Cover Voyage au sein des tops 10 filmiques (éclaireurs)

Voyage au sein des tops 10 filmiques (éclaireurs)

En tant que bon membre de sens critique, il m'est venu une idée, certes peu originale mais plus difficile à entreprendre qu'il n'y parait : regarder tous les films que je n'ai pas encore vu au sein du top 10 filmique de mes chers éclaireurs. Sonder ce que les sages ont adulé.

Un voyage ...

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Liste de

60 films

créee il y a presque 9 ans · modifiée il y a plus d’un an

Autant en emporte le vent
7.1

Autant en emporte le vent (1939)

Gone with the Wind

3 h 58 min. Sortie : 20 mai 1950 (France). Drame, Historique, Romance

Film de Victor Fleming

Westmat a mis 5/10.

Annotation :

Top 2 - Blig

Premier film qui entame mon voyage au sein des tops 10 filmiques de mes éclaireurs, et nous commençons fort avec le gargantuesque "Autant en emporte le vent".

Le film ne m'a pas transporté un instant, et je n'ai réussi à éprouvé aucune sympathie pour Scarlett. Seul reste le rôle de Gabe, clairvoyant.
Mais ce film reste un monument, dans sa photographie, dans sa grandeur, dans ses tableaux manichéens mais rêveurs. Je dois avouer ne pouvoir rester insensible aux jeux de lumières magnifiques qui parsèment le film.

Une note dure qui reflète mon ressenti, mais a mettre en perspective.

La Fille de Ryan
8

La Fille de Ryan (1970)

Ryan's Daughter

3 h 26 min. Sortie : 23 décembre 1970 (France). Drame, Romance

Film de David Lean

Westmat a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Top 1 - Aurea

Un chef d'oeuvre :
-> Critique

Conan le Barbare
6.9

Conan le Barbare (1982)

Conan the Barbarian

2 h 09 min. Sortie : 7 avril 1982 (France). Fantasy, Aventure

Film de John Milius

Westmat a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Top 10 - Djee VanCleef / Top 8 - Gand-Alf

Conan le barbare était pour moi, l'archétype du film bourrin des années 80. Comme chez de nombreuses personnes, c'est cette fausse image du film qui s'était immiscé dans ma tête. Ce qui me troublait cependant c'était les notes bien trop hautes de mes éclaireurs. Quelle ne fut pas mon erreur.

Conan est avant tout un film lyrique, sur le fanatisme, la famille, l'amour, etc.
Il est-ce-que l'heroic fantasy peut proposer de meilleur. Sa bande originale est à tomber, et sa direction artistique est à saluer. Une réelle surprise, muée par les silences, les grands espaces, les sorciers et les temples, perdus aux confins d’une époque révolue.

Certains l'aiment chaud !
7.9

Certains l'aiment chaud ! (1959)

Some Like It Hot

2 h 01 min. Sortie : 9 septembre 1959 (France). Comédie, Romance, Gangster

Film de Billy Wilder

Westmat a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Top 4 - Blig

Billy Wilder fait encore ici des merveilles.

"Certains l'aiment chaud" est une comédie intelligente, inventive, originale, osée qui fourmille de gags et de dialogues ingénieux.
La prestation de Tony Curtis et Jack Lemmon est à saluer, et Marilyn Monroe brûle la pellicule par son charme.

Et que dire de cette fin culte :
"You don't understand Osgood! Arf...I'm a man!"
"Well, nobody's perfect."

Un bijou.

La Foule
8.1

La Foule (1928)

The Crowd

1 h 38 min. Sortie : 18 février 1928 (États-Unis). Drame, Romance, Muet

Film de King Vidor

Westmat a mis 7/10.

Annotation :

Top 4 - Aurea

Une critique mélancolique de "L'american way of life" où les rêves d'un jeune garçon côtoie le tragique de la vie.
Une réflexion intéressante de la condition humaine, ou chaque individu, malgré ses désirs de faire la différence, n'est jamais mieux qu'entouré de la foule, de ses êtres chers si propre à la vie.
L'humain est une communauté, il créer ses émotions, ses interactions, et sans lui il n'est rien.

