Love, Love & Love

Préambule: deux historiques !

Les séries télévisés commencent à se développer dans les années 50 aux Etats-unis lorsque l'achat d'une télévision se démocratise de plus en plus dans les foyer de classe moyenne. Dès lors, les séries seront de plus en plus appréciées et reagardées par un large public jusqu'aux années 90 et 2000 qui vont connaître un pique de popularité grâce à la multiplication des chaînes du câble qui n'hésitent plus à attribuer de gros budgets pour le petit écran. En effet, de nouvelles séries télévisés ont su réunir des millions de téléspectateurs à la fois aux USA et à l'étranger, citons X-files, Twin peaks, friends, malcolm, the wire, lost, 24h chrono, prison break, etc. Jusqu'à l'émergence des plateformes de streaming qui donneront un âge d'or inégalé des séries et feuilletons.

Parallèlement, l'occident s'ouvre aux animés japonais (dans les année 80 en France et 90 pour les USA) la hype dragon ball z et autres animées des années 80 sont suivit de près par les mastodontes que sont death note, naruto, fma, hxh et bien sûr one piece. Ce phénomène japonais va redéfinir le concept de série d'animation en occident, qui avait un peu trop tendance à l'époque à dédaigner les dessin-animés en les limitants à des programmes simplistes pour les enfants, style cartoon. D'autres séries d'animation occidentale seront pionnières dans ce renouveau, citons south park et les simpson qui ouvriront aussi la voie à plus de maturité et de qualité dans les séries d'animation en occident.

Love, death and robots est l'aboutissement de l'évolution de la série télévisé et de l'animation.

La série nous offre une grande et intense variété d'histoires, d'ambiance, de tons, de style d'animation et d'émotion. Véritable musée, la série présente chaque épisode comme un court-métrage d'animation qui peut être aussi bien poétique qu'humoristique, extravagant ou sobre, ayant une multitude de personnage ou qu'un protagoniste, sf à fantasy. Tout épisode fourmille de bonnes idées, et de point de vu qui nous questionne sur mille sujets différents.

Aussi un épisode bourrin comme "Allez, feu !" qui a une ambiance entre blague beauf et mitraillage de robot géant peut précéder un épisode comme "l'essaim" qui jongle avec les thèmes d'espèce animal, de domination et de conscience avec des visuels qui appellent à la contemplation et à l'aventure, sans que ça ne fasse désaccordé.

J'ai un faible pour les épisodes tel que "de si hautes herbes", "bonne chasse", "une guerre secrète" et "mauvais voyage" qui nous servent des histoires à l'atmosphère sérieuse qui me causent des frayeurs, de la tristesse et de la satisfaction; mais d'autres épisodes plus cool ne font pas pâle figure en comparaison, je pense à "les rats de Mason", "la nuit des petits morts", "la surprise de noël" qui sont un régale à visionner.

Si vous n'avez toujours pas vu cette série voici le signe que vous attendiez pour le faire, car il est impossible que vous n'aimiez aucun épisode.