The Toilets Zone: la cacatrième dimension...
Impossible de parler de La Quatrième Dimension sans parler de Temps X, de ces samedis après-midi des années 80 où deux extra-terrestres affublés d’un menton encore plus en galoche que les frères Dalton, parvenaient à captiver des gamins avec une science qu’ils savaient rendre fascinante. C’était l’époque de séries d’outre-Atlantique qu’on ne voyait pas ailleurs, c’était l’époque d’Au-Delà Du Réel de l’une des toutes meilleures séries de l’histoire : The Twilight Zone, The Toilet Zone pour Gothic_Plague…
Ce qu’on retiendra de cette série sera à jamais le génie absolu de ses scénarios. C’est bien simple l’imagination et l’intelligence débordent de partout. Ce fut un véritable tour de force d’arriver à avoir à la fois du mystère, de la philosophie et des rebondissements qui vissaient le spectateur à l’écran, avec même parfois un brin d’angoisse. L’univers créé n’a jamais pu être retrouvé, même pas dans le long-métrage chorale qui reprenait quatre des grands épisodes, un univers fait de songes et d’esprits. Qui n’a pas en tête son épisode préféré ? Celui qui a posé le plus de questions à son petit cerveau de gamin boutonneux et ravi de sortir de sa condition d’adolescent rebelle et incompris.
Il y a un milliard de choses à dire sur cette série, de son génial créateur, Rod Serling devenu speaker au début de chaque épisode, du bouleversement devant cet épisode du prisonnier enfermé seul sur une planète lointaine et qui trouve le réconfort dans les bras d’une humanoïde, de la fascination devant cet employé de banque fou de lecture et seul survivant d’un bombardement thermonucléaire, protégé qu’il était par le coffre-fort. Il y a tant à dire sur ce générique qui à lui seul pose des dizaines de questions, il y a cette musique fascinante qui dresse même les cheveux sur la tête des chauves.
Explorer cette série absolument unique devrait être rendu obligatoire par le soviet suprême, tant il y a à apprendre du côté visionnaire que révèlent les scénarios sur la condition humaine. On est au-delà du chef-d’œuvre, au-delà du réel, La Quatrième Dimension est un objet précieux que l’on se doit d’aimer, de chérir comme une relique de quelque chose qui restera à jamais à exemplaire unique et qu’on ne peut pas se permettre de perdre.
PS: si vous trouvez que le titre est too much vous avez sans doute raison, mais tant pis pour vous !
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à sa liste