"L'extraordinaire est dans l'ordinaire" dit le Dalaï Lama et ce film nous le rappel.

Sur la route de Madison
7.6

Sur la route de Madison (1995)

The Bridges of Madison County

2 h 15 min. Sortie : 6 septembre 1995 (France). Drame, Romance

Film de Clint Eastwood

Westmat a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Top 6 - Amethyste

Une romance pleine de maturité :
-> Critique

L'Ombre d'un homme
8.1

L'Ombre d'un homme (1951)

The Browning Version

1 h 30 min. Sortie : 19 juin 1951 (France). Drame

Film de Anthony Asquith

Westmat a mis 8/10.

Annotation :

Top 5 - Aurea

Après le visionnage j'ai tout d'abord été perplexe devant ce que je venais d'assister. Le film ne pose pas son héros de prime abord nous laissant deviner petit à petit l'ombre qui arpente les couloirs de ce collège anglais. Cela laisse au film dans sa première partie une sensation de flottement, comme si nous aussi, nous errerions avec ce professeur désabusé par la vie.

C'est dans sa seconde moitié que le film prend toute son ampleur à l'image de deux scènes, exposant les fissures et les rêves d'un homme plein de passion, mais incapable de transmettre celle-ci.

Le film nous rappelle avec subtilité que derrière chaque homme et femme, quel qu'il soit, il y a autre chose que cette façade froide usée par le temps. Et qu'il y a toujours une voie vers l'humilité, le pardon et la consécration.

Mention spécial à Michael Redgrave, qui respire la classe nécessaire à son personnage et nous fait ressentir toute la gravité de sa condition et de sa rédemption.

La Ligne rouge
7.7

La Ligne rouge (1998)

The Thin Red Line

2 h 50 min. Sortie : 24 février 1999 (France). Guerre, Drame

Film de Terrence Malick

Westmat a mis 10/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Top 7 - Takeshi29 / Top 10 - Aurea

A voir.
-> Critique

Chaînes conjugales
7.8

Chaînes conjugales (1949)

A Letter to Three Wives

1 h 43 min. Sortie : 30 novembre 1949 (France). Drame, Romance, Comédie romantique

Film de Joseph L. Mankiewicz

Westmat a mis 7/10.

Annotation :

Top 9 - Aurea

Petite déception de ce côté. "A letter to three wives" narre les péripéties conjugales d'un triolet de bourgeoises.

Dû au film ou à l'environnement, je dois avouer ne pas avoir pu "rentrer" dans ce film bien que je m'y sois accroché jusqu'au bout. Pourtant il comporte quelques atouts, notamment cette voix off suave absolument sublime (sur laquelle j'aurais pu me laisser porter des heures) qui symbolise le personnage central que l'on ne verra jamais, ce fantasme féminin que tous les hommes et femmes respectent et adulent. Les transitions entre les flash-back et le présent sont également réussies. Quant au traitement du sujet; les rapports conjugaux; il ne démérite pas, il reste subtil dans son approche et évitent les clichés (notamment pour l'époque).

Pourtant rien n'y a fait, ces bourgeoises ne m'ont pas touché, et à l'image de ces visages lisses et blancs du "grand Hollywood", je suis resté de marbre.

A ne pas fuir loin de là, mais il n'est pas pour moi.

La Chatte sur un toit brûlant
7.5

La Chatte sur un toit brûlant (1958)

Cat on a Hot Tin Roof

1 h 48 min. Sortie : 26 décembre 1958 (France). Drame

Film de Richard Brooks

Westmat a mis 10/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Top 8 - Aurea

Un délice théâtrale :
-> Critique

True Romance
7.4

True Romance (1993)

1 h 59 min. Sortie : 3 novembre 1993 (France). Thriller, Action, Romance

Film de Tony Scott

Westmat a mis 7/10.

