Visionnages 2019 (+ avis)

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[Janvier] Le premier opus m'avait laissé de marbre. Mais malgré des défauts communs, celui-ci m'a bien amusé. Batman est un peu mis en retrait, au profit de Catwoman et du Pingouin en symboles déviants des oubliés de Gotham, et c'est très cool. Ça reste simple et ça rush un peu trop sur la fin, mais ça fonctionne. Et ça a beau être vieillot, ça choque moins que dans le premier opus, y'a même de très belles choses dans les visuels.

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[Janvier] J'aimais bien l'idée, mais bon dieu personne n'a l'air vraiment investi dans cette histoire. Personne ne se foule vraiment dans le casting (particulièrement John Malkovitch) et de toutes manières les second rôles sont grossièrement écrits. Niveau mise en scène ça peine à rendre le côté claustro. Et au final on en sort avec l'impression d'avoir vu cette histoire des dizaines de fois ailleurs, et souvent en mieux. Les seuls qui s'en sortent c'est Atticus Ross et Trent Reznor, qui font comme d'hab mais ça fonctionne.

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[Janvier] Rediff à l'UGC. Chef d’œuvre, y'a pas à dire. +1

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[Janvier] Ne trouvant pas de quoi me sustenter sur Netflix, je me suis rabattu là dessus. Et même constat, c'est sympathique et les visuels me ravissent, j'ai passé encore une fois un bon moment. Pas de plus ni de moins, on va rester sur cette note.

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[Janvier] Ça parle du temps, avec une actrice de théâtre / cinéma vieillissante confrontée à un rôle du passé qu'elle répète dans un coin paumé des Alpes, en utilisant sa jeune assistante pour lui donner la réplique. Et c'est plutôt inspiré. Le trio Binoche / Stewart / Moretz est formidable, ça pioche pas mal chez Antonioni pour l'écriture et la réa, sans perdre la patte Assayas derrière (l'étrange séquence sur du Primal Scream). Un peu longuet mais ça m'a bien captivé. Il a fallu que j'aille fouiller au fin fond du catalogue Netflix pour y avoir accès mais ça valait le coup.

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[Janvier] C'est propre, intelligemment fait, bien interprété. Et voilà. Il insiste bien sur la dangerosité de ce métier, sur l'instabilité des machines spatiales de l'époque. Et du coup de l'impact que ça a sur les astronautes, qui ne se focalisent que sur leur travail au détriment de la vie de famille. Ça donne une séquence incroyable où Armstrong se voit forcé par sa femme d'expliquer à leurs enfants pourquoi ils ne vont pas le voir pendant des semaines. Bonne idée aussi de montrer l'avis du public défavorable à la conquête spatiale avec une chanson, c'était vraiment efficace. Mais bon, passé ces deux idées ça reste extrêmement sage. Du coup ça m'a pas captivé.

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[Janvier] Le retour aux sources d'un quarantenaire, après le décès de son frère, et son passé tumultueux qui remonte à mesure qu'il avance dans son ancien bled. C'est très froid, très réaliste, mais Casey Affleck, Michelle Williams et Lucas Hedge insufflent une vie à tout ça. Et les dialogues sont vraiment biens gérés, autant dans l'interprétation que dans la mise en scène. Ça aurait pu être extrêmement chiant, mais non, c'est juste un peu long.

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[Janvier] Les pauvres vivent sur une terre dévastée, exploités par les riches installés sur une station spatiale magnifiques. Un pauvre va néanmoins tenter le tout pour le tout pour sauver une petite fille, affrontant une responsable de la défense anti-immigration et son soldat psychopathe. C'est du classique, qui s'intéresse bien plus à son côté action qu'à l'univers dystopique présenté. Et niveau mise en scène ça suit pas toujours, surtout dans les séquences d'action malheureusement. Mais bon, c'est divertissant. Et Sharlto Copley en soldat timbré ça fonctionne bien.

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[Janvier] Revisionnage, toujours quelques points qui me dérangent (les séquences action vraiment) mais ça reste très bien foutu et passionnant. Et la bande originale de Geoff Barrow et Ben Salisbury est folle.

