Les meilleurs albums de John Coltrane selon xeres

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Lorsque je pense à l'album parfait "A love suprême" s'impose à moi. Il concrétise le résultat d'une quête, d'une recherche continuelle et éperdue. C'est l'album d'un homme solaire qui s'ouvre à nous tel un livre. Essentiellement mystique.

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S'il fallait trouver une suite à "A Love Suprême" cet album-ci s'imposerait. Continuer la route, aller toujours plus loin, chercher encore...Pharoah Sanders épaule John Coltrane et Rashied Ali se joint à Elvin Jones.
Un album énorme, féroce et crépusculaire !

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Ces premières méditations, offertes au public bien après la mort de John Coltrane, pourraient elles aussi revendiquer d'être une prolongation possible d' A Love Suprême. Bien qu'elles soient bien différentes de la version de 1966, plus accessibles sans doute, elles marquent surtout la fin du quartet historique qui livre son dernier enregistrement. Un album phénoménal.

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Album post-mortem et stellaire, un duo ténor/batterie d'une beauté foudroyante, ouvrant la musique vers tous les possibles, vers l'espace et l'univers...

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John joue peu sur cet album, place au blues de Juno Lewis, tout est parfait ici, bien en place, petit à petit, au fil des écoutes, la musique s'imprègne pour ne plus jamais vous quitter, une sorte de dépendance s'installe.
Seul Shepp a réinterprété "Kulu se mama" sur disque, pourtant il est impossible de s'attaquer à cette montagne-là, Shepp est grand, le blues il connaît mieux que personne, rien ne l'effraie et le défi est en passe d'être relevé, mais qui saura chanter mieux que Juno, placer sa voix et se placer dans ses pas, respirer son air ?

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Encore un album posthume, celui-ci a été enregistré en 65, une année extraordinairement féconde, on peut même dire extraordinaire. On pourrait qualifier cet album de "pré-free", juste avant le basculement, les thèmes sont encore présents, même s'ils sont squelettiques, et la pulsation rythmique est assurée par Elvin qui nous prend par la main.

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Encore un album issu de l'année 1965, ici nous sommes en mai/juin, ces sessions sont absolument indispensables et figurent également parmi les meilleures de Coltrane, particulièrement la merveilleuse "suite".

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Un an avant "A Love Suprême", Coltrane est déjà au niveau, cet album ne lui cède en rien, si ce n'est ce "Bessie's Blues" qui détonne un peu...
Un album tendu et grave.