Annotation :

Top 3 - Djee VanSchwarzeneCleef

Tony Scott aidé par un scénario de Tarantino, signe une œuvre naïve, folle et totalement bipolaire.
On balance constamment entre un couple amoureux insouciant, qui vit à 100% leur passion naissante, et le sang, la coke, le sexe.

Ce diptyque est des plus intéressants et relève clairement le niveau d'un film qui aurait pu rester quelconque. Les dialogues sont savoureux, coupés au couteau, et très second degré comme bon nombre de situations du métrage.

Reste malgré toutes ces bonnes idées, une sensation d'inachevé. Un casting 4 étoiles tellement foisonnant qu'il donne la sensation d'être sous-exploité. Et enfin des éléments secondaires sous-employés (photographie, musique, décor).

Reste une scène jouissive entre un Sicilien et un flic.
Un bon divertissement, fun comme on les aime.

Tout ce que le ciel permet
7.5

Tout ce que le ciel permet (1955)

All That Heaven Allows

1 h 29 min. Sortie : 18 septembre 1963 (France). Drame, Romance

Film de Douglas Sirk

Westmat a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Top 10 - Evy Nadler

Je suis un romantique irrattrapable. Alors me faire visionner un film sur l'amour, fin, délicat, loin des poncifs et avec une photographie sublime c'est s'assurer ma totale adhésion.

C'est l'histoire d'une dualité, mainte fois reprise, celle de deux mondes opposés. L'un fait de règles, de loi et d'ordre cristallisé dans la condescendance. L'autre fait d'air, de respiration, d'incompréhension pour les besoins du "monde".

Douglas Sirk nous amène dans récit au chemin fréquemment emprunté, sublimé par cette même dualité dans les couleurs, le froid, le feu. Cette grande fenêtre sur la liberté, givré par le temps, ce temps qui devrait s'arrêter là où l'amour commence.

J'ai beaucoup aimé cette oeuvre, preuve vivante que la couleur n'a rien fait perdre au cinéma. Ces regards de Jane Wiman, la carrure de Rock Hudson, ces idées véhiculés...

Un pas de plus dans l'âge d'or d'Hollywood. Un pas de plus que j'ai apprécié.

Mulholland Drive
7.7

Mulholland Drive (2001)

Mulholland Dr.

2 h 26 min. Sortie : 21 novembre 2001 (France). Drame, Thriller, Romance

Film de David Lynch

Westmat a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Top 1 - Evy Nadler / Top 10 - Cultural Mind / Top 1 - Kiwi_ / Top 1 - Velvleman / Top 6 - Kalis

Si mon cœur n'était pas déjà pris par mon héros Miyazaki, il pourrait être mon top 1 également. Un film d'une profondeur insondable.

-> Critique

Le Ciel peut attendre
7.5

Le Ciel peut attendre (1943)

Heaven Can Wait

1 h 52 min. Sortie : 28 août 1946 (France). Comédie, Fantastique, Romance

Film de Ernst Lubitsch

Westmat a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Top 6 - Aurea / Top 7 - Evy Nadler

Mon premier Lubitsch, certainement pas le dernier.

Le pitch de départ qui veut qu'un mondain se repentisse auprès du diable pour avoir trop profiter des plaisirs de la vie, aussi vain furent-ils, teinte le récit d'une nostalgie touchante.

Les tranches de vies se succèdent, non sans humour, et le cabotin joué par Don Ameche nous livre un portrait plus humain qu'il ne le prétendait au début.

Le paradis sur Terre, incarné par la sublime Gene Tierney, nous ravira par son interprétation sans faute, son charme sans faille et sa douceur qui vous redonnera le sourire.

Leur histoire, à tout deux, se résumera dans ce passage où Henry retrouvera le livre de sa bien aimé défunte "comment rendre son mari heureux". Toute la nostalgie, l'amour, les regrets, la morale se retrouve dans cette petite minute.

Encore une belle découverte que m'offre Aurea et Evy Nadler.

