Les meilleurs films de Wes Anderson selon takeshi29

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Wes Anderson était déjà un prince, c'est dorénavant un roi...

Françoise Hardy / Wes Anderson, le mariage parfait : http://youtu.be/MPD-WPNxpmU

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Wes Anderson a toujours semblé vouloir fuir la réalité de notre époque, c'est probablement une des raisons qui l'ont poussé à créer son univers si particulier, poétique, mélancolique, presque ouaté. D'où la merveilleuse surprise de le voir enfin se confronter à la réalité tout en ne reniant pas une seconde sa touche si personnelle. Il signe ainsi un film d'une profonde noirceur mais sans oublier l'adage « Souris parce que c'est grave », d'un humanisme sans niaiserie.

Comme quoi on peut faire rêver tout en rappelant que l'histoire n'est qu'un perpétuel et terrifiant recommencement.

NB : J'ai été particulièrement impressionné par la qualité des voix (VO) qui rajoutent à la perfection esthétique de l'ensemble.

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Embarquez avec eux, vous allez vous régaler...

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Ce que j'admire le plus chez Wes Anderson est la cohérence de son œuvre, que ce soit en terme de fidélité à ses thèmes et à son style, mais aussi en terme de qualité. Et sa grande force est de toujours apprendre de ses films précédents pour progresser dans les suivants.

En cela ce "Fantastic Mr. Fox" est un parfait exemple : amusant, insolent, émouvant, profond, mais peut-être un peu limité par son scénario qui le fait trop rapidement arriver à un plateau dont il ne parvient plus vraiment à décoller. Presque 10 ans plus tard, quand il retournera vers l'animation, dans un genre certes plus adulte, ce sera avec la conscience de ces légers écueils, et le résultat sera grand.

NB : Pour une fois on pourrait presque privilégier une VF à une VO, ceux qui aiment Amalric vont se régaler, la simple modulation de sa voix donnant l'impression de le voir jouer en chair et en os.

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Là c'est certes le format, 17 minutes de Wes c'est dorénavant suffisant pour moi, mais aussi le côté très sombre parfois présent chez Roald Dahl qui m'a séduit. Anderson s'en empare bien et ça s'accorde mieux à sa mécanique que sa légèreté de pacotille.

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Celui-ci j'ai vraiment aimé aussi, pour son humour noir et parce que je crois encore au Wes Anderson qui s'amuse esthétiquement, du moins beaucoup plus qu'à celui qui essaie de raconter des trucs.

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Très clairement je conseillerais plus facilement ce "The French Dispatch" à quelqu'un qui découvrirait Wes Anderson qu'à ceux qui le connaissent par cœur. Parce que tout son univers est là, plaisant bien sûr mais jamais déstabilisant, on y retrouve sa mécanique, sa poésie, son humour, mais tout à mille lieues de ce qu'il a pu offrir précédemment.

Il est peut-être temps de t'éloigner un peu de ta zone de confort Wes, histoire que tes adeptes ne commencent à te trouver prévisible. Par contre bien joué ton blind test acteurs, ça m'a permis de ne jamais m'ennuyer alors que pourtant j'ai été tenté à 2-3 reprises.

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Parmi les trois 17' c'est celui que j'ai le moins aimé parce que même dans ce temps très restreint Wes Anderson parvient à tourner en rond. En réalité une excellente illustration de sa filmographie récente. Heureusement il y a les acteurs qui même dans ce cadre de jeu corseté proposent quelque chose.

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Tant que Wes Anderson s'accrochera à son univers désormais recette, et c'est encore le cas ici, je crois que je ne pourrai plus le supporter qu'en version raccourcie. D'ailleurs au bout des 37 minutes j'atteignais déjà ma limite.

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Wes s'habille en Prada et le diable du pognon a encore gagné...

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Si à 50 ans on n'a pas de Prada, on a quand même raté sa vie...

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C'est symptomatique, j'allais oublier de noter une autre sortie du 21 juin, peut-être parce que je l'ai déjà oubliée. Ou du moins j'aimerais oublier, cet ennui qui m'a étreint durant 104 minutes, cette impression de voir une machine totalement artificielle tourner à vide et un réalisateur qui m'a tant enthousiasmé par le passé n'avoir plus rien à raconter, ou du moins tenter de le faire avec ses habituels mouvements de caméra et pastilles farfelues.

Avec "The French Dispatch" j'avais eu le sentiment que le garçon s'autoparodiait, qu'il était arrivé au bout de sa recette, mais j'ai peur que ce soit finalement bien plus grave.

(S'il n'y avait l'énorme cachet j'aurais presque de la peine pour toutes les stars qui défilent à l'écran, avoir autant de vide à jouer ça doit être pénible. En tout cas ça l'a été pour moi à regarder.)