critique/263406437

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Le seul film qui m'a réellement fait réfléchir longuement durant cette année, il a fallut un certain temps de digestion:
https://www.senscritique.com/film/le_garcon_et_le_heron/critique/204783346/edit

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Un film français de science fiction admirablement bien écrit, captivant de bout en bout par son animation et son récit juste, intelligent et adulte. La projection des éléments futuristes est bien menée, fortement probable et crédible. La réflexion, la pertinence des personnages, la musique, les scènes d'action participent à la création d'une œuvre originale et maîtrisée.

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Une maîtrise remarquable de bout en bout, c'est avant tout un film de dialogue et de gestion de prise de parole entre des personnages pertinents. Milo Machado Graner est la révélation du film, un acting juste et captivant. Antoine Reinartz à la verve hallucinante, incarne un avocat incisif et invasif dans ses questions et remises en question dures. Sandra Hüller est forte, notamment lorsqu'elle est portée par des charges d'émotion. Swann Arlaud et Jehnny Beth suivent les autres avec pertinence. Véritable anatomie d'une chute, la justesse est de mise dans l'évolution du récit, profondément parlant et présentant quasiment un film de procès. L'écriture est au point, je comprends la palme d'or.

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Mon avis sur ce film rafraîchissant :
https://www.senscritique.com/film/vers_un_avenir_radieux/critique/289167157

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Beau is Unlucky est un film purement cinématographique, on sent la réalisation de Ari Aster qui ne cesse de grandir au fil de ses films et c'est très très fort. Film empathique, drôle par l'absurde mais triste pour tout ce qui arrive au personnage, ce genre de film m'est habituellement désagréable. Et il l'était car je compatis en tant que spectateur avec les malheurs de Beau. Le film est d'une maîtrise phénomènale sur l'épreuve du deuil ?, l'amour fils-mère ?, l'envie irrémédiable de fonder une jolie famille ? avec sans doute un des meilleurs rôles de Joachin Phoenix tant il crève l'écran de sa bienveillance innocente.
Puis [SPOIL], une déception personnelle avec la fin qui aurait pu être pourtant excellente (dans mon opinion) mais s'ensuit la révélation de sa mère finalement vivante, puis ce procès faussement tronqué et ignoble pour Beau. Toutefois, il est indéniable qu'il s'agit de la vision du réalisateur et comme elle demeure intelligente je l'accepte car à mon humble avis il dénonce notamment les attaques hâtives autour du moindre comportement, il dénonce une technologie où les secrets n'en sont plus : la vie est une pièce de théâtre manipulable à souhait par qui veut. Enfin pour finir sur une note positive et encore plus car incroyable, le passage qui débute à la représentation de théâtre et qui finit au même endroit s'impose comme une véritable MASTERCLASS du cinéma.

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Superbe aussi bien visuellement que dans les thématiques, l'amour et l'héritage. Vraiment beau, drôle et touchant.

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Superbe film, profondément artistique dans sa mise en scène. Lyna Khoudri signe pour le moment son meilleur rôle à mes yeux, excellente actrice qui jaillit d'une aura remarquable. C'est beau. La danse, des moments de vie y sont sublimés, un bol de fraîcheur en parallèle de douleurs de parcours. La fin est vraiment bien, le film se détache de quelques attendus. Malgré un film playlist au niveau de la musique, on est servi dans le rythme et le plaisir musical.

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Chapeau l'artiste, réaliser un film à 83 ans et près de trente années après. Victor Erice propose un film poétique profondément contemplatif où les dialogues sont minimes. Le film est dense et s'impose comme une œuvre à étudier de nouveau. La scène en chanson, la scène finale marquent de beaux passages dans le long-métrage.