Dancer in the Dark
7.3

Dancer in the Dark (2000)

2 h 20 min. Sortie : 18 octobre 2000 (France). Policier, Drame, Comédie musicale

Film de Lars von Trier

Westmat a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Top 2 - Evy Nadler

Voilà un objet cinématographique auquel il est difficile de donner une note tant l’œuvre s'avère subjective. A bien des égards, le film est comme un trip dans lequel nous plonge Lars Von Trier. Gare à ceux qui s'y aventure d'un œil égaré, il risque l'ennui profond.

L'histoire nous compte une tranche de vie, celle de Selma, personnage d'une candeur qui vous touche profondément. Elle n'a qu'une passion dans la vie : les comédies musicales. Sa vie ne se colore que quand elle y songe, chantant des passages de son existence. Björk incarne à la perfection ce protagoniste, et avec un certain recul j'ai presque du mal à imaginer quelqu'un d'autre dans ce rôle. Son univers musical, exploité pour l'occasion, colle parfaitement à l'ambiance générale qui se dégage du film.

La caméra se veut mouvante, ce qui m'a souvent agacé et en rebuteront certains. Même si par bien des aspects, la forme est soigné, le style choisit se veut volontairement "amateur". Cependant, s'arrêter à cela serait passer à côté d'un objet certes dérangeant mais intéressant.

Alors quel est l'objectif de ce métrage? Une morale à tirer de ces évènements? Pas le moins du monde à mon sens. Lars Von Trier prend la candeur et la piétine encore et encore, allègrement.

Finalement, c'est un film assassin et sa cible est l'humanisme. Brillant.

La Prisonnière du désert
7.6

La Prisonnière du désert (1956)

The Searchers

1 h 59 min. Sortie : 8 août 1956 (France). Western, Aventure, Drame

Film de John Ford

Westmat a mis 7/10.

Annotation :

Top 9 - Djee VanSchwarzeneCleef / Top 9 - Blig

Autant vous le dire de suite, je suis complètement passé à côté, et si je n'avais pas écouté ma raison, ma note serait encore plus basse.

Je dois à John Ford son sens de la mise en scène, que ce soit à travers ses paysages sauvages, ses personnes haut en couleurs, ou son protagoniste. Joué par un John Wayne qui impose sa classe naturel, c'est le seul personnage que j'ai trouvé intéressant dans sa bipolarité, mélange d'inaccessible et d'humanité. On le perçoit d'autant plus dans ces scènes de déchirement intérieur où celui-ci devient l'espace de quelques instants, complètement fou.

Pour le reste, c'est surtout une sensation de vide qui m'a parcourue. Les personnages secondaires sont tous des archétypes, la musique ne m'a pas touché, et je n'ai pas réussi à saisir la "puissance" de la quête initiatique dans lequel se lance notre héros. J'ai, et de loin, préféré la puissance évocatrice de "Il était une fois dans l'ouest".

Un raté qui me fait mal au cœur.

Le Septième Sceau
7.9

Le Septième Sceau (1957)

Det sjunde inseglet

1 h 36 min. Sortie : 17 avril 1958 (France). Drame, Fantastique

Film de Ingmar Bergman

Westmat a mis 7/10.

Annotation :

Top 8 - Blig

Premier Bergman que je visionne, ce film m'a laissé sur la touche. Pourtant, j'ai réellement été séduit par le parti prit de base : un chevalier rencontre la mort en revenant des croisades et décide de lui proposer une partie d'échec pour repousser l'échéance et poser un regard existentialiste sur sa vie et celle des autres.

La mort jouée par Bengt Ekerot est tout à fait convaincante, mélange d'ironie et de fatalisme. Le travail de Bergsman sur la noir et blanc est magnifique et lui permet de nous offrir quelques plans d'une grande beauté. Je pense notamment au cortège religieux flagellaire, ou la scène finale (dans son image mais aussi sa symbolique).

