Vous voyez, les films qui parlent d'informatique se divisent en deux catégories: ceux qui sont crédibles et ceux qui nous prennent pour des cons. Eux, ils nous prennent pour des cons.

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Le peu d'extraits que j'ai pu voir étaient d'une intense connerie, je doute que le reste du film relève le niveau. Les perles abondent déjà dans le synopsis: "Il est resté 7 ans sans le moindre byte... et il a faim", "un ordinateur portable gonflé, qui peut passer de 0 a 60 sur l'autoroute de l'information en une nanoseconde"... WTF ?

Edit : j'ai fini par voir le film et je confirme que c'est assez violent, mais aussi très drôle dans son esthétique 90s pur jus et ses délires complètement perchés sur l'informatique. En bonus il est assez savoureux d'entendre les persos d'extasier sur des PC qui ont 128 Mo de RAM et autres détails du genre :D

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Ok, c'est Jeff Goldlum, un des héros de mon enfance, mais voilà : arriver à hacker le vaisseau mère extra-terrestre, c'est un peu fort, même pour du Emmerich.

Cité dans la liste de Nioutaik : "Tous les codes peuvent être implantés sur n'importe quel système, même les systèmes extra-terrestres dont le programmeur ne connait strictement rien."

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Un des premiers films sur lequel le grand n'importe quoi m'avait marqué : un ado arrive à pirater tout le système de sécurité de l'île en tapant n'importe quoi dans une console noire avec de gros caractères verts qui défilent (merci Matrix).

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Si je me rappelle bien Jackman est infiltré chez les méchants, et comme "test" il doit hacker un gros truc du gouvernement réputé inviolable avec un flingue sur la tempe... et pendant une fellation en bonne et due forme. Oui, c'est débile.

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Ah là on est servi, entre le pseudo-geek Justin Long, l'apparition de Kevin Smith en gourou/ermite du hacking dans sa cave avec tout plein d'écrans où défile du code et les méchants qui arrivent à pirater la moitié du pays et d'un peu n'importe quoi qui utilise de l'électricité.

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Le nombre de bidouillages improbables dans ce film atteint des records ! Même si c'est "justifié" par le scénario en mode dystopie, ça reste difficile à croire.

Cité dans la liste de Nioutaik : "En plus d'avoir des outils d'amélioration d'image très performants, les ordinateurs sont capables d'afficher n'importe quelle photographie en 3D et de bouger une caméra autour pour avoir un meilleur point de vue."

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Eh oui, ça arrive même aux meilleurs. Difficile de laisser passer les différentes séquences où Q, le petit génie du film, admire un virus en 3D qui n'arrête pas de changer de forme, pour symboliser la soi-disant adaptabilité du code. Le genre de truc graphique qui serait juste impossible à coder et qui ne sert à rien.

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"Le sonar qui fonctionne par espionnage simultané de tous les portables de la ville, alors oui on veut bien que ce soit une technologie secrète et dangereuse cachée par Wayne Enterprises mais on y croit moyennement."

(proposé par Yayap)

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"Boris "I am Invincible!!!" Grishenko pirate le FBI avec un mot de passe à 5 lettres et arrive à détourner leur attention, ce qui semble être un jeu d'enfant. En bonus son look pas du tout cliché avec cheveux en bataille, lunettes rondes sur le bas du nez et chemise hawaienne par dessus un t-shirt."

(proposé par Jackal)

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Le genre de titre avec lequel y'a pas besoin de voir le film pour deviner que ça volera pas haut. Puis rien que Sandra Bullock en "jeune analyste du réseau Internet", ça promet du lourd.

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Je me suis toujours dit que pour les anglophones, un film qui s'appelle "pare-feu" c'est difficile de faire moins vendeur.

Annotation :

"Des ados qui pensent jouer à un jeu vidéo ont en fait piraté sans faire exprès un réseau terroriste et se retrouvent a tuer un émissaire russe (en pleine guerre froide) et faire exploser pleins de trucs dans les USA."

(proposé par JulienDonkeyBoy)

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"Un ado pirate sans faire exprès un réacteur nucléaire et se retrouve en possession de la bombe atomique."

(proposé par JulienDonkeyBoy)

Annotation :

Un ado attaque sans le savoir le système informatique militaire américain, dans lequel la réalité est confondue avec jeu, pouvant déclencher la troisième guerre mondiale.

Annotation :

(mini-spoil) Le détournement de fonds totalement surréaliste qui clôt le film m'a bien sorti de l'histoire, ok on a compris que l'héroïne est super balèze en informatique mais là, non, c'est pas possible.

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Je peux me tromper, mais il me semble qu'une scène du film illustre bien la liste de la description. Vers la fin, les gentils arrivent à pirater en 3 essais de mots de passe le réseau de l'entreprise du méchant, pour trouver la fameuse carte intégrale des bâtiments en fil de fer et les dossiers qui vont bien pour incriminer tout le monde.

C'est même le troisième point de la liste en question : "Il y a des plans et des schémas en fil de fer de chaque bâtiment sur terre. Ces plans sont reliés avec une vaste série de capteurs et de systèmes d'alarme. Ces plans peuvent être manipulés en temps réel et zoomés indéfiniment."

