Une nouvelle année remplie de Cinéma Vol.3 !

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2022 commence très fort et c'est le moins que je puisse dire. Terrence Malick est l'un de mes réalisateurs préférés et il le prouve encore une fois avec cette oeuvre que je trouve formidable sur bien des aspects. Je le trouve visuellement magnifique: j'adore sa manière de filmer et j'adore son directeur photo: Emmanuel Lubezki qui est parfait, comme à son habitude. La musique est très bonne et est somptueuse par-moments, les acteurs sont excellents et l'histoire est intéressante. J'aime beaucoup la façon dont Malick raconte ses histoires, ainsi que son travail sur le montage, qui donne un côté expérimental à ses films. Je ne sais pas pourquoi mais je suis directement happé par ces derniers et j'attends avec impatience son prochain long-métrage.

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Documentaire très radicale et, je ne vais pas vous mentir, assez soporifique. Mais, l'expérience n'est, néanmoins, pas déplaisante. Bien que le propos de fond de l'oeuvre soit intéressant et réussi, d'un point de vue formel je le trouve assez inégal. (ou c'est moi qui ai mal regardé le film, étant toujours à deux doigts de dormir) En effet, il y a des images et des musiques qui vont plus vous marquer que d'autres. Mais lorsque l'on a sous nos yeux, la bonne image, accompagnée par une musique absolument sublime: c'est là que l'expérience atteint son paroxysme et vous transporte. Bref, un film que je devrais revoir pour essayer de comprendre le véritable sens des images.

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Je l'ai enfin vu et je suis, malheureusement, déçu. Le film est divertissant, ce serait mentir d'affirmer le contraire, mais divertissant ne veut pas forcément dire que l'on a assisté à un très bon film. J'entends par là que le film est rythmé et que les scènes d'actions sont, il est vrai, jouissives. Les chorégraphies sont stylées et originales, j'aime bien la façon dont Vaughn filme l'action et on sent la puissance des coups, notamment grâce aux effets visuels. Mais, l'histoire ne m'a pas emballé plus que ça (à part à un moment vraiment surprenant pour le coup) et le film va trop vite justement, si bien qu'on n'a pas le temps de s'intéresser aux personnages qui sont oubliables, pour ma part. Et du coup bah je trouve que le film manque d'émotions, voire même d'intérêts. Sinon, je trouve qu'il y a quelques fonds verts visibles et des visuels largement perfectibles. Aussi, je n'ai pas eu l'impression que les acteurs jouaient bien, ils faisaient le minimum syndical. Harris Dickinson n'a aucun charisme, Aaron Taylor-Johnson est absent du film, c'est dommage et Djimon Hounson est (encore une fois) relégué au second plan, alors qu'il a un énorme potentiel... Sinon, la musique ne m'a pas convaincu non plus, aucun morceau mémorable et je pense qu'on aurait pu mettre n'importe quel film sur cette musique tant elle est banale. Bref, je n'ai pas passé un mauvais moment devant ce film, mais il y a énormément d'erreurs et c'est dommage. Ah oui j'ai failli oublier d'évoquer le méchant. Tout ce teasing pour un twist ridicule, mais que c'est mauvais...

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C'est un film que je n'attendais pas forcément, venant d'un réalisateur qui m'était, alors, encore inconnu. Je n'ai vu, presque aucune image et le seul attrait que je pouvais trouver au film était son casting. Finalement, c'est une bonne surprise. Le scénario est intéressant ainsi que son protagoniste, très bien interprété par un Oscar Isaac, froid et charismatique. Le reste du cast est plutôt bon lui aussi mais je regrette le peu de présence à l'écran de Willem Dafoe. Sinon, le personnage de Tye Sheridan n'est pas très présent ni même important, je trouve (sauf à la fin évidemment). C'est-à-dire qu'il va disparaître, parfois, pour que l'on ne se concentre que sur Isaac. Le scénario est assez classique dans le fond, avec quelques rebondissements, mais du point de vue formel, c'est plus intéressant. En effet, les parties de poker apportent de la tension, mais, pour ma part, l'élément le plus réussi du film se trouve dans les flashbacks. Schrader a décidé d'utiliser des caméras qui filment (encore heureux) à 360°: tout est déformé et ça provoque un effet de malaise. Bref bien joué à lui. Du coup, la photo est soignée ainsi que la musique. Mais, je trouve la fin très vite expédiée et donc très frustrante. Je vais un peu spoiler, mais on nous montre pendant tout le film un personnage torturé par son passé et je pense qu'il aurait fallu montrer cette explosion de violence au lieu de la garder secrète, même si je peux comprendre qu'on puisse l'aimer. Bref, The Card Counter est un bon film, mais qui aurait pu me marquer davantage...

