Vus et revus en 2019 : les courts-métrages

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Revu le 1er janvier :

Un court-métrage très réussi, ce qui n'a rien de surprenant de la part des studios à la lampe, dans lequel Domee Shi montre qu'elle a parfaitement saisi ce qui fait l'essence de la filmographie Pixar. Tour-à-tour drôle et émouvant, toujours d'une extrême sensibilité, ce court-métrage nous propose de magnifiques leçons sur la vie, la famille, l'éducation, le temps qui passe... Tout ça en 6 minutes, oui. Chapeau l'artiste !

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Vu le 15 janvier :

un court-métrage signé Dreamworks sympathique comme tout, mais qui ne va malheureusement guère plus loin. N'est pas Pixar qui veut, et ce court-métrage ne diffuse pas beaucoup de sentiments. Humour rudimentaire, absence d'émotion, personnages pas très attachants... Bref, pas un monument du genre.
Là où, revanche, Bilby convainc parfaitement, c'est au niveau de son animation. Si Bilby n'a rien à raconter, il le raconte merveilleusement bien, et au gré de la (comme souvent) belle partition de Benjamin Wallfisch, on se laisse porter par cette atmosphère d'une beauté absolue. Dommage que le fond ne suive pas, mais ça reste 8 minutes bien plus convaincantes que tout ce que Dreamworks a fait ces dernières années sur grand écran...

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Vu le 4 février :

Premier court-métrage des "Pixar Sparkshorts", série de courts-métrages créés par de jeunes artistes de chez Pixar, "Purl" ne convainc pas vraiment. Visuellement réussi, le court-métrage n'a rien d'autre à proposer que sur le plan visuel. La faute à un point de départ bien trop rocambolesque que rien ne vient jamais justifier. La faute aussi à des dialogues trop bavards, qui enlèvent au court-métrage la délicatesse qu'il aurait pu avoir s'il avait été muet. Bref, pas une catastrophe non plus, mais rien de très incontournable. Espérons que la suite relèvera le niveau...

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Vu le 11 février :

Deuxième Pixar Sparkshorts après le raté Purl (voir ci-dessous),ce court-métrage tient bien mieux la route. Déjà parce que c'est muet, et c'est là que Pixar réussit le mieux, puisqu'il faut dès lors tout faire passer par l'image. Et ça fonctionne bien.
L'univers imaginé est simple mais bien pensé, graphiquement très convaincant, et on s'attache assez facilement aux deux robots qui rêvent de liberté. Evidemment, ce sera difficile de ne pas penser à Wall-e, mais le court-métrage a quand même sa propre identité, et visuellement, c'est (forcément) magnifique. Bref, malgré un scénario un peu convenu qui aurait gagné à avoir plus d'humour et un ou deux rebondissements en plus, ça reste plutôt prometteur.

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Vu le 18 février :

dans la lignée des deux précédents Pixar Sparkshorts, celui-ci est un court-métrage au potentiel élevé, mais dont la force se dilue un peu dans la mise en oeuvre. L'attachement entre deux animaux différents est assez bien ébauché, agrémenté d'un degré de violence plus élevé que dans les oeuvres du même genre, mais manque trop d'originalité pour marquer complètement, Disney nous ayant offert le même genre d'histoire avec un résultat mille fois plus réussi.
Il n'empêche que ça reste du beau travail pour une artiste en formation, et qu'il y a là un potentiel certain.

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Vu le 30 mars :

un court-métrage d'épouvante plutôt réussi où, dans la lignée d'un "It follows" (lien accentué par la présence de Maika Monroe), l'épouvante n'existe pas pour elle-même, mais est mise au service d'un message. Message relativement intéressant, quoique déjà vu et entendu, sur la solitude, le couple, l'ambivalence de l'être humain, la peur de sortir du quotidien, etc...
Ce qui est dommage, c'est que le format du film est trop court. La mise en place de l'intrigue et la découverte du personnage principal fonctionnent, mais les scènes d'épouvante sont réduites à un temps beaucoup trop court. Ce court-métrage aurait pu durer cinq bonnes minutes de plus sans dommage.
Mais bon, c'est bien mis en scène et même si la tension est faible, elle existe quand même, donc ça reste très efficace en tant qu'exercice de style. Il aurait juste fallu rallonger un peu et surtout diminuer considérablement la voix off envahissante.