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Quelle liste incroyable de talents, les jeux d'acteurs sont nombreux et sont tous impressionnants à commencer par Miou-Miou terriblement touchante et surprenante, et puis toute la liste des autres acteurs : le jumeau de Podalydès ou bien celui de Darroussin (très crédible), Bekhti (pertinente), Lellouche (super), Bouchez (apaisante), Exarchopoulos (brave), Testot (surpenant), Brahim (claire), Ba (saisissant), Benssalah (distinct).
En plus de ces performances touchantes, la réalisatrice nous livre un sujet pertinent de réalisme, ne se voulant nullement didactique car cette justice n'est pas pour tous et peut avoir ses échecs. La pertinence du propos est efficace surtout sur des terrains aussi dangereux, tout à une logique plausible, relevant presque du documentaire et bénéfique pour l'avenir de cette justice : bien que malheureusement, les vraies ordures n'iront jamais participer à ce genre de rencontres.

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Une œuvre captivante proposant un grand nombre de scènes fortes, usant d'une picturalité magnifique et d'acteurs impressionnants (notamment la mère et le père, également le visage sombre de Pie IX). La question de l'emprise de la religion est très intéressante et bien développée. Les scènes ou idées symboliques sont par exemple : l'image de l'enfant caché sous le drapé de la mère/de l'autorité papale, les deux premières visites du père puis de la mère, la crise de nerf du père, la scène de l'escalier Saint ou encore la mort de la mère.

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Film de performances en huit-clos, le procès s'ouvre et se clôture malheureusement par ces pancartes écrites (fléaux du cinéma). En revanche, la stature du procès est incisive dans ses échanges et confrontations. On y voit une flopée de performances impressionnantes avec notamment le trio de tête : Stéphan Guérin-Tillié (président), Arthur Harari (Kiejman)et Nicolas Briançon (Garaud). La façon de jouer de Arieh Worthalter peut surprendre mais il réussit à redonner vie à Pierre Goldman, gangster révolutionnaire armé de convictions. Les paroles sont joliment orchestrées, véritable film de procès, qui plus est avec des questionnements de la vérité fondateurs.

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Terrible film que voilà, montrant les perversions profondes d'un homme protégé et influent. La psychologie y prend une place importante entre l'idée première de consentement et l'abus qui s'affrontent ardemment dans le cerveau de Vanessa. Le plus traumatisant demeure dans les faits réels proposés, facilement prouvables par les prises de paroles ahurissante de GM (même en 2015 !). Les deux premiers rôles sont très difficiles et éprouvants pour l'acteur et l'actrice, qui transcendent réellement l'écran : Jean-Paul Rouve est glaçant (césar du meilleur acteur) et Kim Higelin témoigne l'innocence de son personnage, sa curiosité et son implosion communicative. Le récit est froid, ténébreux, et la réalisatrice fait le choix de montrer explicitement des scènes sexuelles (c'est son choix même s'il est questionnable), cela livre des moments extrêmement glauques d'autant plus lorsque j'imaginais des victimes, voir ce genre de choses. Laeticia Casta apporte aussi une performance remarquable, celle d'une mère insondable : dans un paradoxe constant entre le "bonheur" de sa fille et le redressement de sa vie. L'image des mains de GM est terrifiante, balladeuses, pernicieuses, sales.
La scène reprenant la chanson de Barbara est incroyable, émouvante à souhait et excellement bien choisie. Et un point positif pour lequel je ne m'attendais guère: il n'y a pas de cartons textuels à la fin !

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Superbe film qui raconte l'horreur avec précaution, dressant un portrait fidèle des personnages présents, d'autant plus qu'ils produisent des performances efficaces dans leur jeu. Dalva, une fille au centre du métrage, vit dans un mensonge bien trop étouffant, difficile à s'en détacher car ancien. Emmanuelle Nicot saisit le spectateur entre atmosphère asphyxiante et ambiance bienveillante. Sa réalisation est magnifique, en particulier sur un point que j'appellerai "réalisation du sensible" composée de gros plan sur un collier, des cheveux, un bras, etc, créant une dimension du sensorielle très esthétique et intime.

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Un film au rythme lent et à l'histoire calme, essentiellement nourrissante de ses visuels gourmets enchanteurs et ses sensibilités apportées au son. C'est une maîtrise formelle sur la mise en scène créant peut-être et espérons le, une nouvelle passion chez ces élitistes, qu'ils se cantonnent à la cuisine plutôt qu'au cinéma. Les acteurs sont tous impeccables et la musique demeure assourdissante.

