
Il y a bien longtemps que les romans de Maxime Chattam ne m’emballent plus trop. Pourtant, le souvenir de certains excellents moments passés avec l’auteur fait que je ne peux pas m’empêcher d’y revenir de loin en loin. Quatre ans après Le Signal, je me suis donc penché sur La Constance du prédateur et ce livre confirme le sentiment exprimé dans la première phrase de ce chapô.
Les premiers romans de Maxime Chattam m’ont beaucoup plus grâce à leur côté effrayant (l’excellent Prédateurs, par exemple). Mais le plaisir s’est effiloché avec le temps – la faute d’une production trop intense ? Toujours est-il que je ne lis désormais l’auteur herblaysien plus que de loin en loin et que je suis presque toujours relativement déçu, ce qui est encore le cas avec La Constance du prédateur. Relativement seulement car l’intrigue est bien pensée, bien écrite, et les rebondissements intéressants, mais tout cela manque malgré tout d’âme et, par conséquent, possède un intérêt limité.