Annotation :

"Une boite cachée dans un répondeur à cassette contient un craqueur de code tellement puissant qu'en branchant un fil nos héros se connectent au serveur de la CIA, du FBI, de la "base centrale qui gère tous les avions"...."

(proposé par bonny)

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Je rêve de le voir, entre le casting minable et le rendu "révolutionnaire" du jeu développé, ça déconne pas.

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Ok, on peut pas dire que ce soit choquant, ni même totalement premier degré dans un film pareil, mais quand même: la scène de hacking m'a fait fortement soupirer. Le mec arrive dans les sous-sols de la Maison Blanche, aucune sécurité sur les ordinateurs, il débranche un câble au hasard, branche son portable, tape un à un tous les chiffres de 1 à 9 (véridique), puis tous les écrans se mettent à cracher du code vert sur fond noir (ça n'existe PAS !) pendant qu'un pourcentage géant au milieu se met à augmenter. Oh et en plus de ça, le mec en question a des grosses lunettes, une barbe de trois jours, une sucette et lance du classique en même temps que son opération. Peut-on faire plus cliché ?

Annotation :

J'ai un vague souvenir que c'était n'importe quoi, faut que je revois des extraits.

Annotation :

Celui-là c'est même du n'importe quoi généralisé, attention on peut vous espionner à partir du moindre composant électronique... Bon certains diraient que c'était visionnaire avec la NSA et cie, mais ça partait tellement en délire parano sur la fin que je ne peux que l'inclure. Disons qu'Ennemi d'état surfait déjà dangeureusement sur la limite, mais tenait grâce au savoir faire de Tony Scott et aux acteurs, ici difficile d'être aussi clément.

Annotation :

"Mike Reilly, un jeune inspecteur new-yorkais, se trouve confronté à plusieurs morts horribles, probablement consécutives à une mystérieuse épidémie. Epaulé d'une ambitieuse chercheuse du Département de la Santé, Terry Huston, il découvre l'existence d'un site Internet, Terreurpointcom, sur lequel les victimes se sont connectées deux jours avant leur décès. L'épidémie dissimulerait en fait une série de meurtres, orchestrés par une "veuve noire" qui hante le réseau et cherche à se venger. Mike ne tarde pas à se connecter au fameux site. Il dispose dorénavant de 48 heures pour trouver et détruire cet esprit démoniaque, sinon il subira le même sort que les autres victimes."

Je... qu'ajouter à ça ? Je veux bien que ce soit du fantastique mais il y a des limites à tout.

Annotation :

"Le délire autour du hacking est tellement incohérent, débile et visuellement improbable que même Kevin Costner, chef du service informatique de la CIA, demande à Jack Ryan de lui expliquer la version "pour les nuls". "

(proposé par Lt-Schaffer)

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Vraiment beaucoup à dire sur celui-là, bon je vais éviter d'attaquer les pouvoirs sur leur crédibilité parce qu'on me dira "mais c'est de la SF", et pourquoi pas (même si je trouve ça ridicule). Par contre la scène dans l'avion avec les deux portables, sérieusement ? Voir encore en 2014 ce bon vieux cliché du code et/ou des informations qui défilent à pleine vitesse, pouvoirs ou pas ça ne passe pas.

Annotation :

"Il y a un hacker dans le lot, capable de désamorcer une bombe en tapotant sur une tablette pendant 15 secondes."

(proposé par ThoRCX)

Annotation :

"Transcendance n'est pas mal du tout dans le domaine, avec (spoiler) l'IA de Johnny Depp capable de contrôler une armée de surhumains dotés de capacité d'auto-régénération accélérée même en se prenant des balles (comme dans un jeu vidéo) et des panneaux solaires qui se recréent par magie si on essaye de les détruire, tout ça grâce à une sorte de poudres magiques qui sortent de la terre au dessus du laboratoire..."

(proposé par ThoRCX)

Annotation :

Je vous concède qu'on n'attend pas spécialement d'un téléfilm Disney Channel d'être crédible là-dessus, mais ils font quand même très fort. Le plus marquant est certainement la simulation qui permet au petit génie de conclure que le voyage dans le temps va marcher: un simple tunnel infini qui défile à l'écran, façon fond d'écran Windows bien ringard.

Et hors informatique, c'est carrément la fête du slip avec des énormités hilarantes balancées à longueur de temps sur la physique quantique et le continuum espace-temps.

Annotation :

Bon là c'est un peu la fête, pour un film qui se veut assez réaliste ça pardonne pas... On retiendra surtout Reed qui corrige des "bugs séquentiels" (inconnus au bataillon) en moins de 10 min ou Sue qui pianote tout le temps comme une dingue pour ne pas faire grand chose sur des écrans plein de bidules qui clignotent et qui tournent, un grand classique.

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Je ne me rappelle plus pourquoi je l'ai ajouté (ni du film en fait), donc n'hésitez pas à m'aider :D

Annotation :

"L'un des héros est un hacker surdoué de 17 ans qui se nourrit de panini et peut faire apparaitre instantanément sur ses écrans n'importe quelle information.

Il peut tout aussi instantanément prendre le contrôle de n'importe quel organisme, détourner la livraison d'électricité, diffuser de fausses nouvelles et maîtriser le net afin qu'on ne puisse pas y trouver certaines informations confidentielles."

(proposé par bonny)