Love, Death & Robots
7.4
Love, Death & Robots

Dessin animé (cartoons) Netflix (2019)

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Récemment, après avoir terminé Love, Death & Robots, je n'arrivais pas à poser des mots sur ce que je ressentais. Cette série est un parfait mélange entre idées visuelles excellentes et détails affligeants. Dans presque chaque épisode, j'avais ce sentiment d'apprécier ce que je voyais (l'esthétique de certains métrages est réellement folle), mais sans jamais avoir "la flamme". Si certains épisodes m'ont énormément plu, comme celui du peintre ou des poissons dans le désert, d'autres auraient pu suivre la même voie.


Je n'arrivais pas à trouver mes mots jusqu'à ce que je lise une critique, dans laquelle l'aueur(e) énonçait avoir "le sentiment de se trouver dans le rêve humide d'un adolescent". Et c'est exactement ça. L'animation est souvent géniale, les scénarios parfois intelligents, mais le problème principal de cette série, c'est cela. Attention à la brigade anti-prude, ce que je vais dire est à prendre avec des pincettes : bordel, le soin apporté à l'animation des poitrines féminines a fini par me lasser.


Dans environ 70% des épisodes, du sexe. Bon, beaucoup d’œuvres dont je suis fan contiennent du sexe, gratuit ou non. Ici, c'est sans arrêt gratuit. Mais je te calme de suite, jeune dévergondé(e) qui me lit ; ce n'est pas ce qui m'a gêné. Ce qui a fini par me faire rire de mépris, c'est le travail sur ce point. L'épisode "The witness", par exemple, est constitué à 60% de gros plans sur les seins de la demoiselle. Pareil pour - j'ai oublié la plupart des noms - celui dans le Japon féodal (quoique celui-ci, engagé dans la parité, nous propose également quelques pénis bien solides), celui du type perdu dans l'espace, et j'en passe. Cela veut dire que ces équipes, talentueuses, imaginatives, se sont dit "Ok les copains, ce qu'il faut maintenant, c'est des BOOBS". Ce qui est donc dommage, c'est qu'on tombe souvent dans une vulgarité inutile, qui vient gâcher l'immersion dans les histoires (franchement, je ne pouvais m'empêcher d'imaginer le Cyprien de Semoun en technicien animateur).


Ce détail mis de côté, j'en veux un peu aux critiques que j'ai bêtement lues avant. "Un savant mélange entre Black Mirror et de l'animation". Pour l'animation, j'ai déjà exprimé mon attrait. Pour BM, on repassera. Les scénarios sont très, très rarement imprévisibles, et je ne suis jamais sorti touché par un épisode. Mis à part, une fois encore, celui du peintre, du désert/fond-marin, et peut-être Lucky 13. Un autre bon point pour les doubleurs/doubleuses, qui font un excellent travail.


En bref, une série sympathique à regarder pour passer le temps, que je conseille si l'on s'intéresse au travail d'animation. Passez votre chemin si vous attendez des scripts de plus d'une page.

Loopkin
6
Écrit par

Créée

le 23 avr. 2019

Critique lue 327 fois

Loopkin

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