Hier, j'ai regardé la saison 2 de Altered Carbon. Ben faut vraiment avoir le moral dans les chaussettes pour s'imposer ça.
La saison 1 m'avait moyen convaincu avec un beau début qui tournait en jus de boudin. Pour la saison 2, ça commence directe dans le caillé.
L'univers est toujours aussi beau visuellement, mais la cohérence de l'univers est à pleurer.
Le héros est genre être le dernier survivant d'une caste de "super résistant", il est sensé avoir un corps ultra-pimpé en mode "je peux faire n'importe nawak de mon corps, le dernier modèle de l'armée, top secret tu vois, si je veux faire de la GRS, du break dance, de la techtonique sur un coude, no problemo..."
Bon ben en fait, grosso modo, son super corps, c'est juste des mains aimantées mais juste avec deux pistolets (dupond et dupont) et ses améliorations, c'est qu'il a un GPS qui permet de le repérer où qu'il aille tant que tu le désactive pas...
Il est sensé avoir des gênes de chiens (ou de loups), mais en gros, son odorat n'est jamais utilisé... du coup, j'imagine qu'il lève la pate dès qu'il passe prêt d'un lampadaire ou je sais pas... Mais vlà le corps qui sert à rien.
C'est vraiment juste pour justifier qu'on a remplacé l'acteur et qu'on a remplacé l'armoire normande par un black barbichu chauve (franchement, ils auraient pu mettre l'option cheveux dans son corps de la win).
Les combats sont toujours dans la pénombre, on ne voit rien, mais, si tu as la vision nocturne, ça doit être impressionnant.
Le mec est pote avec un chef de la mafia, mais son faire valoir numérique a chopé un virus, alors du coup, il perd tout le temps la mémoire et note tout sur des post it que personne ne lit...
La boss de la rebellion super balaise est elle aussi fournie avec un défaut de fabrication.
A noter que, quand les héros super résistants se retrouvent avec les autres résistants qui les vénèrent avec un traitre parmis eux, ils préfère butter qui ? Le traître ou tous les alliés potentiels ?
Je vous laisse deviner, mais franchement, je pense que les scénaristes pourraient faire partie de mes élèves apprentis bédéka, ils ont des choses en commun.
Il y a une bonne idée tirée du pitch de base qui permet de réinjecter une sauvegarde de personnalité dans une enveloppe charnelle... mais bon, voilà, une idée ça fait pas lourd.
Arrivé à l'épisode 8, j'ai décidé que je n'étais pas assez déprimé pour aller plus loin.