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Vu le 31 mars :

Un court-métrage intéressant, à l'atmosphère réussie grâce à une bonne mise en scène. La montée de la tension est plutôt bien maîtrisée, quoiqu'elle aurait largement pu monter plus haut : tel quel, le climax est un peu faiblard et c'est dommage, parce que toute la partie sur l'hésitation de l'héroïne (est-ce qu'elle imagine tout ou non ?) est assez bonne, même si on l'a déjà vue mille fois ailleurs. Beth Grant et Sharon Lawrence sont toutes deux excellentes, et puis on a une petite apparition de Robert Forster en prime, alors il y a de quoi être indulgent.

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Vu le 31 mars :

Une super ambiance, un super point de départ, une super tension... Tout fonctionne à merveille dans ce court-métrage, sauf... la durée. En 10 minutes, Will Bakke réussit parfaitement à construire un excellent suspense, on veut coûte que coûte en savoir plus. Sauf qu'on n'en saura jamais plus. Aucune fin, aucune véritable chute, et aucun début d'explication : c'est un peu dur de nous laisser sur notre fin comme ça. Après, ça reste un bon exercice de style, mais il manque un gros quelque chose, on a trop l'impression que ça n'est pas fini...

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Vu le 31 mars :

Cette fois, c'est un quasi sans-faute ! Ce n'est certes pas LE court-métrage du siècle, et il manque un peu de surprise ou d'une fin plus cruelle, mais ça fonctionne très bien. Le décalage constaté par le héros entre ce que montre la vidéosurveillance et la réalité rend le spectateur aussi paranoïaque que lui, et la tension est permanente du début à la fin du court-métrage. Très classique, mais aussi terriblement efficace.

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Vu le 1er avril :

Aucun intérêt... Mise en scène plate malgré quelques idées intéressantes, scénario d'une prévisibilité totale, vision éléphantesque de l'opposition entre le fanatisme religieux et l'homosexualité, pas grand-chose à sauver de ce court-métrage.

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Vu le 1er avril :

Un excellent court-métrage, parfaitement mis en scène, qui met en place un scénario assez intrigant (quoique finalement plutôt inconsistant) et distille une atmosphère paranoïaque extrêmement réussie et très immersive... Iain Tucker est vraiment très bon, et les autres acteurs se défendent bien.
Quant au message du film, on bascule plus dans les banalités habituelles sur l'Amérique de Trump, mais ça reste délivré assez intelligemment et de manière plutôt discrète. Rien de fondamentalement malhonnête, donc, mais rien de très original. C'est surtout que la fin est assez attendue, mais bon, elle fonctionne très bien quand même.

En tous cas, j'espère que le réalisateur ira au bout de son intention d'en faire un long-métrage pour le cinéma (en étoffant un peu plus le scénario), il y a là un gros potentiel !

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Vu le 3 mai :

un court-métrage plutôt sympathique, qui pose en 4 minutes une belle ambiance, mais peine à construire un scénario vraiment solide, du fait de sa courte durée. Les acteurs sont bons, les effets spéciaux réussis, les créatures répugnantes à souhait : le tout fonctionne, malgré une chute un peu attendue. Manque la petite étincelle qui aurait pu rendre ce court-métrage inoubliable.

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Revu le 21 juin :

Un excellent supplément à Toy Story 3, qui permet de se familiariser un peu avec Bonnie et ses jouets (càd M. Labrosse seulement, ici), et de découvrir la nouvelle vie de nos jouets préférés.
En créant un pastiche de film d'horreur avec des jouets (ce qui est finalement un leitmotiv de la saga), Pixar nous offre une pépite cinéphile, remplie d'hommage en tous genres à Psychose, Alien ou Jurassic Park... Jouissif !
Le scénario est très bien trouvé, quoique pas très original, mais efficace, et en 20 minutes, ils arrivent à creuser juste ce qu'il faut la psychologie d'un personnage (ici, Jessie) pour que ça ne vire pas à l'exercice de style basique et sans fond.
A souligner une excellente BO de Michael Giacchino, c'est presque dommage qu'il ne soit pas le compositeur de la saga, tiens...

