Retour Désastreux.

Beaucoup d'attente, beaucoup de déception. En quelques mots cela résume assez bien la série Obi-Wan. Disney ne sait pas traiter l'univers Star Wars et le démontre encore une fois en confiant la série à des amateurs. Si on est face à un divertissement un peu au-dessus du livre de Boba Fett, on reste encore loin des standards que l'on est en droit d'attendre d'une série qui se veut être un sommet.

Les deux principaux problèmes viennent du scénario, clairement pas inspiré et d'une réalisation, honteuse.

Disney ne sachant pas vraiment faire preuve d'originalité, à quelques rares exceptions près, reprend un schéma scénaristique à la Mandolorian, ici pas de Baby Yoda mais une petite Leia et pas de Mandolarien mais notre bon vieux Obi. On suit donc les aventures d'un duo Père/fille de circonstance, poursuivit par l'Empire et Dark Vador Himself. Bref l'histoire fait déjà vu, et les nouveaux personnages manquent d'inspiration, voir sont agaçants comme Leia. On saute donc de planètes en planètes pas toujours inspirées artistiquement, pour fuir l'Empire.

Visuellement, même si certains effets spéciaux font le job (par moment), l'ambiance générale peine à convaincre, notamment en terme de décors, parfois bien cheap. On ne retrouve pas l'ambiance Star Wars non plus, ou sont passés les races extraterrestres foisonnantes ? On a l'impression de voir majoritairement que des humains (vraiment beaucoup en comparaison du reste), avec de temps en temps un droid ou un extraterrestre... On est pas dans l'ambiance.

Le sommet de la série se veut être un combat Vador/Obi-One, arrivant dès l'épisode 3. Il symbolise assez bien la série, étant totalement bidon et raté.

Cela nous amène au second point, obscure, la réalisation catastrophique. C'est simple on oscille entre la qualité d'épisodes des Power Ranger et ceux un brin au-dessus de livre de Boba... C'est dire. Pour revenir au match retour de la revanche des Sith, on est du coté Power Ranger, avec un combat se déroulant sur un terrain de grava du fabricant de béton situé derrière les studios de tournage. Vous voyez les décors ou les Power Ranger affrontent le méchant d'un épisode ? Et bien c'est le même... On croit halluciner, on se dit mais non c'est une fan fiction pas très inspiré, mais malheureusement ce n'est pas une blague. Et si j’insiste sur cette scène c'est qu'elle résume à elle seule la pauvreté de la réalisation. A l'image de ce combat, les rares scènes d'actions sont très mal filmées, n'ont aucune intensité, on ne ressent aucune émotion malgré du fan service en veux-tu en voilà. Lors des courses poursuite on a l'impression d'être face à une réalisation plus qu'amateur tellement c'est mal fait et ridicule. Néanmoins quelques rares plans viennent nous rappeler qu'on aurait pu avoir mieux...

Encore et toujours, pour en revenir au duel (j'insiste), catastrophique, on a rien pour mettre en valeur Vador ou Obi, pas de musique grandiose, pas de décors, une action bidon et un dénouement totalement ridicule. Ce dénouement nous rappel le premier point, la scénarisation à l'arrache : souvent l'intrigue fait des pirouettes insupportable par pure facilité, consternant. Encore pire les incohérences sont partout et flingue le peu de plaisir qu'on pourrait tirer de la série.

L'ensemble transpire la paraisse, une impression d'improvisation constante nous parcours à chaque épisode et rebondissement de l'intrigue. Certaines incohérences sont même rédhibitoire à l'image de ces personnages transpercés par un sabre laser et survivant miraculeusement... On ne comprend pas.

Obi-Wan Kenobi repose sur du vent, sur de la médiocrité, sur un crachat au visage du public.

Que sauver alors ? Rien.

Pour résumer Star Wars ne semble pas être entre les bonnes mains, le problème vient d'équipes de travail qui ne maitrisent pas forcément bien les matériaux d'origines pour développer un intrigue satisfaisante. Le tout couplé à une réalisation catastrophique et paresseuse et l'on obtient une série indigeste. Sans doute il faudrait un peu plus de vrai passionnés au cœur de la création afin d'obtenir une meilleure soupe, à l'image des jeux vidéo souvent bien plus convaincants. Et surtout si l'on veut faire de SW une référence, il faut s'en donner les moyens et ne pas confier le Taf à des amateurs.