Mise à jour finale
Ça y est, le jour vient de se lever pour les vampires. Hélas, la septième et dernière saison aurait été la plus faible, et notamment les des derniers épisodes. Mais malgré ces dernières errances, c’est avec une certaine tristesse que je dois dire adieu à Sookie, Bill, Eric, Pam, Jessica, Lafayette, Jason, Sam, Tara, Andy, et Alcide.
« True blood », c’est le genre de série à montrer des scènes que l’on ne verrait nulle part ailleurs. Par moment, la série donne carrément l’impression de visionner un porno ! Cette sexualité décomplexée et sans aucune censure surprend de prime abord et en a dégouté plus d’un. Cet aspect fait pourtant partit du mythe des vampires, mais il est vrai que la saison 1 a quelque peu abusé de ces scènes audacieuses au détriment d’une histoire et de personnages développés. Il serait faux toutefois de penser que la série ne repose que sur cet aspect que l’on pourrait juger racoleur. Dans les saisons suivantes, toute une mythologie se met en place, et on découvre très rapidement que les vampires sont loin d’être les seules créatures surnaturelles : loups-garous, métamorphes, sorciers, et créatures moins connues tel que Ménade ou Iffrit. Le scénario se complexifie avec plusieurs intrigues simultanées, (parfois un peu trop même, comme dans la saison 5). Toute une galerie de personnages variés, humains et surtout non-humains, habitent la petite ville de Louisiane Bon Temps. On découvre les capacités et faiblesses des vampires, ainsi que leur organisation. Le passé des personnages est dévoilé, qui pour certains il remonte à très longtemps. L’évolution des personnages est perceptible, et les créateurs sont parvenus à faire radicalement changer la vision que l’on peut avoir de certains d’entre eux. Ainsi, si au début Eric passe pour un vampire dangereux, il dévoile par la suite un aspect plus sensible, protecteur, qui suscite même plus de sympathie que Bill, qui lui révèle un côté sombre insoupçonné.
Le thème des vampires permet d’aborder des questions plus profondes comme la tolérance et l’égalité. En effet, nombre d’humains refusent de vivre avec eux et de leur accorder les mêmes droits. Et si les vampires ont un net penchant pour la violence, les hommes ne sont pas en reste. Quand on connait les difficultés des hommes à vivre ensemble, on imagine très bien leurs réticences à accepter une autre race… Une cohabitation fragile donc, susceptible de se briser au moindre évènement. Un principe de tolérance qui s’applique aussi aux personnes de couleurs, ou aux homosexuels, comme le personnage de Lafayette, étonnant dealeur noir, drogué et gay assumé.
Dans l’Amérique profonde et croyante, la série aborde également l’intégrisme religieux. Une religion qui se montre bien intolérante envers certaines minorités. D’autant que les vampires, créatures de la nuit, sont en effet associés au diable. Un intégrisme qui n’épargne pas les vampires, qui ont leur propre version des textes sacrés, avec Lilith, le premier vampire, qui aurait affirmé que les hommes sont destinés à les nourrir.
Les vampires sont modernisés certes, mais sans perdre leur charme. Si l’eau bénite ne leur fait rien, ils craignent le soleil. Ils jouent aux jeux vidéos et regardent la TV, mais peuvent chasser leur proie à la nuit tombée. Ils peuvent charmer leur proie, et leur sang agit comme une puissante drogue.
Sans compter que Sookie et Jessica sont très agréables à regarder !
Saison finale
Malgré quelques bonnes idées comme des flash-backs sur le passé des personnages, notamment la rencontre entre Bill et Sookie, la saison aura accumulé les choix scénaristiques douteux et les aberrations. Comment imaginer en effet qu’Eric puisse se sentir menacé par des Yakuza ?? Surtout si c’est pour s’en débarrasser aisément après avoir agit sous la menace… Des défauts que l’on retrouvait déjà dans la saison précédente (Eric et Tara qui se laissent capturer sans aucun plan de sortie, l’hybride vampire/humain méchant, gentil puis de nouveau méchant…) mais en pire. Une fois la menace des vampires infectés réglés, les scénaristes n’avaient visiblement plus rien à raconter et se sont rabattus sur les histoires sentimentales, incohérentes et mal géré (la relation Jason/Jessica/Hoyt). Même la mort de personnages importants n’aura que peu susciter d’émotions, un comble ! Si j’étais un vampire je me retournerais dans ma tombe…
Bien loin de Twilight, « True blood » est donc une série sombre, prenante et assez profonde, même si malheureusement certains mauvais choix l’empêchent de jouer dans la catégorie des grandes séries, malgré sa diffusion sur la renommée HBO.
Le thème des vampires permet d’aborder des questions plus profondes comme la tolérance et l’égalité. En effet, nombre d’humains refusent de vivre avec eux et de leur accorder les mêmes droits. Et si les vampires ont un net penchant pour la violence, les hommes ne sont pas en reste. Quand on connait les difficultés des hommes à vivre ensemble, on imagine très bien leurs réticences à accepter une autre race ! Une cohabitation fragile donc, susceptible de se briser au moindre évènement.
Dans une Amérique profondément croyante, les vampires, créatures de la nuit, sont également associées au diable.
Ils sont modernisés, mais sans perdre leur charme. Si l’eau bénite ne leur fait rien, ils craignent le soleil. Ils jouent aux jeux vidéos et regardent la TV, mais peuvent chasser leur proie à la nuit tombée. Ils peuvent charmer leur proie, et leur sang agit comme une puissante drogue.
Enfin Sookie et Jessica sont très agréables à regarder !
Bien loin de Twilight, « True blood » est donc une série sombre, prenante et assez profonde.