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Revu le 21 juin :

Ah non, mais rien à faire, je le trouve toujours aussi magnifique, ce court-métrage...
Alors certes, l'humour est un peu inégal, plus que dans la saga officielle, mais enfin, rien de catastrophique non plus. Le scénario, lui, est prodigieux. Réussir à faire tenir tout ça en 20 minutes, c'est brillant...
Comme dans Angoisse au motel, on assiste à une belle évolution d'un personnage, cette fois Trixie, et un autre, nouveau. Une évolution vraiment très belle qui culmine dans une séquence finale qui nous fait du grand Pixar. Evidemment trop courte, car soumise au format des 20 minutes, mais vraiment magnifique : une petite pointe d'émotion, beaucoup de poésie et un message fort font que, malgré quelques scènes un peu en-dessous du niveau habituel de Pixar (quoique), ce court-métrage reste à mes yeux un des meilleurs que le studio ait produit.

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Vu le 27 juin :

un court-métrage très abouti, qui n'a pas vraiment de scénario, mais nous propose une odyssée simple et haute en couleurs. Alors on ne sait pas trop si la scène finale est censée être surprenante ou pas, étant donné qu'on l'avait deviné dès le début, mais à part ça, c'est un bel exercice de style, à la fois épique et poétique. Une réussite.

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Vu le 28 juin :

Un joli court-métrage, visuellement assez convaincant, et avec un fond intéressant. Le récit aurait toutefois mérité d'être soit plus développé, soit de s'appuyer sur un humour plus prononcé. Il n'empêche que c'est un bel exercice de style.

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Vu le 28 juin :

Un court-métrage très amusant, qui aurait gagné à prendre un peu plus son temps. Mais le principe est très drôle, le personnage de la mort presque attachant dans ses échecs répétés (si, si ^^), et visuellement, c'est très correct. La musique, en revanche, est complètement à côté de la plaque.

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Vu le 28 juin :

Un autre court-métrage sympathique, dans la lignée du précédent, mais un petit peu plus abouti. Cette fois, la musique colle bien à l'ambiance, et le concept est relativement bien exploité. C'est pas du Pixar, mais ça reste très honorable.

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Vu le 28 juin :

Un court-métrage intéressant sur la solitude, la déprime et l'alcoolisme. Le problème, c'est que, comme beaucoup d'oeuvres sur la déprime, le film devient à son tour déprimant, malgré la lueur d'espoir qu'il essaye d'instaurer. Le scénario reste bon, et l'hommage à Sterling Hayden est réussi.

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Vu le 28 juin :

Un très joli court-métrage en stop-motion, qui réussit à toucher en 5 minutes, en nous parlant du cycle de la vie, de la transmission et du processus de création artistique. Pas très fan du design des poupées, mais en revanche, visuellement, c'est très fluide, et la musique est magnifique.

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Vu le 28 juin :

Il y a de l'idée, mais les réalisateurs ne transforment jamais l'essai. On ne comprend pas bien où l'histoire veut nous emmener, quel est son but. L'ambiance est intéressante et la menace pas mal suggérée, mais le court-métrage manque singulièrement de force pour atteindre sa cible.

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Vu le 28 juin :

Un excellent court-métrage, qui sait faire froid dans le dos, sans avoir recours à du grand-guignol. Alors c'est du très classique : peurs d'enfants, clown maléfique, créatures rôdant la nuit dans le couloir, etc... Mais c'est très efficace grâce à une excellente mise en scène, et un refus du jumpscare facile (quoique la scène finale est méchante, quand même). Une petite réussite.