Les questions qui ne trouve que peu de réponses soulignent avec aigreur l'arbitraire de l'existence. Ce propos est d'autant plus appuyé par la partie d'échec, comme si la vie ne tenait finalement qu'à ce choix arbitraire de bouger ces points sur telle ou telle case.

Au delà de ça, je ne peux vous mentir, je me suis clairement ennuyé devant ce métrage. Il ne m'a emporter nul part, j'ai trouvé ces personnages parfois poussifs, son scénario finalement peu exploité. Je me suis senti comme ce Dieu que cherche le chevalier "Jöns", regardant mes sujets avec peu d'intérêts. Devant le virtuose je ne peux que plié le genoux, pour le reste je passerais mon chemin.

Les Aventures de Robin des Bois
7.4

Les Aventures de Robin des Bois (1938)

The Adventures of Robin Hood

1 h 42 min. Sortie : 24 novembre 1938 (France). Action, Aventure, Romance

Film de Michael Curtiz et William Keighley

Westmat a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Top 5 - Blig

La joie de vivre et le panache incarnés au cinéma :
-> Critique

Macbeth
7.4

Macbeth (1948)

1 h 47 min. Sortie : 23 juin 1950 (France). Drame

Film de Orson Welles

Westmat a mis 5/10.

Annotation :

Top 10 - Blig

Deuxième note sanction de cette liste.

Macbeth représente pour moi l’archétype du métrage inabordable par bien des aspects pour des non-initiés : textes shakesperiens complexes, acteurs théâtrales, quasi absence de décors, lenteurs extrêmes, etc, etc.

Je ne m’inclus pas réellement dans cette catégorie, et pourtant, sans vous mentir, ce visionnage de seulement 1h47 fut d’une longueur absolue et mon esprit ressortit aussi torturé que celui de Macbeth. J’ai pourtant apprécié le travail sur les ombres dans ce noir et blanc opaque et brumeux. La performance d’acteur est présente, et traduit parfaitement l’aliénation qui doit émaner d’une telle pièce. Cependant, c’est en ce point précis que l’on touche le principal reproche que j’énoncerais sur cette œuvre : nous ne sommes pas devant un film mais devant une pièce de théâtre enregistrée.

Tout est fait pour nous le rappeler, des décors en carton-pâte, aux yeux écarquillés d’Orson Welles, des longues tirades qui se fracassent contre la roche, à la brume omniprésente pour cacher la pauvreté du budget.

J’ajouterais, à titre personnel, que rien dans cette tragédie ne me toucha et mon intérêt diminua aussi vite que la santé mentale de notre hôte.

En somme, Macbeth est une magnifique pièce de théâtre et à mon sens, un mauvais film.

Les Sept Samouraïs
8.5

Les Sept Samouraïs (1954)

Shichinin no samurai

3 h 27 min. Sortie : 30 novembre 1955 (France). Arts martiaux, Aventure, Drame

Film de Akira Kurosawa

Westmat a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Top 3 - Gand-Alf / Top 2 - Djee VanSchwarzeneCleef / Top 7 - Vincent_Ruozzi / Top 2 - Gwindor / Top 1 - Veather / Top 2 - Confucius

Que dire de plus qui n'ai pas été dit. Rien que de voir le nombre de top ci-dessus fait peur. Ce film est un chef-d’œuvre. Point.

-> Critique

Lost in Translation
7.2

Lost in Translation (2003)

1 h 41 min. Sortie : 7 janvier 2004 (France). Drame, Comédie romantique

Film de Sofia Coppola

Westmat a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Top 3 - Velvetman / Top 9 - Cerys / Top 2 - Kalis

Déjà vu il y a peu, je savais pertinemment que j’avais mésestimé ce film. Vous savez, cette sensation d’être totalement passée à côté de l’œuvre à cause de conditions de visionnages médiocres ? Je m’étais donc promis de le revoir d’ici peu.