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[Janvier] Lisbeth Salander se transforme en super espionne dans un actioner où elle doit récupérer des codes de missiles nucléaires pour sauver le monde. Ah et y'a encore un membre de sa famille en vie, sa sœur qui traîne dans ces magouilles et qui est évidemment une psychopathe, et Blomqvist qui apparaît ça et là pour qu'il y ait des marques qui permettent d'apposer l'étiquette Millenium. Fede Alvarez se démerde pas si mal, y'a de belles idées de mise en scène, mais putain c'est tellement clean. Et l'histoire est juste grossière, ça a beau être Steven Knight au scénario ça reste poussif et cousu de fil blanc. C'est un poil divertissant, mais surtout très agaçant.

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[Janvier] Une adaptation de Ryu Murakami, version dark comedy qui lorgne du côté des giallos (avec du Goblin dans la bande-son). Où un mec qui rêve de tuer et la prostituée qu'il a prise pour cible explorent leurs fantasmes les plus bizarres. C'est court, efficace, perturbant, Mia Wasikowska et Christopher Abbott sont terribles. Et y'a vraiment des idées excellentes dans la mise en scène. Ça m'a pas retourné mais c'est vraiment étonnant.

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[Janvier] Ben Wheatley qui revient encore une fois là où on ne l'attend pas, avec un drame familial pendant un nouvel an pour la BBC. Donc une famille se retrouve pour le nouvel an, et dont les retrouvailles déjà pas géniales sont encore plus perturbées par l'arrivée surprise d'un membre pas spécialement apprécié. C'est très simple, crédible, ça fait plaisir de voir Neil Maskell de retour chez Wheatley et le reste du casting est parfait. Et c'est à peu près tout. Un petit film mineur de sa filmographie, mais c'est sympathique quand même.

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[Janvier] Et ben ça fait plaisir, de retrouver ces personnages, avec des vraies performances d'acteurs et des dialogues nickel, une mise en scène inspirée, et un scénario plutôt étonnant. Bon c'est pas exempt de défauts (la dernière partie qui traîne en longueur notamment) mais je me suis bien amusé.

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[Janvier] Un drame / film de casse avec casting bien fourni en têtes d'affiches et scénarisé par Gillian Flynn. Ça donnait envie, et ça partait très bien. Pour McQueen l'intérêt se situe dans le contexte politique et social, crucial dans ce scénario. Et il s'en sort très habilement avec ces thèmes. Par contre la partie thriller / heist, c'est moins le cas. Passé l'intro ça devient juste fade et prévisible. Dommage, Daniel Kaluuya est impeccable en antagoniste et niveau mise en scène y'a des choix vraiment intéressants, mais dans l'ensemble ça marche moyen.

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[Janvier] Revisionnage. J'aime toujours autant. Ces séquences de cauchemars putain.

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[Janvier] On m'en avait tellement rebattu les oreilles de ce truc, ça m'avait coupé toute envie d'aller le voir à sa sortie. Mais bon, ça m'intriguait quand même. Et c'est vraiment touchant, avec des thèmes complexes mais bien traités. La première partie reste très simpliste, la seconde beaucoup plus intéressante pour le coup. Au final rien de particulièrement renversant à part les performances d'acteur du duo Brie Larson / Jacob Tremblay, mais c'est loin d'être inintéressant pour autant.

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[Janvier] J'ai cliqué trop vite, je pensais que c'était The Chaser. Mais bon du coup je l'ai maté quand même. Et les idées de départ sont pas si mal, mais le traitement est pas vraiment intelligent. Déjà niveau structure c'est du classique thriller bourré de twists à la Coréenne, mais en plus c'est réalisé sans aucune finesse. L'humour est balancé grossièrement et du coup s'inclue mal, les effets d'annonces sont trop gros, visuellement c'est basique. Bref c'est du téléfilm médiocre avec des moyens de cinéma, étalé sur deux heures.

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[Février] Mads Mikkelsen est un assassin que ses patrons / collègues veulent flinguer avant qu'il prenne sa retraite pour récupérer sa prime de départ. Mais évidemment il est meilleur que tout le monde. C'est simple, débile à souhait, avec quelques surprises en chemin. Le problème c'est que je déteste cordialement le style trash 90's et l'étalonnage qui pète les yeux de Jonas Åkerlund. Et que là on est en plein dedans, pendant deux heures. C'est con le style graphique de la BD était sympa.

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[Février] Du gorasse low-budget et filmé simplement. Le gore est là, les poupées sont sympa, mais y'a pas grand chose de plus ni même d'idées de mise en scène pour mettre en valeur les idées dégueu du scénar. Et c'est très triste parce qu'il y a Fabio Frizzi à la bande-son et que c'est écrit par S. Craig Zahler.

