Après avoir recaler notre cerveau pour saisir toute la dimension grammatico-argotique de la prose très particulière de l'auteur, on fait face à un tourbillon littéraire nous menant au plus près de la lie de l'Humanité.
Suite de "Guerre", on suit Ferdinand au sein d'une clique de maquereaux français réfugiés là pour échapper à l'appel patriotique de la Grande Guerre. Misère, prostitution, alcoolisme, bassesse morale, vilenie des comportements... tout est crasseux, mesquin, obscène... humain ?
Céline traite de nouveau les facettes les plus obscures, à peine dégrossies de l'état animal, d'un genre humain à la civilisation balbutiante.
Claque!