Vus et revus en 2020

Annotation :

Honnêtement ça va je m'attendais à pire. Enfin les 3/4 du film sont juste nul, mais la fin est véritablement à chier. Les effets spéciaux ont un effet physique bizarre sur moi. Ils ne sont pas juste moches à regarder mais ils me mettent vraiment mal à l'aise j'arrive pas a l'expliquer.
(Revisionnage je précise, j'avais déjà mis 3 à la base)

Annotation :

J’ai juste détesté.
« Tu t’attendais à quoi connard ? » me direz-vous (ne le faites pas svp).

Autant j’arrivais à avoir de la sympathie pour Paul W.S. Anderson qui tentait tant bien que mal de faire des choses à la fois agréables à regarder et à suivre dans les précédents RE (j’ai bien dit « tentait », même si c’était pourri je reconnaissais l’effort), autant là j’ai l’impression qu’Afterlife est un sacré tournant dans la saga Resident Evil.
Je n’arrive très sincèrement pas à savoir s’il s’agit là d’un excès de confiance suite aux succès (financiers) des précédents films ou si Anderson a souffert de ce que j’appellerai le syndrome « Sharknado ». A savoir : « je sais que je n’ai aucun talent, mes films sont nuls donc azy je vais faire des faux nanars et les randoms diront ‘RE ? haha c’est con mais j’aime bien’. »
A ce stade, si vraiment il fallait choisir je partirai pour la première option.

J’entends par là que je n’ai pas retrouvé « l’effort ou l’envie de bien faire » des précédents films. Anderson savait que ses effets n’étaient franchement pas oufs mais j’avais l’impression qu’il essayait toujours de rattraper ça par des cadrages sympas, ou des plans assez esthétisés.

Ici TOUT est à chier, tout est dans la surenchère et le « toujours plus ». Tout doit être nanardesquement badass même si pour cela on ne peut plus se cacher de pomper et repomper des scènes d’autres films. Ici la plus grosse victime est Matrix (enfin victime, les Wachowski doivent s’en battre allègrement les couilles). Et RIEN ne vaut le coup d’œil. Même les mecs sur Twitch font de meilleures incrustations avec leur fond vert.

Le combat final est juste affligeant. Honnêtement c’est lui qui m’a vraiment amené à me questionner sur les intentions d’Anderson. Il est moche, inintéressant et surtout illisible.
Le rythme des combats est incroyablement frustrant, l’action ne colle jamais avec la musique (musique oui mais ¾ du temps c’est juste du bruit promis). Soit l’action s’accélère inutilement soit elle se ralentit tout aussi subitement et commence à durer des plombes putain.

Je n’aime pas tirer sur l’ambulance mais je sais aussi reconnaitre une merde quand j’en vois une.

Annotation :

Le propos porte principalement sur le besoin d’exister en grandissant magnifiquement bien mis en scène au travers d’une bande de jeunes skaters paumés des années 90.
Les amateurs auront certainement remarqué les similitudes entre cette bande de skaters et les Z-Boys qui ont fait du skate ce qu’il est aujourd’hui.
Olan Prennat la star d’Instagram est le portrait craché de Tony Alva et le personnage principal « Sunburn » semble emprunter le même parcours que l’Original Seed et regretté Jay Adams.

Le film n’est pas long mais mon Dieu qu’il est intense. Tout y passe, du mal-être d’ados à la famille brisée en passant par les premières soirées, premières rencontres jusqu’à ces moments légers entre potes qui semblent vides sur le moment mais qui résonneront toute une vie.

Certains moments sont simplement incroyables tellement ils sonnent juste et vous font même vous rappeler quelques instants ce que c’était d’avoir ~15 ans.

Putain Jonah Hill distributeur officiel de fan service pour les 90’s.