Lorsque j’ai lu Trois jours chez ma tante il y a cinq ans, peu emballé, je m’étais dit que cette première incursion dans l’œuvre de Yves Ravey serait la seule. Et puis, voyant Taormine dans les premières liste de plusieurs prix littéraires ces derniers jours, je me suis laissé convaincre de laisser une seconde chance à l’auteur bisontin. Mais cette deuxième tentative, et cette fois-ci c’est une certitude, sera ma dernière.
Taormine est un roman court qui va à l’essentiel. Un roman dont l’intrigue est plutôt jubilatoire. Mais le problème de Taormine est qu’il ne correspond pas du tout à ce que j’aime en littérature. Le style concis de Yves Ravet, fait de phrases très courtes et de dialogues inclus dans le récit ne me sied pas du tout. Alors même si Taormine est un très bon roman dans le fond, la forme m’a rebuté et empêché de l’apprécier à sa juste valeur.