Il s’avère que la relecture à confirmer mon impression, je m’étais totalement trompé. Ce film c’est la beauté de la simplicité. Un moment de vie volée qui nous touche profondément par sa capacité à être le reflet exact de la vie, dans ses doutes, ses hésitations, ses réussites et ses choix en demi-teinte. La beauté des courbes d’une femme, sans la sexualiser ; la beauté d’un petit moment de vie volé au temps ; d’un karaoké partager entre amis ; d’un échange de regard ; d’un reflet derrière la cage d’un ascenseur ou tout simplement l’évidence de mots inconnus prononcés au creux de l’oreille. Un moment de flottement comme seule la vie peut nous offrir.

Sofia Coppola, traite avec véracité de la solitude, de l’amour et de l’errance qui s’impose parfois à nous. Bill Murray et Scarlett Johansson sont excellents et nous font vibrer avec eux.

Merci Sofia de nous exposé cette tendresse, et de nous l’a partagé.

Lettre d'une inconnue
7.9

Lettre d'une inconnue (1948)

Letter from an Unknown Woman

1 h 27 min. Sortie : 5 novembre 1948 (France). Drame, Romance

Film de Max Ophüls

Westmat a mis 10/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Top 2 - Aurea

Qui a dit que les romances étaient convenues? Ici on touche au sublime, une présentation de l'amour sous toutes ses formes. On est emporté, malmené, touché, déchiré et l'on tombe en amour. La délicatesse et la finesse du traitement vous touche au plus profond. Un chef-d’œuvre.

-> Critique

Barry Lyndon
8.1

Barry Lyndon (1975)

3 h 04 min. Sortie : 8 septembre 1976 (France). Drame, Historique, Aventure

Film de Stanley Kubrick

Westmat a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Top 6 - Morrinson

J'attendais son visionnage, fébrile, je n'ai pas été déçu, une œuvre d'une grande beauté picturale et profondément humaine.

-> Critique

Les Tontons flingueurs
7.7

Les Tontons flingueurs (1963)

1 h 45 min. Sortie : 27 novembre 1963 (France). Comédie, Action, Policier

Film de Georges Lautner

Westmat a mis 7/10.

Annotation :

Top 9 - Vincent_Ruozzi

Il le fallait, je l'ai fais, j'ai enfin vu ce cultissime film que constitue Les Tontons Flingueurs. C'était d'ailleurs assez drôle de se rendre compte que de nombreuses scènes du film m'étaient déjà connues.

Au final pas grand-chose à en dire si ce n'est que c'est un très bon divertissement d'époque, avec sa pelleté de phrases cultes qui se mâchouillent et se recrachent avec délectation en société. Lino Ventura impose un charisme bougon littéralement dévastateur à tel point qu'on le penserait presque gracieux dans sa flegme légendaire.

A consommé comme un vieux vin, sans modération avec un goût de retournes-y !

Un cœur en hiver
7.2

Un cœur en hiver (1992)

1 h 45 min. Sortie : 2 septembre 1992. Drame, Romance

Film de Claude Sautet

Westmat a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Top 10 - Sergent Pepper

Ce fut mon premier Claude Sautet, celui qui allait déterminer mon amour ou mon indifférence envers ce réalisateur. Il ne fallut qu'une heure pour que mon cœur s'émeuve devant tant de justesse.

En pleine pureté sentimental, Claude Sautet nous offre le plus bel exemple du cinéma naturaliste français. Dans une retenue toute trouvée, et une délicatesse infinie, il dépeint la complexité des sentiments et leur déraison. Il s'aide pour cela des pièces de Ravel pour sublimé les « silences » entre ses protagonistes. Daniel Auteuil ne surjoue pas et campe un personnage ambivalent et troublant auquel on s'attache sans trop savoir pourquoi. Emmanuelle Béart est sublime et nous berce de ses grands yeux d'enfant recréant l'innocence d'un amour naissant.

C'est un réel moment de grâce auquel j'ai eu la chance d'assister, pleinement ancré dans notre réalité, dans sa folie et l'imbroglio de nos vies sentimentales. Un bonheur que je vous incite fortement à découvrir si la naturalisme exacerbé ne vous rebute pas.

