Cursed
6.6
Cursed

livre de Tom Wheeler (2019)

Honnêtement, Je me Demande Si Ce N'est pas du Foutage de Gueule

Critique en complément de celle sur la série du même nom.

Nimue, paria chez les fées, met la main sur Excalibur et doit la remettre à Merlin pour sauver son peuple. Elle est aidée de figures célèbres comme Arthur ou Morgane…

C’est tout.

Honnêtement, je me demande si ce n’est pas du foutage de gueule.

En fait, je suis assez gênée. Parce que, à lire les remerciements de Wheeler à la fin du livre, le gars y croit vraiment. Qu’il a écrit un bon livre, je veux dire. Or, même en étant gentille, je ne peux dire qu’une chose : ce livre est une honte.
En fait, ce n’est pas tant son propos, digne d’une fanfiction de collégien, que son contexte. Le gars a pu obtenir le soutien d’un des meilleurs illustrateurs au monde, a été édité par une des plus grandes maisons d’édition américaines et a reçu un financement de NETFLIX pour adapter en série son livre ET PERSONNE N’A ETE FICHUE DE LE RELIRE ET DE LE CORRIGER !!!!
Je ne plaisante pas quand je dis que c’est une fanfiction de collégien : j’écrivais au même niveau quand j’avais douze ans ! Ça aurait été pardonnable si ce n’était que ça mais Tom Wheeler a pu privilégier de l’aide de plusieurs personnes dont un éditeur (dont c’est le boulot de vérifier de l’entièreté du contenu de livre et le faire retravailler si moyen) et plusieurs correcteurs : comment a-t-on pu laisser de telles bourdes, alors ?!
Le style, d’abord : ce n’est pas étonnant de dire que c’est la première fois que Wheeler écrit un roman. C’est mauvais, aucune description convenable pour nous mettre dans le contexte (quand on a une explication, elle est brève et pas assez approfondie donc on reste sur notre faim), aucun moyen de s’attacher aux personnages (nous allons y revenir), de s’impliquer émotionnellement dans le récit, tout cela à cause d’une chose : le mec ne sait pas faire des phrases plus compliquées que de type « sujet-verbe-COD » (je veux bien qu’on puisse blâmer la traduction mais il y a un moment, il est impossible de faire des miracles quand les phrases ont l’air… aussi simples). C’est atroce parce qu’on peut avoir, pendant des lignes entières, des phrases simples sans aucun connecteur logique pour les relier entre elles ou, je ne sais pas, moi, faire joli !
Ça rend difficile de suivre l’histoire quand on a que des « Nimue fait ça. Elle regarde ça. Elle décide alors de faire ceci. » ou encore des « j’aimais Machin comme si j’étais son fils » alors que ce serait plus joli de dire « j’aimais Machin comme si elle était ma mère ». C’est encore plus difficile quand on découvre des éléments de type « Uther avait un plateau dans les mains durant tout ce temps » ou « une gamine était à cheval depuis tout ce temps et d’ailleurs, il vient de crever ».
De plus, le livre ne réussit à faire un peu moins de 500 pages que grâce à deux choses : les lettres en gros caractères et les illustrations. Ces dernières, faites par Frank Miller, détrompent parfois le lecteur car ils ne représentent pas toujours ce que l’on voit (tiens, par exemple, l’histoire de la gamine qui était à cheval durant tout ce temps, et bien, nous sommes notamment détrompés parce qu’il y a une illustration qui précède l’information où elle semble être à pied !). De plus, Miller m’a toujours été connu pour être un grand dessinateur, force m’est de reconnaître qu’il n’est ici pas à la hauteur de sa réputation. Les dessins sont grossièrement faits, pour ne pas dire moches, gênent parfois la lecture et mon édition a en plus le malheur de parfois en casser certains vers le milieu, de sorte que certains détails me demeurent inconnus.
Là où, par compte, Wheeler m’a définitivement prouvé qu’il n’était pas un auteur tout court (ce dont je me doutais déjà puisque son plus gros succès "était" l’adaptation cinématographique de Dora l’Exploratrice), c’est parce qu’il commet toutes les erreurs qu’un débutant puisse commettre. J’ai déjà parlé de son incapacité à décrire une situation claire et simple au point qu’on découvre parfois certains détails en cours de route (et généralement, ce n’est pas agréable de revenir trois pages au-dessus pour se demander comment on a pu passer à côté de cela ou comment on en est arrivé à ça dans le récit).
Son manque de description devient vite un problème quand il faut nous présenter l’univers qu’il crée. Même si on nous parle d’Invisibles (les créatures surnaturelles responsables de la magie), de Seigneurs de l’Ombre, de succession royale, d’épée, de guerre, de Paladins Rouges, de résistance fée, de prophéties, rien de tout cela n’est clair. Pour la simple et bonne raison que Wheeler n’a pas peaufiné ce qu’il racontait (je vais y revenir) mais aussi parce que, comme n’importe quel débutant, il écrit au fur et à mesure son histoire et ses personnages.
Oh, il a peut-être eu un vague schéma actantiel mais il n’a pas la maîtrise pour en faire un efficace et il ne se relie visiblement pas (certaines incohérences sont trop grosses pour qu’on me fasse croire qu’il se relise).
