Les Chevaliers d'Émeraude, c'est une histoire d'amour qui date un peu. J'ai dévoré l'intégralité de la série au collège, en Quatrième/Troisième. Et voilà que je retombe par hasard dessus en me baladant sur SensCritique, les premières de couverture me ramenant quelques années en arrière.
Le récit de douze tomes constitue une longue épopée de chevaliers combattant le Mal exilé sur l'île d'Irianeth, incarné par un Empereur Noir. Le monde où la confrérie vit, pas très vaste, situé entre la mer d'un côté et la montagne de l'autre, est riche en peuples en tous genres, chacun ayant sa manière de vivre, ses croyances, ses coutumes. Et c'est ce qui le rend fascinant.
Régulièrement ponctuée de guerres et d'attaques commanditées par Amecareth, l'histoire est riche en rebondissements, en suspense, en personnages en tous genres, des dieux aux simples paysans en passant par les fées, et l'on est véritablement embarqués dans l'univers passionnant d'Anne Robillard, dont on suit les multiples destinées des nombreux chevaliers présents. Un monde de pouvoirs magiques régis par des règles "crédibles", chose qui avait beaucoup plus mon jeune esprit scientifique de l'époque.
On pourra concéder le manque criant de vocabulaire, un point qui était cependant complètement passé à l'as tant la plongée dans l'univers m'avait enchanté.
Un véritable coup de cœur de jeunesse.