Saison 1
Les fans de Breaking Bad n'ont probablement pas attendu pour voir cette série.
De peur d'être déçu, j'ai cependant repoussé l'échéance jusqu'à aujourd'hui.
À tort peut-être. Ou alors ai-je justement évité la déconvenue.
On retrouve l'écriture intelligente de Vince Gilligan, avec des personnages qui luttent contre leur nature profonde.
Vaut-il mieux vivre une existence grise mais légale ou libérer sa nature et entrer dans l'illégalité ?
Une série avec du fond et de la forme.
Saison 2 à 5
L'écriture est brillante. On ménage le suspens tout en jouant sur l'idée que le spectateur détient des informations en ayant visionné "Breaking bad".
Les oscillations entre passé, présent et futur sont maîtrisées et dépassent la dimension artificielle de trop nombreuses séries.
Le plaisir de voir (ré)aparaitre les protagonistes de Breaking bad est jouissif.
Les personnages se précisent au long des épisodes et des saisons, et l'on se surprend (encore) à se prendre d'affection pour ces personnages qui sont "objectivement" des salauds.
C'est tout bon, mec. (It's all good man)
Saison 6
Vince Gilligan confirme qu'il est un grand narrateur.
Il dessine des portes, vous laisse regarder par la serrure puis vous donne la clé.
Une fois dans la pièce, il allume la lumière.
Et tout est gris, du gris clair au gris foncé.
C'est maîtrisé sur tous les aspects.