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"Les Sorcières d'Akelarre" est une bonne surprise bien qu'un petit peu longue à démarrer. Mais, l'histoire et son sous-texte deviennent vite intéressants et l'heure et demie passe rapidement. C'est bien écrit, c'est brillamment interprété et c'est superbement mis en scène. Et là je fais surtout référence à la scène de danse du film, où les actrices s'amusent à devenir des sorcières, où l'image est déformée par un grand angle très proche des actrices, où la musique et les chants de ces dernières sont envoûtants et où l'on fait tout pour "agresser" ou plutôt "ensorceler" le spectateur avec un montage ultra dynamique digne d'un clip, avec beaucoup de mouvements brutaux de caméra afin de retranscrire toute l'énergie et toute la violence de cette danse. Bref, un bon film qui finit en apothéose.

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Les deux premiers "Evil Dead" sont des films parfaits pour passer une bonne soirée tant ils sont complètement barrés. Et celui-là, en plus de ne pas faire exception, l'est encore plus. Sam Raimi va jusqu'au bout du délire et il le fait bien, malgré l'abandon de l'horreur et du gore. Mais il se rattrape avec une réalisation toujours aussi bonne et déjantée pour une comédie burlesque et ingénieuse. Bruce Campbell s'amuse toujours autant et en fait des tonnes pour notre plus grand plaisir. Voilà, je pense qu'il n'y a pas non plus mille choses à dire sur ce film, à part que c'est toujours aussi bon de voir Ash découper du mort-vivant !

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Premier film du réalisateur, qui m'a permis de découvrir son style, même si je savais déjà qu'il était, disons, particulier. Bilan: avec un tel casting, je m'attendais à mieux. Certes, le film est plutôt joli (mise à part cette lune que je trouve vraiment moche) et il y a quelques bonnes idées de mise en scène, notamment avec le personnage de Tilda Swinton, mais, selon moi, le sujet peine à intéresser. En effet, le film est d'une lenteur à faire endormir un mort. J'ai aussi eu un problème avec ces personnages, trop en décalage avec la situation et qui sont mono-expressifs. Le scénario, quant à lui, n'est pas si innovant, puisque Jarmusch cite et reprend l'idée de Romero, avec des zombies représentant le consumérisme. Jarmusch va aussi briser le quatrième mur en forçant un peu hein. Et bien que certaines situations aient pu me faire vaguement sourire, du fait de leur absurdité, le film n'est pas vraiment tordant et je pense que ce n'était pas vraiment son intention. Puisque Jarmusch veut nous dire qu'on vit dans un monde de merde, pour citer un des personnages du film (c'est d'ailleurs celui qui vit en marge de la société qui le dit et qui ne se fait, évidemment, pas attaquer par les zombies) et que la meilleure chose à faire, serait de se barrer. En bref, malgré une photo léchée, quelques sourires et bonnes idées, c'est pas mémorable, assez cliché et vraiment mou.

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La Loi de Téhéran est un excellent thriller froid et brutal. L'histoire est portée par ces deux personnages principaux, qui vont se battre en duel durant tout le film. Et pourtant, Saeed Roustayi va y glisser, pendant quelques minutes, de très belles scènes, fortes en émotions. Le film évite tous les pièges en ne tombant pas dans le manichéisme. Le réalisateur adopte ici, un style presque documentaire pour mettre le doigt sur ce qui ne va pas dans son pays. J'y vois une sévère critique du système judiciaire iranien et de cette société. En effet, il évoque et montre cette addiction à la drogue, mais aussi et surtout, il montre la pauvreté de son pays. Bref, une vraie réussite, avec un final, si criant de vérité qu'il fait froid dans le dos.