Le découpage de l’histoire, l’introduction des personnages (il y en a un qui est présenté via des PARENTHESES ! Enfin, merde, quoi !), le nombre de chapitres et l’évolution du récit sont typiquement comment je raconterais une histoire si j’avais encore douze ans (et encore, j’avais l’excuse d’écrire dans la section notes de mon portable) ! C’est-à-dire, au fur et à mesure, sans jamais me poser pour organiser mes idées et sans jamais m’arrêter pour réécrire des pans entiers de mon histoire car ils sont nuls (bon, après, je pense que Wheeler a terminé certaines pages au début de la pré-production de la série, donc bonne chance pour corriger ce qui doit l’être). En tout cas, ça lui fait avoir des chapitres trop courts et on perd quand même beaucoup de temps à… à faire quoi ? Sans rire, on nous parle de réfugiés politiques et d’organisation de résistance mais on ne les voit pas s’organiser efficacement avant deux cents pages (soixante-quinze si ce roman était sous format normal) !
Le pire est probable que cette écriture linéaire crée de ces bourdes ! Les citer tous serait trop long (et résumerait quasiment tout le livre, alors) mais prenons un exemple : au début du roman, on nous explique qu’il y a une sécheresse qui provoque la famine et que Merlin est prié de conjurer la pluie au plus vite (problème : il n’a plus de pouvoirs, mais passons). Néanmoins, un bref passage nous apprend… qu’il y a de la neige dans la région. Du coup, j’aimerais bien savoir ce qui provoque la sécheresse... Ensuite, au milieu du livre, alors qu’on a découvert où les survivants fées s’étaient réfugiés, on nous apprend que la nourriture est un problème car ils ne peuvent compter que des produits fort maigres de la forêt, les fermiers des villages alentours remarqueraient sinon leurs présences, s’ils volaient leurs grains (pure spéculation de ma part, mais je suppose que c’est parce que justement à cause de la famine, les fermiers n’ont pas beaucoup de blé). Ensuite, on a un passage où Nimue apprend à faire pousser magiquement de la nourriture. Bonne nouvelle, alors pour les réfugiés, me diriez-vous ! Non, parce que, en rentrant au camp, ils découvrent que les champs et fermes qu’ils possédaient déjà (o_O je ne plaisante pas : ils parlent de « leur » nourriture perdue alors qu’il n’y a aucun moyen qu’ils aient pu faire pousser quelque chose, sur un bout de terre caché, dans un lapse de temps aussi court, même avec de la magie) viennent d’être cramés par les méchants, justement pour les pousser à sortir de leur cachette, faute de nourriture. A ce moment-là, on apprend que l’hiver arrive (d’où la présence de neige, je suppose, mais qu’en est-il de la sécheresse ?) et que le nombre de réfugiés s’est tellement accru que logiquement tout le monde craint de mourir (ça ne serait déjà pas arrivé si quelqu’un avait eu la BONNE IDEE d’organiser la gestion du camp AVANT que ça ne tourne au drame). Pas de problèmes, me diriez-vous, avec les nouveaux sortilèges de Nimue (et que, théoriquement, elle est la seule à connaître). Encore une fois, non, puisqu’elle ne va JAMAIS penser à les utiliser et à la place, elle va proposer de s’emparer d’une place forte pour être à l’abri et avoir de la nourriture. L’action sera particulièrement inutile puisque ça ne fera que rappliquer TOUS les antagonistes là-bas et que, devant prendre en compte la population locale pour le siège, les réserves de la ville passent de deux mois de réserve à à peine une semaine (et je viens de me rappeler qu’elle offre au moins une semaine de ration à des prisonniers après les avoir libérer, donc, dois-je en conclure qu’ils auraient pu avoir au moins une semaine de plus ?) ! Bah, là, Nimue va forcément sauver la situation en utilisant cette fichue leçon… TOUJOURS PAS, à la place, elle décide de se sacrifier noblement en passant un marché avec les méchants et en leur donnant l’épée et sa personne pour que son peuple puisse s’enfuir sereinement. UTILISE TES POUVOIRS, CONNASSE !
Et, bien sûr, ne parlons plus de la sécheresse parce que, honnêtement, je ne vois absolument pas dans quel scénario l’explication pouvait être plausible !
Alors, dans d’autres situations, ça pourrait passer pour de la paresse d’écriture mais là, non, c’est juste que le gars n’a pas su relier correctement les deux éléments (et les trois-quatre autres qui se battent en duel derrière) pour créer une action efficace. Le plus drôle dans tout ça ? Et bien, c’est qu’il commet la bourde aussi bien dans la série que dans le livre (alors que l’équipe autour de ce projet est quand même plus grande dans la série).
Mais là où le travail d’amateur se fait le plus sentir (étonnant puisque Wheeler est quand même un producteur de séries et, s’il ne sait pas faire ça avec ses romans, je doute qu’il le fasse avec ses séries), c’est la manière dont il gère les personnages. Déjà, l’action ne les aide pas à être attachants : il se passe trop de choses, en un lapse de temps aussi court, au début, pour qu’on puisse avoir envie de les suivre. Nimue et Arthur sont notamment typiques de ce côté amateur.
