Entre élégante fiction et plaisant documentaire sur l'âge d'or hollywoodien, cette mini-série est une excellente mouture, qui se permet également d'avoir un jeune casting impeccable dans chaque rôle. Nous suivons donc le destin des figurants recalés qui rêvent d'être des stars, des noirs et homosexuels rejetés comme des pestiférés, des femmes qui n'ont pas leur mot à dire (quoique...) et des réseaux de prostitution pour faire jouer les relations (tout est affaire de promotion canapé). On retrouve Darren Criss dans sa troisième collaboration avec Ryan Murphy (après Glee et Assassination of Giovanni Versace), très à l'aise et charmant en jeune homme réalisateur tombé amoureux d'une belle actrice (Laura Harrier) de couleur (une révolution pour l'époque). David Corenswet, Jim Parsons et l'ensemble du casting brillent dans des rôles qui semblent taillés sur mesure, et mêlent l'humour ironique au peps du récit. Le dernier épisode semble évidemment très naïf dans les attributions des Oscars (il faudra attendre 2018 pour voir le premier scénariste noir récompensé, en la personne de Jordan Peel) mais on sourit et on se réjouit quand même de cette résolution heureuse pour les personnages que l'on a chéri durant sept épisodes prenants. Engagé toujours avec le sourire, Hollywood se suit avec envie aux côtés de personnages attachants, une réussite !