J'ai horreur de ce genre de ramassis de merde pseudo gaucho-libero-anarcho-comunisto-cosmopolito-retrogado-finito-agario-romanesque, pourtant je me suis lancé dans cette lecture car ce serait, paraît-il, un "classique".
Quelle ne fut pas ma surprise quand je découvrit un véritable récit absurde et sans aucune substance, de la niaiserie en barre accompagné d'une plume indigeste.
Premièrement, avant même d'avoir ouvert le roman, son titre mensonger n'annonce que le pire :
L'étranger n'en est même pas un, il possède tous les papiers légaux !
L'essentiel de ce qui suivra est alors clair : un discours moralisateur mais surtout mensonger. Hypocrisie, quand tu nous tiens...
À travers une histoire inintéressante et des mièvreries à gogo, l'auteur essaye (sans succès) de livrer une analyse historico-sociologique de l'Algérie des années quarante du point de vue d'un narrateur plat et incolore. On n'y croit pas à ce Meursault ! À aucun moment il ne parvient à émouvoir, il est sans émotions ! Un exemple parmi tant d'autres : Le narrateur ne réagit même pas à la mort de sa mère, alors que n'importe quel Homme serait Révolté face à cette tragédie.
Inutile de préciser la xénophobie nauséabonde se dégageant de ce torchon, un ar*be étant sauvagement assassiné au milieu du récit. Cela pourrait être marquant et intéressant, mais encore une fois le narrateur ne transmet aucun sentiment profond au lecteur. Il ne parvient même pas à avoir un quelconque don ou talent : mauvais lorsqu'il chante et Miteux S'il Siffle...
Le seul intérêt de cette anthologie du mauvais goût réside dans sa longueur, heureusement relativement courte et qui empêchera ainsi une Mort Heureuse prématurée inévitable avec une dizaine de pages supplémentaires.
Cependant, sa courte durée n'empêche pas ce bouquin d'être un véritable supplice, malgré une tentative evidente (mais encore une fois indéniablement ratée) de proposer une certaine dose d'humour. Si ce roman est une farce, alors je n'en ait pas encore saisi La Chute.
La lecture de cette immondice est aussi agréable qu'une sodomie en pleine chaleur d'Été, ou pire, qu'une simple branlette en solitaire comme nuit de Noces
Par ailleurs, l'auteur est certainement Le Premier Homme à m'avoir inspiré autant de mépris en seulement quelques lignes, son style transmettant directement son manque flagrant d'empathie envers ses semblables. Il est réellement embarrassant de voire à quel point il méprise ses propres personnages, les faisant souffrir avec une excitation plus que malsaine. Si le métier d'écrivain lui déplaît à ce point, alors rien ne l'empêche de s'en détourner et de faire quelque chose de plus productif (pousser un rocher suffirait), pour son bien et surtout pour le notre.
Finalement, l'Étranger d'Albert Camus peut etre synthetisé en trois axes : Titre racoleur, auteur névrosé, trame insipide : à fuir comme La Peste