Vu, visionné, et vaguement commenté en 2023

Annotation :

L'amitié, cet inconfortable désespoir. Absurde et brillant, des nuages irlandais à l'interprétation des acteurs. De Jenny l'âne dont la carrière cinématographique s'arrête là ( si on en croit le discours de remerciement du gars Farrell après la réception de je-ne-sais-quel-prix, je-ne-sais-où ) aux dialogues coupés au couteau pour les patates, de ce si sombre sentiment de solitude retranscrit pile/poil à la magnifique photographie.

Bravo Martin.

Annotation :

Just noise, white noise.
Just noise, white noise.

Annotation :

Pas mieux niveau A new Hope, depuis la guerre des étoiles. L'histoire est - forcément - plus belle que le film, un peu trop étroit/facile pour cette aventure c'est l'aventure, mais lorsqu'on ressort d'un film avec l'idée de prendre des cours de natation, est-ce qu'il faut demander plus ?

Annotation :

Lu sur internet : "Si l’on mesure la réussite d’un film à la peinture de ses « méchants », il faut convenir que Sorogoyen a ici frappé assez fort.". Pas mieux, balle au centre. Tendue l'entreprise.

Annotation :

Typiquement le genre de film qu'on te survend lors d'un apéro aviné.

Annotation :

Guy Ritchie en mode mi-molle, faudrait voir pour reprendre la drogue monsieur, que celà claque un peu. J'aurais du mettre 5.

Annotation :

Les enfants des autres finissent mal en général, Virginie Efira s'en sortira. This is real life bien comme il faut lors des meilleures passages ( la scène de sortie du train / celle de la discussion entre Efira et son Julio Iglesias sur le thème, mais c'est moi qui m'adapte ), pourquoi donc en rajouter ?

Et bien pour l'argent, et les bravos.

De toute façon, cela manque de ninjas. C'est bien sympa la vraie vie, mais c'est pas ça qui va nous faire rêver.

Annotation :

- Tu m'avais pas dit que tu savais pas lire ?
- Peut-être, mais je regarde les images et c'est beau

Annotation :

Plus contemporain, tu te tapes un acouphène. Le nouveau monde versus le vieux monde où personne n'en sort grandi. Sauf l'interprétation majestueux de dame Blanchet et la mise en scène implacable. C'est pas l'atterrissage qui compte, c'est la chute. Sur le béton qui recouvre nos illusions.

Annotation :

( Nanardland, ich liebe dich ). Première incursion dans l'univers Nanardland de l'année, au programme un film de vengeance moche qui surfe sur des liens troubles entre une frère et une soeur, qui aiment un peu trop les scènes de sorties de piscine.

Magic Moment : La réutilisation de la chanson principale du film, qui a sans doute dû couter le trois quart du budget, dans ABSOLUMENT toutes les scènes du bouzard. J'ai d'ailleurs adopté le concept à ma vie de toutes les jours, quel plaisir de manger ses croissants du matin ou de classer mes factures d'assurance avec dans les oreilles un type qui hurle WHITE FIRE ! WHITE FIRE ! sur des nappes d'un vieux clavier casio.

WHITE FIRE !!!

Annotation :

M3GAN c'est un peu, ces noëls d'enfance où tu demandais un jeu vidéo nintendo à tes parents, et qu'au lieu de te prendre Super Mario 2, ils se ramenaient avec Ice Climber.

Annotation :

Qu'il est difficile d'aimer ces films où le personnage principal est imbuvable, peut importe si cela découle du scénario, de l'histoire en elle-même, du projet, du chemin ( face au vent ). Peut-importe si c'est bien écrit. Peut-importe si la réalisation, si tout est délicat au possible, faut tout de même se taper deux heures avec qqun de bien relou et personne à besoin de ça.

Vous connaissez les vie des gens, mon vieux ? Les gens sont fatigués. Ils ont pas besoin de ça.

Annotation :

( Nanardland, ich liebe dich ). Pas trop de bol pour ce petit village des landes, va falloir se débrouiller avec un tueur en série difforme et nazi ( oui, ça existe ), une momie ( normal ), le cheval du diable qui galope dans les prés ( ok ) et un bateau pirate zombie ( goonies never dies ), mais si on a appris une chose des années 80, c'est que rien n'est impossible pour l'automobiliste qui y tombe en panne. Le coeur pure, les météores de Pégase et toussa.

Magic Moment : La scène d'ouverture où pendant 20 minutes, ledit tueur en série difforme et nazi dézingue passant sur passant, et cerise sur le gâteau essaie de dissimuler les corps. Gars, tu ressembles à une version avant relooking Christina Cordura d'Elephant Man, vêtu d'un uniforme nazi et communique en braillant des onomatopées à qui veut les entendre, t'embêtes pas avec ça, on sait bien chez qui on va aller toquer pour demander des comptes rapport aux 402 disparitions dans la région.

Annotation :

Claque.

Enfin plutôt, bagarre au couteau dans une tranchée pour un souffle de plus. A l'ouest, rien de nouveau malheureusement. Hop, Galaque-Tusse d'or du meilleur film de l'année, déjà en février.