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Superbe comme d'habitude, il s'agit d'un feu d'artifice de réalisation et de performance toujours aussi riche au fil de ses films. Wes Anderson tend à parvenir vers une réalisation impressionnante et des histoires denses et complexes. C'est très fort, il faudrait une loupe pour analyser l'ensemble de ces merveilleux détails.

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Aboutissement magnifique pour ce troisième volet qui représente un bol d'air rafraîchissant, shoot d'énergie, de bonne humeur et d'émotions. Réquisitoire contre la maltraitance, pour la singularité de chaque humain : la perfection n'est pas une solution, en sera la preuve ce méchant terrible et charismatique. Quelques sanglots pour chaque scène avec les amis animaux, puis une pointe d'émotions pour la phrase de Mantis à Drax : "tu es né pour être père".

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Film fortement musical, dans notre époque actuelle, à la fois simple et intelligent avec des acteurs crédibles. La symbolique des prénoms est intéressante.

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Superbe œuvre que nous propose Scott Cooper, qui réussi à faire briller le XIXème siècle avec talent, après Hostiles qui se déroulait à la fin de ce siècle, The Pale Blue Eye prend place en 1830 dans l'État de New York. Costumes et période rares dans le cinéma, le cadre est déjà inscrit et plus qu'original. On plonge dans une enquête parsemée de mystères et de mysticisme mais également de poésie ! L'ambiance plutôt sombre apporte cette atmosphère lourde dans l'avancée du récit, jonchée de meurtres de jeunes officiers de l'académie. On se surprend à voir autant de performances majeures à l'écran, à commencer par Harry Melling (E. A. Poe) qui mériterait beaucoup plus de rôle de premier plan car il est impressionnant, touchant dans ses pensées, intelligent dans sa diction et séducteur hors pair. Ensuite, il y a bien sûr Christian Bale (Landor) qui est comme à son habitude excellent. On pourrait citer aussi Toby Jones, Timothy Spall, Simon McBurney, Lucy Boynton... Les dialogues sont clairs et bien menés, sous fond parfois d'une musique efficace dans l'apport de cette atmosphère.

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Un très bon Fincher surprenant car je ne m'attendais pas du tout à cela. On a une sorte de narration à la Jack mais davantage professionnelle, on cite un certain nombre de réflexions en lien avec la modernité. Ce tueur est foutrement riche d'ailleurs. Une scène m'a paru étrange et m'a perturbé, il s'agit du combat avec la brute qui donne un effet d'accélération de vidéo qui dérange comme une bagarre de super héros. Sinon pas d'autres reproches, la performance de Fassbender est bonne, les musiques sont intéressantes et la mise en scène reste sobre mais efficace.

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Une picturalité saisissante dans l'image bondée de couleurs éclatantes. Dans son histoire simple, le réalisateur juge avec parcimonie l'avancée du film, calmement. Le récit est intéressant avec des acteurs talentueux. Les moments chantés sont très beaux.

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Des souvenirs pétillants de vie et une réalisation délicate, et superbement maîtrisée pour un premier long. Le duo est des plus crédibles et fonctionne à merveille. Enfin, ce n'est pas la tragédie larmoyante que tout le monde encensait. Frankie Conor est hallucinante de talent.

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Brillant, Albert Dupontel propose un cinéma hors-norme, si particulier qu'il pourrait déstabiliser par ses codes. Son récit est intelligent, criant d'actualité et décrochant à plusieurs reprises de grands sourires sincères. Ce n'est pas un petit Dupontel car on constate des moments de réalisation assez ingénieux, un propos humain et politique "idéal" et de beaux moments émouvants. Albert Dupontel, Cécile de France et Nicolas Marnié sont superbes.

Annotation :

Un film intelligent, balarguant un grand nombre de clichés afin de livrer un film fort par sa sobriété. Le propos de l'amitié est magnifiquement mis en scène. Bajon est très fort, ainsi que Quenard qui propose un personnage au grand cœur, libérant spontanément des vulgarités propres à son caractère. J'avais un peu peur avant de voir le film, mais il mérite sa petite ou grande considération.