
A ne pas rater.
Il y a beaucoup de bonnes choses. Fincher sait toujours filmer des gens qui parlent..
Si House Of Cards devenait rapidement indigeste à cause de tout son jargon politique, ici pas de problèmes, on comprend beaucoup mieux les tenants et aboutissants de tous les dialogues : Les tueurs en séries. TAIN.
Les quoi ?
Les tueurs en séquences. Car l'on parle ici des balbutiements du profiling, et le nom n'a pas encore été inventé au début de la série.
Quelque part entre The Wire, un buddy-movie et une success story, la série se perd un tout petit peu en milieu de saison. Rien d'alarmant, mais on aurait préféré que se développent d'autres personnages plutôt que la série ne deviennent un whodunit un peu trop classique -voir téléphoné- le temps d'un épisode et demi.
Mais on ne boude pas son plaisir néanmoins à voir et entendre les acteurs échanger entre eux : Rien n'est à déplorer : Ni le casting, ni l'écriture, ni la direction d'acteur, ni la performance. Un sans faute à ce sujet, jusque dans les troisièmes rôles.
Tout comme House Of Cards, chaque cadre est précis, calculé, de main de mètre. Mais la rigueur esthétique ne nous sort pas de l'histoire, au contraire, elle complimente agréablement des personnages assez profond pour être attachant, même si la subtilité de leurs conflits internes n'est pas vraiment la clé de voute de la série. Mais notre héros a su à plusieurs reprises me surprendre par la pureté de son expression des dits conflits.
La musique est au poil, la BO parfaite, même le sempiternel "montage" (illustration du temps qui passe) est d'une efficacité rare.
Et qu'est-ce que ça m'apporte.. ?
Peu importe la véracité de ce qui est rapporté, il y a encore ici un sous-texte à propos de croire en ses rêves, et de ne pas laisser les autres piétiner ses projets, qu'il faut persévérer toujours. Et puis c'est toujours chouette de retrouver les 70's, surtout aussi bien reconstitués.