Monty Python - Sacré Graal !
7.9

Monty Python - Sacré Graal ! (1975)

Monty Python and the Holy Grail

1 h 31 min. Sortie : 3 décembre 1975 (France). Aventure, Comédie, Fantastique

Film de Terry Gilliam et Terry Jones

Westmat a mis 3/10.

Annotation :

Top 8 - Guyness / Top 4 - Ze Big Nowhere

Aller j'ouvre le débat. Je dois vous avouez, à tous, que je n'ai pas compris. Qu'est-ce qui explique cet effervescence envers ce film ? Alors oui, je vous l'accorde, il a tout d'un film à répliques cultes et forge donc avec le temps un capital sympathie non négligeable. Mais après ?

La photographie est inexistante, la réalisation n'a rien de transcendante et la musique s'apparente plus à du bruitage. Reste donc les acteurs et l'humour. Sur les premiers je ne m'attarderais pas, ils jouent bien leurs sketchs. Pour le second en revanche je me questionne. Pas sur la qualité de l'humour, ni même sur sa légitimité, mais sur ce qui peut amener un sentiment si personnel à faire l'unanimité.

Après tout, l'humour, d'autant plus l'humour absurde est quelque chose d'extrêmement changeant entre les spectateurs, on le voit sur les notations des nombreuses comédies, là où un certain humour fait mouche auprès d'une population, elle en laisse de marbre une autre.

Alors décidément, je ne comprend pas. Moi je n'ai pas trouvé cela drôle, j'ai trouvé le tout très ennuyeux en réalité, et je m'étonne fortement qu'il n'en soit pas de même pour plus de monde. A moins que ce film soit devenu si intouchable que 6 voir 7 est la note strictement minimum que l'on puisse lui attribuer si l'on veut rester garant de notre propre bon goût et ne pas passer pour un mec pompeux et sans humour.

Et bien je vous rassure, je ris beaucoup, y compris de l'absurde. Mais lui ne m'a pas fait rire, désolé. Alors j'attends que vous puissiez me faire voir ce qu'il y a de grand dans ce film.

Starship Troopers
7.4

Starship Troopers (1997)

2 h 09 min. Sortie : 21 janvier 1998 (France). Action, Science-fiction, Guerre

Film de Paul Verhoeven

Westmat a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Top 6 - Fritz_the_Cat

C'est peu dire que la « légende » est parvenue à mes oreilles depuis un moment. Un des meilleurs films de SF des années 90 qu'ils disaient. Alors forcément, moi j'm'attends à un film sérieux, un peu gore et...what c'est quoi ce générique de téléfilm ? C'est quoi ces ennemis insectoïdes improbables ? C'est quoi ces acteurs paumés ? Ces armes aux munitions illimitées invraisemblables ?

Et bien c'est ce qui rend ce film si particulier et dans un certain sens assez génial. Tout est une parodie du patriotisme américain, c'est acerbe et ce jusque dans le choix du casting jouant la caricature à fond. Même les « scientifiques » sont dépeint comme des fascistes par leurs costumes de police secrète.

Du coup, le film vieillit vraiment bien puisque le propos est ailleurs que dans l'esthétisme général, les effets spéciaux carrément dépassés ou les boobs de miss 90's. Ce mélange improbable entre delirium de SF fauchée et critique politique/sociétale acerbe donne un cocktail des plus sympathique.

Le film ne conviendra pas à tous, il faut aimer au moins un peu les films d'action un peu bourrin des années 90 et se laisser porter par le divertissement, mais si on y arrive alors on aura la chance de voir que pour une fois notre cerveau n'est pas laissé sur le bas côté.

Une réussite incongrue.

Ghost in the Shell
7.7

Ghost in the Shell (1995)

Kôkaku kidôtai

1 h 23 min. Sortie : 29 janvier 1997 (France). Animation, Science-fiction, Action

Long-métrage d'animation de Mamoru Oshii

Westmat a mis 8/10.