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Vu en cours et j'étais pas vraiment enthousiaste. Parce que je ne suis pas fan de ce genre de film où ils mettent quatre ans pour se pécho. Mais, force es de constater que j'ai passé un très bon moment et que le film a d'énormes qualités. Tout d'abord Keira Knightley qui est excellente et sublime. Elle n'a jamais été aussi mise en valeur que dans ce film. Et j'ai beaucoup aimé son personnage et ses répliques. Joe Wright donne un vrai style visuel à son film avec des plans magnifiques, proches de véritables tableaux. La composition des plans est également très intéressante et bien pensée. La musique est également soignée, mais ce que je retiens de ce film est sa réalisation : de nombreux plans-séquences (ou plutôt, plans très longs), avec de très beaux mouvements de caméra. Un style qui donne en plus du sens aux plans. Je pense à cette caméra au mouvement si doux et léger qui accompagne une danse. Le film est également intéressant dans son propos qui critique la condition de la femme à cette époque. Bref, même s'ils mettent vraiment quatre ans pour s'aimer, ce qui rallonge le film, ce dernier n'en demeure pas moins très bon, proposant un vrai style visuel qui m'a plu.

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Revu et j'aime toujours ce film que je trouve magnifique, brillamment interprété. La musique est super, la réalisation est parfaite, l'histoire est intéressante. De plus, je l'ai revu dans le cadre d'un devoir, donc j'ai pu le regarder avec un oeil plus analytique et il y avait beaucoup de choses à dire. Bref, je le réutiliserai certainement pour une critique. Un chef d'oeuvre, tout simplement.

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Un moyen-métrage qui réussit à être efficace en délivrant beaucoup d'émotions, en seulement trente minutes. Je commence à adorer Oscar Isaac, son jeu est toujours parfait et c'est cool de le voir dans ce genre de "petit" projet, moins connu. Elvira Lind réussit à rendre l'histoire intéressante en proposant des plans travaillés. Le seul reproche que je peux trouver à ce film est sa musique, tout simplement parce que je ne la comprends pas vraiment et qu'elle me semble trop "extérieure" au film. Bref, une bonne surprise et en plus c'est pas très long, bien qu'une heure de plus ne m'aurait pas dérangé.

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Film qui ne me donnait pas vraiment envie, je ne sais pas pourquoi, mais je ne me voyais pas aller au cinéma pour ça. Et pourtant je trouve ce film d'une très grande qualité et formidable par instants. Alors oui, on ne retient pas le film pour sa réalisation et je ne sais pas si les dialogues du roman ont été retravaillés ou non et à vrai dire... Et à vrai dire, je m'en moque. Je ne connaissais pas du tout l'histoire, ce film y a remédier et m'a donné envie de livre l'oeuvre originale. Régis Roinsard profite du talent d'écriture d'Olivier Bourdeaut et du talent de ses acteurs, afin de rendre compte de la force des mots. Les acteurs s'amusent pour notre plus grand plaisir : Romain Duris est parfait et quant à Virginie Efira : elle transcende l'écran et va même au-delà de la perfection dans ce rôle. Leur alchimie est plus que palpable et leur romance est plaisante à voir. Certes, leurs répliques semblent trop écrites, mais ça ne m'a pas dérangé et c'est même voulu, je pense : c'est un film qui représente une famille qui ne veut pas vivre une vie lamba, qui ne voit pas le monde comme les autres et qui veut échapper à la réalité. La musique est soignée et même réussie en accompagnant parfaitement les différentes situations et les scènes de danses m'ont beaucoup plu. Au niveau du rythme, le film se suit très bien, mais il y a bien un moment où j'ai trouvé que ça s'essoufflait. Mais, c'est pour rebondir sur un dernier acte magistral composé d'un tango sulfureux, très bien filmé, mis en scène et chorégraphié (à l'instar des autres scènes de danses) et d'un final qui vous prend aux tripes. Bref, cela faisait longtemps que je n'étais pas sorti d'une salle satisfait, devant un film qui réussit à être drôle et à émouvoir quand il le veut tout en proposant une interprétation irréprochable.

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Film qui fait preuve d'un énorme cynisme et qui par conséquent est assez dérangeant et perturbant. Il nous montre un personnage sadique et horrible, à l'accent écossais très prononcé et qui apporte avec lui une énorme couche d'humour noir. Un humour qui intervient avec ces nombreux regards caméra, une mise en scène déjantée et un James McAvoy survolté. Le scénario est intéressant, surprenant et en même temps, je n'ai pas été captivé par ce dernier. Il n'y a pas réellement d'enquête, le film cherchant surtout à dépeindre un personnage odieux, irrévérencieux et complexe. Un personnage qui deviendra malgré tout attachant au fur et à mesure de sa chute. Bref, c'est un bon film, on passe un bon moment qui donne envie d'agrémenter l'expérience en lisant le bouquin.

