Ça faisait quelque temps que je n’avais pas été aussi enthousiasmée par les nouveautés Netflix mais lorsque j’ai vu qu’une mini-série sur l’Âge d’or d’Hollywood allait sortir et qu’elle avait été créée par Ryan Murphy et Ian Brennan, j’ai commencé à compter les jours jusqu’à sa diffusion. Je ne voulais pas avoir de grosses attentes pour ne pas être trop déçue si jamais elle n’était pas à la hauteur et finalement… On dirait que les mini-série ont la cote puisque c’est de nouveau un coup de cœur !
On peut dire que le travail de Ryan Murphy est tout ce qu’il y a de plus hétéroclite. Du milieu délirant de la chirurgie esthétique dans Nip/Tuck, la vie et les rêves d’élèves membres d’une chorale de lycée dans Glee, l’univers horrifique de American Horror Story à la docu-fiction American Crime Story, il y a une marge ! Point commun : ce sont toutes des séries à succès mettant en scène des acteurs talentueux. Hollywood ne fait pas exception.
Au début, je ne savais vraiment pas à quoi m’attendre : le réalisateur a-t-il décidé de relater des faits réels ou de créer une histoire de toute pièce qui aurait pu se produire durant ce que nous appelons l’Âge d’or d’Hollywood ? Et bien, un peu des deux en fait !
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Il n’y a pas vraiment de personnage principal. Bien sûr, on pourrait croire que Jack Castello (David Corenswet), le premier personnage dont on suit le parcours, le serait mais très vite on s’intéresse de près à d’autres personnages : Archie Coleman (Jeremy Pope), jeune afro-américain qui rêve de devenir scénariste; Raymond Ainsley (Darren Criss) jeune réalisateur métis; sa compagne Camille Washington (Laura Harrier), actrice afro-américaine qui souhaite enfin avoir un rôle digne, Claire Wood (Samara Weaver) qui veut percer en tant qu’actrice pour son talent et non pour ses liens familiaux avec le PDG du studio. Puis nous avons Roy Fitzgerald (Jake Picking) qui lui aussi souhaite devenir un acteur reconnu sans que son homosexualité soit un obstacle.
Toutes ces profils aussi différents les uns des autres font que le spectateur n’a pas de mal à se retrouver en eux. Ils sont tous un objectif en commun : réaliser leur rêve.
(Le reste de ma critique ici)