Nimue, pour commencer, nous est présentée in medias res (au milieu de l’action), alors que son village crame. Alors, c’est cool de commencer in medias res, c’est généralement recommandé… mais encore faut-il savoir trouver le milieu de l’action intéressant. Là, le fait de nous faire commencer avec le massacre de son village ne nous intéresse pas parce qu’on ne sait pas qui ils sont, pourquoi on devrait être émotionnellement investi (l’absence de description n’aide vraiment pas) et surtout, on a l’impression d’être perdu donc on aimerait bien découvrir ce qui s’est passé avant. Le livre va alors commettre sa deuxième bourde en concluant son premier chapitre par des phrases bien clichées de type « Mon Dieu, tant de choses lui étaient arrivées en 24h, elle n’arrivait pas à croire que c’était possible. Qu’elle avait tout perdu aussi rapidement » (en plus, bonjour le massacre de la syntaxe). Et paf ! Les cinq chapitres suivants nous expliquent comment elle en est arrivée là ! C’est idiot ! En plus, ça aurait pu être un bon in medias res si, justement, il ne nous renvoyait pas vingt-quatre heures en arrière ! C’est le signe d’un mauvais travail, ça !
L’introduction continue à être mauvaise notamment parce que, dans la présentation du personnage de Nimue, nous avons un autre défaut : elle change de caractère toutes les deux pages. D’abord, on rencontre une jeune fille sage et avec la tête sur les épaules qui veut partir parce qu’elle est conspuée par son propre peuple puis un incident nous l’a fait découvrir comme immature, violente et rebelle (bonne nouvelle, on se demandait à quoi servait le sous-titre du roman). Elle est forcée de mauvaises grâces à une cérémonie magique où elle reçoit un grand honneur malgré elle et, têtue et parce que trois Sages lui parlent mal, elle décide de le refuser et de s’enfuir, en larmes. Plus tard, sa meilleure amie (avec qui elle s’est liée d’amitié en ne lui parlant jamais de son passé avec la magie noire, un comble que Nimue réussisse à cacher son handicap aux gens quand on sait qu’elles vivent dans un petit village) réussit à la convaincre que… sa vie n’est pas atroce sous le prétexte qu’elle reçoit un grand honneur et qu’elle a d’incroyables pouvoirs magiques (pareil, si un de tes personnages fait la remarque, c’est que tu as conscience qu’il y a un problème donc faut le régler pas continuer avec). Surtout qu’elle, la meilleure amie, à côté, est forcée… en mariage avec un mec à la mauvaise réputation ! Ah oui, effectivement, pauvre chérie que cette Nimue qui est considérée comme une sorcière auprès de son peuple qui est pourtant habitué à la magie !
Et l’inconsistance du personnage continue ainsi ! Alors qu’avant de partir, elles avaient appris que les méchants se rapprochaient dangereusement de leur village, qui était fermé jusqu’à nouvel ordre, une fois qu’il n’y a plus rien pour les retenir en ville… elles décident de rester malgré le danger qui plane sur leurs têtes et Nimue agit comme une inconsciente alors que le bon sens et ses amis lui conseillent de ne SURTOUT pas faire. Ainsi, elle s’en prend une première fois aux Paladins Rouges (mais vous comprenez, on vient de découvrir à l’aide d’une scène inutile qu’ils sont ignobles et méchants, très méchants) et s’en sort (par chance ! mais le gugusse à qui elle a voulu rendre service va probablement avoir des problèmes si les Paladins décident de retourner à son échoppe). Puis elle rencontre Arthur, avec qui elle boit une bière (et qui la soûle probablement en un rien de temps, parce que sinon, je ne sais pas comment expliquer l’entièreté de la scène suivante) et se dispute une partie de dés pipées contre des êtres peu fréquentables à qui elle manque d’échanger des faveurs sexuelles (étonnamment, d’ailleurs, aucun ne cherchera à la violer après avoir découvert qu’elle trichait) ! On découvre qu’elle est une fée, l’obligeant à s’enfuir avec Arthur et son amie fée et… après une nuit à dormir à la belle étoile (parce qu’à force de vadrouiller en ville, leur est arrivée ce qu’il ne fallait absolument pas qu’il leur arrive : elles ne peuvent plus rentrer chez elles car il se fait tard).
Donc, non seulement en une journée, il s’est passé de CES TRUCS avec Nimue, rendant le personnage au mieux inconscient et bipolaire, au pire inconsistant, que l’auteur a lui-même noté des incohérences mais en plus, on n’a toujours RIEN qui puisse nous donner envie de s’attacher à Nimue. Pire ! elle nous paraît comme une péronnelle sans cervelle qui fout le bazar plus qu’elle n’aide ! Le reste du roman nous le confirmera d’ailleurs, puisque l’action la moins néfaste qu’elle aura sur l’ensemble du récit sera quand elle flirte avec Arthur (pour vous dire le niveau !).
Arthur est aussi pas mal dans le côté mal écrit puisqu’on passe d’un mercenaire désargenté qui veut secrètement se venger de la mort de son père, à « en fait c’est l’argent qui l’intéresse puisqu’il est couvert de dettes » à un « ah, non, en fait c’est l’honneur », « non, les dettes » avant de terminer par « en fait, il a secrètement une nature solidaire ». Wheeler reconnaîtra lui-même deux incohérences à deux reprises : lorsqu’Arthur avouera que ça n’a aucun sens qu’il reste avec la folledingue qu’il a rencontre trente-six heures plus tôt et qui lui attire des ennuis vitesse V mais qu’il le fasse quand même. Puis, lorsqu’Arthur fait le coup à Nimue de « tu vois, moi, je n’ai pas d’attaches. Je ne peux pas avoir d’attaches parce que j’ai trop de soucis pour les faire vivre à quelqu’un. Moi, tu vois, je suis libre comme l’air, je me dois d’être libre comme l’air. Tu comprends, ce n’est pas toi le problème, c’est moi. Je dois partir » avant de CONCLURE AVEC LA DEMOISELLE ! Pire que ça, il bousille le moment idéal avec elle en cassant son coup trop tôt ! Et lui-même reconnaît ensuite que ça n’a aucun sens de partir comme ça alors qu’il pourrait être utile et, je ne sais pas, pécho Nimue !