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Revu en salle et...bah... "Dune" est un grand film de SF, en fait. Je le trouve toujours un peu précipité avec quelques facilités et une impression qu'il ne veut jamais se terminer, puisqu'il s'étire à la fin. Mais sinon : "Dune" est une réussite sur tous les niveaux. Les acteurs sont géniaux, l'histoire est captivante, la musique est folle,... Bref, tellement de choses à dire sur ce film, tellement d'éloges à lui faire... Voilà j'ai passé un excellent moment et je suis sûr que "Dune" n'a pas encore déployé tout son potentiel. Alors je vais attendre sa deuxième partie et espérer un film à la hauteur du premier et de la réputation du roman...

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Premier film de Wong-Kar-wai que je regarde et j'ai compris pourquoi on m'en a tant parlé. Malgré une certaine lenteur, des personnages qui auraient gagné à être plus approfondis et des ralentis légèrement redondants, le film trouve sa place dans une certaine dimension poétique, à travers, justement, ces ralentis et sa musique. Mais le véritable tour de force de ce film se trouve dans ses scènes d'actions aux chorégraphies impeccables et plaisantes. Des chorégraphies qui aident au développement des personnages et qui remplacent les dialogues. Le film possède également une très belle photographie : en résulte une composition intéressante et des plans parfaitement éclairés, le réalisateur réalisant (logique) de véritables tableaux de cette Chine fantasmée. Bref, j'ai passé un bon moment et il me tarde de découvrir les autres films de ce metteur en scène.

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"Don't Look Up" est un film qui m'intéressait, évidemment, mais, dont je retardais le visionnage, parce que 2h30 de dialogues (en gros), faut avoir envie de se le taper. Mais que ça passe vite, et qu'est-ce qu'on passe un bon moment, malgré la thématique du film. Ce dernier est d'un nihilisme perturbant, et pourtant si proche de la réalité. C'est un film qui vient dénoncer, avec une grosse couche d'absurdité, la politique américaine avec une présidente très largement inspiré de Trump, les médias asservis par les réseaux sociaux : McKay montre leur puissance et la façon dont ils définissent ce qui est important ou non. Le réalisateur vient également pointer du doigt un capitalise aveuglant, notamment avec cette caricature d'Elon Musk. Voilà, le film critique surtout les hauts placés et leur influence sur le monde, parfois ridicule, on peut penser à ces stars complètement débiles. Le film réussit donc à nous faire rire à travers un montage efficace, de bonnes répliques et des acteurs qui s'amusent, qui sont tout à fait brillants et c'est toujours un plaisir de voir DiCaprio péter un câble. Bref, Adam McKay nous offre ici un film très divertissant, rythmé, drôle et en même temps émouvant : le film dépeignant l'inéluctabilité de la fin du monde.

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Revu et ma note reste identique. Voilà c'est court, efficace et l'idée est ingénieuse : un des films qui a fait naître le genre du found footage. Malgré un manque de budget, le film reste convainquant et immersif. Mais, je trouve toujours la fin trop précipitée et qu'il manque quelque chose pour le rendre réellement intéressant. Si l'immersion est présente, l'épouvante, elle, ne fait que nous effleurer. Même si, l'idée du hors-champ est compréhensible et efficace compte tenu du budget. Bref, c'est sympa, les frissons sont là, mais ils sont suivis de très près par une certaine frustration...

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Revu et la note ainsi que mon avis restent identiques. On a là un très bon film, tant dans la forme que dans le fond, Adam Driver est une véritable bête de scène et le duo qu'il forme avec l'excellente Marion Cotillard est plus que convainquant. La musique des Sparks est elle aussi tout à fait réussie, bien que certaines chansons sont plus agréables à écouter que d'autres, mais on peut retenir "Stepping back in time" et "Sympathy for the Abyss" qui sont certainement mes préférées. La réalisation est inspirée, en plus d'être par-moments magistrale : je pense à ce travelling circulaire qui est un parfait exemple. Mais, j'ai peut-être eu du mal avec cette volonté de chanter durant tout le film : voilà j'ai parfois eu du mal à y croire. Et en même temps, c'est voulu : on peut remarquer ces décors factices, lorsqu'ils sont sur le yacht par exemple, ces nombreuses surimpressions lors de la scène à moto et Leos Carax nous rappelle dès le début du film, que l'on se trouve, justement, devant un film, pas la réalité. Tout est factice : la célébrité et les médias SBN du film. Et cette facticité atteint son sommet avec le bébé qui est en fait une marionnette : on ne peut pas faire plus faux. Bref, c'est très bien, on a droit à : de très beaux plans où la couleur est travaillée et fait sens, une réalisation intéressante, une interprétation parfaite et des musiques de très bonnes qualités.

