C'est bien parce que c'est positif. C'est mièvre parce que c'est positif.
Si les thèmes du racisme, du sexisme, du viol et de l'homophobie sont montrés frontalement, on ne peut pas vraiment dire qu'ils sont traités. Oui, les personnages subissent des discriminations de certains mais jamais de leurs proches, en tout cas de façon permanente. C'est de la discrimination qu'on arrive à surmonter grâce à ses talents, grâce au travail. Et ce n'est pas spécialement réaliste. Mais le réalisme n'est pas la préoccupation principale ici.
Les personnages sont tous excellemment joués (enfin, Laura Harrier aurait pu être meilleure sur certaines scènes) et écrits pour être attachants. Et ça marche en dépit de toute la mauvaise volonté qu'on peut y mettre. Oui, ça fonctionne car les scénaristes tirent sur des ficelles éprouvées mais il faut prendre cette mini-série comme de très jolies et confortables pantoufles.
De temps en temps, un peu de facilité et de mièvrerie, ça passe voire fait du bien.