Annotation :

Cours, Baby Ruby, cours ! Ta maman ( chérie ) se tape un méchant post-partum en monde mise en scène de film d'horreur. Entre deux pertes d'eau. Intense, coupé au couteau de cuisine, Noémie Merlant comme toujours impeccable.

Annotation :

( Revisionnage ). Coeur Noémie Merlant. Allumer le feu.

Annotation :

( Nanardland, ich liebe dich ). Programme ? Une version de réalité augmentée ( donc boring ) de Délivrance, sublimée par un doublage français en mode discussion à la piscine du camping après douze pastis.

Magic moment : https://www.youtube.com/watch?v=Z1hh9bhwUh8

Annotation :

Pas terminé. Je ne saurais jamais si ce défilement de clichés se transforme en quoi que ce soit d'un minimum pertinent ou drôle, et surtout dans quelle tenue d'hipster récupéré par l'ogre Gucci, Jonah Hill se présentera durant la dernière scène ou à n'en pas douter, tout le monde se prendra dans les bras comme nous avions pu le faire, lors de la victoire de Nolwenn durant la finale de la Star Academy 2.

Annotation :

- "Toc, Toc"
- C'est qui, c'est la noiraude ?
- Non, c'est Dave Bautista, faut que je vous parle

Meilleure sortie ever pour l'ancien gentleman lutteur qui porte un chouette film, tout en tension, tout en semi-hauteur, sur ses grosses épaules huilées. Beau retour pour Shyamalan, qui était pas vraiment parti d'ailleurs. 7/10, mérité.

Annotation :

Sérieusement, quelqu'un va me faire croire qu'il y'a un type qui a un moment donné, dans un grand bureau américain, à validé le design de MODOK ? Le truc, on dirait qu'il est fait par un gamin de 11 ans sur un vieux Nokia 3310 avec l'éditeur de photo. Et pas un gamin particulièrement brillant hein. Si il fallait une preuve qu'ils n'essaient même plus, n'allons pas chercher plus loin, c'est la grosse tête de MODOK.

Misère.

Les éditions Lug, méritent pas ça.

Annotation :

( Revisionnage ). Pas matière à changement, toujours aussi enlevé. Toujours aussi frais. Tu as pas changé. COEUR SUR TOUT LES PERSONNAGES.

Annotation :

"Salut, j'ai huit secondes pour vous dire que Mad Heidi, c'est de la dynamique". Massacre à l'Emmental pour ce film d'horreur/revenge rigolo, qui revisite tout les clichés Suisse possibles. La Swissploitation existe, et c'est déjà un petit miracle qui mérite le visionnage et le +1 sur feu MadMoviesleforum.

Annotation :

( Nanardland, ich liebe dich ). Les samouraïs c'était mieux avant.

Magic Moment : Grosse, grosse hésitation entre le montage du film que ne renierait pas un Gilbert Montagné après 12 kilos de champignons hallucinogène, la folie capillaire du héro ou le jeu d'acteur de son coéquipier.

Annotation :

( Nanardland, ich liebe dich ). J'apprends grâce à ce film, le concept du deux en un. C'est à dire le fait de découper un film, d'en prendre une partie de ses scènes puis d'en rajouter de nouvelles - dont certaines censées créer un lien - afin d'en faire un tout nouveau, le tout en refaisant le doublage.

Et bien laissez-moi vous dire que cela se voit.

Magic Moment : Il y'a un monsieur très sérieux, qui passe des coups de fil tout autant sérieux avec un gros téléphone à l'effigie de Garfield, le chat orange. Après, il y'a aussi un autre monsieur tout aussi sérieux, qui se balade avec la coupe de cheveux du Dr. Gori de Spectreman, et ça lorsqu'on est un assassin ninja, à quelque part cela touche au sublime.

Annotation :

( Nanardland, ich liebe dich ). Moralité, si il en fallait une, du bouzard. L'abus de drogue, vous transforme en dindon géant un brin revanchard. Ce qui soit-dit en passant ne semble pas perturber plus que cela l'entourage du personnage principal à qui il arrive cette mutation. C'est sans doute ça aussi, les seventies.

Magic Moment : Après sa transformation en dindon géant, notre héro retourne chez sa belle où s'en suit un dialogue fantastique, sur le futur du couple et l'éventuelle descendance.

Annotation :

Si loin, si proche. Désabusé et désenchanté, Matthieu quitte le monde moderne pour la forêt. Ses proches, tout autant désabusés et désenchantés vont-ils devoir eux aussi s'en remettre à de grandes solutions pour retrouver l'envie d'avoir envie ? Chouette film de réflexion sur les petits riens, bien portés par une galerie de personnages et d'acteurs rocambolesques.

Annotation :

( Revisionnage ) Madeleine de Schtroumpfs.

Annotation :

Boulversifiant. C'est écrit en gros sur l'affiche, et si c'est écrit en gros sur l'affiche, aucune raison d'en douter.

Annotation :

Beaucoup de grognements d'ours pour pas grande chose. Une bonne idée, une bande annonce qui déboite un minimum. Certains films devraient se contenter d'être des sketchs pour Saturday Night Live. On s'en porterait tous mieux.

*bruit d'ours constipé*

Annotation :

Soleil immonde et chips paprika. Pas mieux. Pas moins bien, que la série original. Luther fait son Luther.