Annotation :

Top 8 - Velvetman

Avec un ton définitivement mature/philosophique, et une ambiance digne de mon très cher Blade Runner, Ghost In the shell avait de quoi me séduire. Arborant une plastique impeccable, avec des plans contemplatifs réguliers sur un avenir cyberpunk désenchanté, GTS s'aide d'une musique hypnotisante de Kenji Kawai pour amener le spectateur vers une profonde réflexion sur l'humanité.

Sur fond d'intrigue policière, le métrage ouvre une fenêtre vers les questionnements majeurs de ce que notre ère numérique nous a apporté. Qu'est ce qui fait de nous un humain ? Notre conscience ? Et si une machine était capable de penser ? Et si par une évolution informatique, une conscience pouvait émané d'un programme ? Qu'est ce qui définirait alors notre humanité ?

Des questions jaillissent ici et là, sans trouver de réponses mais elles ouvrent la voie à la réflexion. Le Sergent, équivalent féminin du Detective Deckard est magnifique, et donne envie de se perdre dans sa volupté et son regard infiniment vide.

Difficile d'accès au premier abord puisque ne menant pas le spectateur pars le main dans son analyse, Ghost in the Shell rappel tout le savoir faire de la Japanimation et sa beauté intrinsèque.

Une place au soleil
7.7

Une place au soleil (1951)

A Place in the Sun

2 h 02 min. Sortie : 11 avril 1952 (France). Drame, Romance

Film de George Stevens

Westmat a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Top 7 - Aurea

[Spoiler inside]
Grandes retrouvailles avec Elizabeth Taylor qui m’avait fait forte impression dans « une chatte sur un toit brûlant ». Ici point de théâtre, mais un triangle amoureux, entre amour à sens unique (Shelley Winters) et idylle parfaite (Elizabeth Taylor).

La force du film réside dans le faite que George Stevens joue habilement de son élément de perturbation. En effet, quand le récit bascule de la romance au drame, il ne démontre pas formellement la culpabilité du personnage de Montgomery Clift. Au spectateur de faire son choix, entre accident et meurtre. Et c’est là que toute l’empathie du récit se déploie et pose un regard paternel sur un amour impossible.

Le film est beau (notamment la scène du lac), les acteurs sont impeccables (et Elizabeth Taylor est toujours aussi désirable) et le propos questionne sur la culpabilité d’une Amérique en proie à l’arbitraire de son échelle sociale. Les portraits sont contradictoires, la fin amère, mais il émane une pureté qui nous touche et nous amène loin dans les brumes funestes.

Mommy
7.9

Mommy (2014)

2 h 19 min. Sortie : 8 octobre 2014 (France). Drame

Film de Xavier Dolan

Westmat a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Top 4 - TheDriver / Top 3 - Pauline Qnr

Quelque chose m'a touché dans Mommy. Je ne serais dire ce qui rendit propice la captation des émotions. Serait-ce le format 1:1 qui focalise l'action des nombreux gros plans sur les traits de nos héros ? L'impression de sincérité qui se dégage des protagonistes ? L'originalité des relations toujours sur le fil du rasoir ? Probablement un peu de tout cela.

Xavier Dolan divise, mais il est évident que dans cette division, il frappe fort. Par des parties pris radicaux (le format intelligemment utilisé et parfois abandonné au gré d'une symbolique d'ouverture, le jusqu'au boutisme des relations, la violence du langage, etc.) il scinde son audience pour mieux la réunir dans le débat post-projection.

Dans cette optique, il adjoint son film d'une patte graphique reconnaissable. Il maintient une scission entre le naturalisme du propos et les compositions de sa caméra. Regardant du côté de Kenneth Anger ou Lynch, il pose des plans magnifiques, aux couleurs évocatrices et à la construction soignée.

Avec Mommy, Xavier Dolan m'a donné l'impression de vivre un moment de cinéma. Un beau moment. Sera-t-il à la hauteur lors du prochain festival de Cannes ? L'avenir nous le dira.

Westmat

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