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[Février] Paul Schrader qui écrit / réalise un film sur un prêtre qui voit sa foi mise à l'épreuve quand il rencontre un militant écologiste qui veut que sa femme avorte pour éviter que leur enfant vive dans notre monde qui part à vau-l'eau. C'est très froid visuellement, politique dans son propos, avec des images fortes ça et là qui surprennent pas mal. Et un final emplis de symboles qui là encore étonne. Bref, très étonnant.

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[Février] Un jeu de massacre horrifique dans le milieu de l'art. Avec une troupe de requins qui récupèrent et exposent les toiles d'un peintre qui vient de décéder, et commencent à mourir un par un façon destination finale avec des œuvres d'art contemporain comme causes de décès. Et c'est plutôt amusant grâce à sa galerie de personnages tous plus odieux les uns que les autres (le casting est parfait), à l'inventivité pour les mises à mort et la manière dont il tourne en dérision tout l'odieux marché de l'art. On est pas sur du Nightcrawler mais c'est une série B de luxe pas idiote et divertissante.

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[Février] L'univers est intéressant, les villes ambulantes sont réussies et évidemment visuellement c'est dingue. Mais au delà de ça c'est très grossièrement écrit, les personnages sont simplistes au possible, bref ça suit son court tranquillement et sans grandes surprises.

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[Février] Revisionnage. Dommage que le final soit balancé si abruptement, le build-up est vraiment malin et passionnant. Et niveau performances d'acteurs c'est fascinant.

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[Février] C'est beau, c'est bien mis en scène, c'est touchant, j'adore la gestion des couleurs qui impacte la narration. Ryan Gosling et Emma Stone sont géniaux. J'ai eu un peu de mal à me mettre dans le bain cependant, mais c'était chouette.

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[Février] Revisionnage. Putain que c'est malin. Et la musique de Colin Stetson.

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[Février] Un film d'époque fantastique Basque produit par Álex de la Iglesia. Un conte avec paysans et diableries, très inspiré expressionnisme Allemand avec plein de jeux d'ombres sympa et un bel effort sur les décors. C'est grossier dans l'écriture et l'interprétation, niveau mise en scène ça frôle souvent le téléfilm / ridicule, mais bon c'est surprenant et osé.

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[Février] L'addiction sexuelle filmée frontalement, avec un trentenaire riche qui masque son incapacité à aimer par un déluge de sexe, et qui voit sa routine changer quand sa sœur débarque chez lui. C'est très simple, très cru, ça se termine au bon moment. Michael Fassbender, Carey Mulligan et James Badger Dale se donnent à fond. Niveau mise en scène c'est très arty / poseur, voir trop par moments, mais ça reste très intelligemment fait et intéressant.

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[Février] Un mec qui se terre dans un bled paumé, consumé par une grave maladie qui le rend peu à peu invisible, décide d'aller voir sa fille une dernière fois. L'idée est bonne, les effets visuels / makeup sont crédibles, mais dans l'écriture c'est vraiment pas fou. Y'a des dealers qui s'embrouillent et ils choppent sa fille, du coup il va la récupérer en se désagrégeant au fur et à mesure. Avec une petite surprise à la fin. Voilà. C'est pas désagréable, niveau mise en scène y'a de bonnes choses et ça se tient, mais bon c'est basique.

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[Février] La cour de la Reine d'Angleterre, et le troupeau de hyènes qui y vivent, dont sa seconde fidèle et une nouvelle servante un peu trop maline. J'ai toujours été assez mitigé avec le style de Lánthimos, y'a des choses incroyables mais ça devient aussi facilement agaçant. Mais là ça ses excentricités se marient bien avec le cadre "film d'époque". C'est moins déroutant de voir des lapins en surimpression et des courses de canards au ralenti, même les plans fish-eye fonctionnent bien. Et bien entendu les trois têtes d'affiches sont formidables, avec en plus un petit rôle pour Mark Gatiss. Niveau scénar c'est assez classique, mais les dialogues et les personnages rendent le tout vraiment passionnant.

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[Février] Du divertissement lambda selon la recette Disney, avec son cahier des charges qui marche rempli sans aucune facétie (sauf la bestiole Lovecraftienne from outer space, ça c'était cool). Et un twist franchement dispensable pour la fin, parce qu'il fallait apparemment expliquer cet élément aussi et assurer une suite. Bref, la routine, dans cet univers qui aurait pourtant pu apporter un peu de voyage et d'étonnement.