Inclusif, politique, queer, racisé, ode à la tolérance flamboyante, Hollywood est un condensé de la philosophie de son auteur. Ryan Murphy y twiste l'âge d'or des grands studios en phantasmant une industrie qui aurait eu le courage du progressisme dès les années 40. Un shot d'optimiste mais toujours militant, de la part d'un showrunner qui aura fait plus qu'aucun autre pour le représentativité des minorités à la télévision (Glee, American Horrror/Crime Story, Pose, Normal Heart...). Ryan Murphy est un personnage très précieux ... Dans Hollywood, il met une nouvelle fois, et plus que jamais, à l'honneur les ostracisés, le femmes, la communauté LGBT, les comédiens non blancs.
Admirablement mis en scène, Hollywood retranscrit à la fois le glamour de l'époque et les sales pratiques que le rapport de force entre jeunes aspirants à la gloire et puissants moguls permettaient. S'il faut un ou deux épisodes pour lancer la machine, le récit s'emballe avec trépidence pour s'achever sur un très émouvant final. Et coeur sur Patti Lupone (déjà géniale dans la saison 2 de pose)