Mais bon, arrêtons-nous là dans la liste des critiques. Il y en a encore trop pour que je perde mon temps à ça. Pourquoi l’avoir quand même perdu avec ce livre (et cette critique), alors ? Et bien, parce que après avoir vu la série Netflix, je n’arrivais pas à croire que ça puisse être aussi mauvais. Miller et Wheeler devaient forcément avoir reçu des contraintes particulièrement difficiles, me disais-je. Netflix est après tout parfaitement capable de ce genre de micmac (le budget était déjà ridiculement bas pour une série de ce genre). Je crois que je viens de donner la preuve que ce n’est pas le cas. En fait, paradoxalement, si Netflix a imposé des contraintes, elles ont pu être très positives sur l’ensemble de l’histoire. L’idée de base était bonne mais tout le reste était nul, principalement parce que le chargé de projet n’était pas un bon auteur.
En fait, la lecture m’a peut-être porté à réflexion certains des propos que j’avais tenus dans une critique précédente. Parfois j’étais trop méchante, parfois j’étais trop gentille. Par exemple, quand je disais que c’était une relecture de la légende arthurienne convenable, j’avais tort : elle est absolument nulle. Mais quand je disais que les personnages étaient inconsistants et leurs actions illogiques, j’exagérais clairement : les acteurs arrivaient à donner une prestance, un attachement et une meilleure logique à leurs personnages que ce roman.
En fait, la série est parfois meilleure que le roman pour sa capacité à développer certaines péripéties (qu’elle modifie parfois carrément, pour le meilleur mais aussi pour le pire) d’une autre manière, d’une meilleure manière. Bon, parfois il faut clairement avoir lu le livre pour comprendre des pans entiers de ce qu’on a sous les yeux (et oui, les gars essayaient quand même de vendre leur livre en même temps que la série !) mais… disons que, si je devais conseiller l’un de ces deux supports (bon, en vrai, je vous conseille de ne regarder ni l’un, ni l’autre), la série sortirait probablement gagnante, parce que, dès deux, elle reste celle avec le propos le plus développé et cohérent (pour vous dire !).
Dans l’ensemble, j’aimerais conclure en disant que ça reste clairement à un niveau adolescent mais… honnêtement, je pense que ce serait insulter les adolescents que de laisser sous-entendre qu’ils sont assez stupides pour lire ce genre d’Héroic Fantasy.