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Vu le 30 juin :

Un court-métrage très sympathique, mais auquel il manque un petit quelque chose pour convaincre tout-à-fait. Le principe est génial, et donne des scènes parfois hilarantes, mais l'ensemble manque de liant. Au bout d'un moment, ça tourne un peu en rond, et le court-métrage pâtit de l'absence de scénario. Avec un vrai scénario, ç'aurait pu être un petit chef-d'oeuvre, vu l'hallucinant casting vocal... Mais bon, ça reste éminemment sympathique à voir, ça rend un bel hommage aux comédiens de doublage, et ça fait un gros quelque chose d'entendre Patrick Béthune et Pierre Hatet pour la dernière fois...

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Vu le 30 juin :

Mouais, c'est pas catastrophique, il y a de l'idée, mais c'est trop long et somme toute assez plat... La mise en scène aurait méritée d'être plus léchée, et le scénario bien plus tendu, comme un film d'épouvante. Là, on se retrouve juste avec un thriller fantastique bien trop classique pour tenter de surprendre. Après, il y a rien de détestable non plus, c'est juste plat.

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Vu le 9 juillet :

Mouais bon, le scénario est vraiment juste prétexte à instaurer une belle ambiance.
Dommage, en un quart d'heure, on a le temps d'installer des personnages, un élément déclencheur, des péripéties, une conclusion... Bon, il y a à peu près tout ça, sauf le plus important : une conclusion.
Il s'agit là d'une première réalisation, donc on ne s'attend pas à y voir des gros moyens, mais justement, le top du top aurait été de se rattraper avec un scénario et surtout une chute surprenante. Là, c'est mille fois trop balisé. C'est voulu, ce côté BD, qui réutilise tous les clichés déjà vus ailleurs, l'hommage à un siècle de SF est plutôt sympa, mais n'a rien de novateur.
En revanche, la direction artistique est vraiment belle : photographie, jeux de lumière, acteurs (Thomas Cousseau, de quoi ravir tous les fans de Kaamelott), musique... Là, pas grand-chose à reprocher. Avec un budget pareil, c'est énorme d'avoir su le dépasser pour nous offrir quelque chose de visuellement aussi convaincant. Dommage que le scénario ne suive pas...

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Vu le 8 août :

Vu en concert, avec un petit ensemble de cordes qui faisait la musique, à partir de morceaux existants. Excellent, vraiment bien fait, avec sobriété et malice, sans jamais trahir l'esprit de Keaton. Quant au court-métrage lui-même, bien évidemment, c'est du Keaton, donc à la fois drôle et techniquement virtuose ! Quelques légers temps morts, mais ça reste du très bon.

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Vu le 13 août :

Un joli conte féérique, mais comme trop souvent dans ces courts-métrages d'école, le scénario est inexistant. C'est dommage parce qu'en termes d'ambiance et de beauté graphique, tout est (presque) là. Evidemment, les CGI sont imparfaits, notamment au niveau des visages, mais l'ensemble est très prometteur. La musique d'Alfredo Sirica est sans nul doute l'élément le plus réussi du court-métrage.

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Vu le 14 août :

Difficile de trouver beaucoup d'originalité dans ce court-métrage, mais le scénario n'en est pas moins très correctement écrit, et l'aspect visuel très soigné. De quoi y trouver son plaisir, même si on s'attend au twist...

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Vu le 14 août :

Alors là, faut avouer, c'est tellement la même chose que La Forme de l'eau qu'on en vient à se demander si, vraiment, del Toro n'avait pas entendu parler de ce court-métrage avant son film...
En tous cas, indépendamment de l'extrême parenté entre les deux oeuvres, le court-métrage est aussi réussi à son échelle que le long-métrage. C'est bien mis en scène, poétique et tout ce qu'il faut pour faire rêver.

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Vu le 28 août :

Un excellent court-métrage, qui réussit plutôt bien à égarer son spectateur, même si on se doute de certains éléments légèrement avant qu'ils n'arrivent. L'avantage du format 12 mn étant que le récit étant plus compressé, on a quand même moins le temps d'éventer les différents rebondissements, ce qui permet au retournement final de conserver toute son efficacité. Une mise en scène très réussie et des acteurs excellents achèvent de faire de ce court-métrage une petite pépite.