House of Cards par Before-Sunrise
House of cards sonnait comme une promesse. Un Kevin Spacey mordant et cynique, une production et deux épisodes réalisés par David Fincher et un casting aux petits oignons. Malheureusement, et ce malgré trois premiers épisodes sympathiques, House of cards tombe dans un travers qui ne sied pas du tout à l’univers de la série : le manque de surprise.
En effet, à part deux ou trois coups de Trafalgar qui font sourire, tous les plans de Spacey sont compris deux coups à l’avance. Sans parler de l’idiotie de certains personnages qui deviennent de plus en plus transparents au fils des épisodes (la journaliste, la femme de Franck, le pauvre Peter Russo). Au final, on n’attend plus de la série que quelques miettes du bon jeu de Spacey, de ces apartés caméra vraiment sympathiques. C’est assez maigre. D’autant plus que même ce personnage de Frank Underwood part en sucette et perd de sa force. Au départ, tel un Dexter qu’on ne peut s’empêcher d’adorer malgré ses actions contraires à notre morale, ce personnage devient juste un connard qui perd le contrôle.
Le scénario ne suit donc pas les promesses escomptées. Reste une réalisation soignée, sans tentative inutile de faire dans l’original. J’avoue n’avoir pas tout compris à chaque épisodes car le système politique américain n’est pas mon fort, mais étant donné que les derniers épisodes n’ont quasiment plus d’intrigue à ce niveau, je me suis vite remise sur les rails.
Petite déception donc mais je regarderai tout de même la prochaine saison s’il y a. En espérant un nouveau souffle et de brillants retournements de situations.