PS : par contre, ils auraient sincèrement dû garder l’ambiguïté ethnique de Nimue qui, bien que blonde dans le livre, était probablement noire (le surnom de son clan est « les Danseurs du Soleil » et, il y a un moment, s’ils n’ont aucun lien métaphorique avec le ciel, ça aurait été bien qu’ils en aient un physique). Bien que j’apprécie le casting de la série, ça aurait eu plus d’impacts si la communauté fée était d’origine ethnique diverse (plus qu’elle ne l’est déjà, je veux dire).
Re-PS: la construction de l'univers est tellement nulle qu'elle se ressent dans les prénoms des personnages. Dans le village de Nimue, nous avons des "Gustave", "Lucien", "Josse" ou encore "Lénore", qui ne font personnellement pas très féériques. D'autres noms sans aucune excentricité (ou une pas énorme aux oreilles d'une française, mais peut-être d'un américain...) apparaissent par-ci, par-là (la mère d'Uther s'appelle Lunette, en français comme en anglais), jusqu'à l'horreur finale: un garçon d'origine viking s'appelle... Dagmar ! Alors "Dagmar", faut pas chercher bien loin pour découvrir que c'est un nom d'origine scandinave (pour une fois qu'ils ont la bonne origine ethnique, profitons-en) EXCLUSIVEMENT FEMININ ! Bonjour, la recherche approfondie des noms !

Créée

le 27 févr. 2023

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