Les meilleurs albums de David Bowie selon Kantien Mackenzie

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David Bowie, chanteur énergique et poète égaré, incarne l'esprit glam du début des années 1970. Son album Ziggy Stardust développe à la perfection les caractéristiques de ce style : rythmes péchus hérités du rock'n'roll, utilisation poussée du piano, grandiloquence romantique. Les paroles bien senties, où araignées et extraterrestres apparaissent sur une toile de fond apocalyptique, en font un album-concept cohérent. C'est surtout une oeuvre remarquable par la qualité de chacun de ses morceaux. "Starman", "Lady Stardust" et "Rock & Roll Suicide" en particulier sont sublimes. La sophistication de la production permet de dégager un "son Ziggy" unique au monde, sur lequel le saxophone et les arrangements orchestraux impriment durablement leur marque. Ziggy Stardust est non seulement le meilleur album de David Bowie, mais aussi l'un des plus grands albums de rock de l'Histoire.

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Quatrième album de David Bowie, Hunky Dory est son premier chef d'œuvre, détrôné l'année suivante par Ziggy Stardust qui entre de plain-pied dans le glam rock. Pour le moment, on est dans un registre parfois qualifié d'"art pop", miroir musical du "pop-art" - l'une des chansons rend d'ailleurs hommage à Andy Warhol. L'album est un sans-faute, sublimé par un "Life on Mars?" à la partition de piano transcendante jouée par nul autre que Rick Wakeman, claviériste de Yes. Les deux premiers titres "Changes" et "Oh! You Pretty Things" sont des bombes énergisantes tandis que "Kooks", "Quicksand" et "The Bewlay Brothers" prennent plus leur temps.

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Impossible de faire mieux que le chef d'œuvre intemporel Ziggy Stardust, mais ce successeur tient tout à fait la route. Des titres comme "The Jean Genie", "Drive-In Saturday", "Panic in Detroit" ou encore la reprise des Rolling Stones "Let's Spend the Night Together" sont des compositions brillantes entre glam rock et hard rock, avec un côté moins grandiloquent que les morceaux de Ziggy Stardust mais tout aussi punchy. Les couplets étranges de "Aladdin Sane", un peu à part, annoncent la période plus expérimentale de David Bowie.

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Considéré comme le premier volume de la "trilogie berlinoise" de David Bowie (les deux autres étant Heroes et Lodger), Low est un album avant-gardiste que l'on range par défaut dans les catégories "art rock" ou "rock expérimental". La première face s'inscrit globalement dans un style inédit de pop music, dont le meilleur échantillon est "Sound and Vision". La deuxième face est clairement plus barrée avec des titres ambiants comme "Warszawa" (composé avec Brian Eno, qui commence à collaborer avec Bowie) ou le fascinant "Art Decade".

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L'ultime album de David Bowie est avant-gardiste, sophistiqué et anti-pop, dans l’esprit de la « trilogie berlinoise ». Ce rock expérimental, qui intègre une forte composante jazz et un peu d’electro, est souvent planant voire extra-terreste ("Blackstar", "Lazarus", "Dollar Days") mais vivace à d'autres moments ("Sue", "Tis a Pity She Was a Whore").

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Deuxième album de la "trilogie berlinoise" de David Bowie après Low, l'expérimental Heroes est mis en avant par son titre éponyme, l'un des plus célèbres du chanteur. Le morceau d'ouverture "Beauty and the Beast" est également très bon. L'influence du Krautrock allemand et les effets de la collaboration de Bowie avec Brian Eno continuent de se faire sentir, notamment sur les titres instrumentaux de la deuxième face.

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Après un premier album brouillon, David Bowie commence tranquillement à se hisser sur les chemins de la gloire. Pas encore glam, l'album s'inspire principalement des artistes folk-rock de l'époque. Bien qu'assez inégal, il est porté par quelques bons morceaux, à commencer par le titre éponyme qui s'inscrit dans le registre particulier du "space rock" et montre déjà la grandiloquence de Bowie ainsi que l'étendue de son talent.

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Après le très moyen Pin Ups, première erreur de parcours depuis Space Oddity (1969), David Bowie est de nouveau au top de son inspiration sur ce huitième album. Basé sur le concept d'une ville post-apocalyptique, Diamond Dogs est un album assez éclectique du fait que les morceaux ont été composés à différentes périodes. Il contient des influences soul que Bowie développera par la suite et par ailleurs été rétrospectivement considéré comme l'un des disques précurseurs du punk. "Rebel Rebel", composé lors de la période Ziggy Stardust, ferme avec brio l'ère glam rock qui a fait la renommée de Bowie.