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Stoker est un bon film dans l'ensemble, mais dont je ne retiendrai que la très bonne mise en scène du réalisateur. Il nous offre de beaux plans, de jolis mouvements de caméra, des champs-contrechamps intéressants et un très bon montage. Park Chan-Wook réussit à instaurer une ambiance ambiguë et glauque, jusqu'à un final assez sanglant. Mais, là où le bât blesse pour ce film, c'est le scénario : bien trop prévisible, pas forcément intéressant ni même à la hauteur de la mise en scène. Alors, le film se regarde bien, mais je suis un peu déçu. Et au niveau des personnages, seul celui joué par Matthew Goode m'a plu. L'acteur en fait des tonnes, s'amuse et retranscrit bien toute la tentation et la perversion de son personnage. Sinon, le jeu des autres acteurs, bien qu'il soit bon, ne m'a pas tant séduit, tout comme leurs personnages. Bref, Stoker propose une mise en scène riche pour habiller un scénario assez pauvre, en comparaison...

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Parfois, un bon gros film d'action fait du bien. Entre les films d'auteurs ou films d'actions tout simplement mauvais, Expendables fait du bien ! Alors oui, ça joue pas très bien, quelques visuels sont laaargement perfectibles et les combats sont trop découpés, mais ça fait le taf et on passe un bon moment devant ces montagnes de muscles qui ne font pas dans la demi-mesure. Les acteurs s'amusent, les scènes d'actions restent efficaces et bien que l'histoire soit classique, au moins elle ne se perd pas à vouloir chercher l'originalité dans des longueurs ou twists inutiles, là on va tout droit vers l'Explosion et on profite. La musique de Bryan Tyler est, pour le coup, vraiment très bonne et ça fait tout bonnement plaisir de voir toutes ces gueules réunies dans un même film !

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Revu et la note reste inchangée, l'idée est super, c'est drôle et c'est assez court pour ne pas être lassant. Bref, je vois pas ce que je peux dire de plus, c'est trop bien !

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J'aime bien le cinéma de Guillermo del Toro, mais sans pour autant dresser un autel en son nom. Néanmoins, je lui reconnais un véritable talent de réalisateur. Et il le prouve une nouvelle fois avec ce Nightmare Alley. Alors, le film n'est pas exempt de défauts : je le trouve un peu trop long, la seconde moitié du film est un peu moins passionnante selon moi et la musique aurait gagné à être plus présente et mémorable. Mais, le film bénéficie d'une photo tout à fait sublime avec des plans parfaitement éclairés. En effet, le film possède une esthétique et une ambiance de film noir qui m'a bien plu : on peut penser aux premières apparitions de Cate Blanchett, dans ce rôle de femme fatale qui sont de parfaits exemples. D'ailleurs tous les acteurs sont brillants dans ce film, (je pense par exemple à ce plan de fin sur Bradley Cooper). Sinon, le film dispose d'une mise en scène et d'une réalisation irréprochables avec de beaux mouvements de caméra et de beaux cadres. Bref, le nouveau bébé de del Toro ne reste pas enfermé dans son bocal et réussi à divertir. J'ai passé un bon moment et il doit être intéressant à analyser. Dommage qu'il ne trouve pas encore son public...

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Film policier danois qui se regarde sans trop de problèmes, parce que j'ai l'impression de l'avoir déjà vu des centaines de fois. Le film est d'un classique, avec le gentil et le méchant flic qui vont se retrouver enfermés dans une cité. Et j'ai eu beaucoup trop de mal à croire en ce scénario, qui ne vole pas bien haut. Les personnages vont être un peu plus développés dans la seconde moitié, mais rien de transcendant. Je trouve qu'il n'y a aucune tension dans ce film du fait d'une mise en scène bien trop fade. Y a peut-être une scène d'action qui passe mieux, mais sinon la réalisation n'est pas vraiment inspirée. Bref, ça se regarde, mais ça s'oublie aussitôt...

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Alors, c'est le 1 en mieux ! (à part peut-être pour la musique, bien qu'elle soit de bonne qualité) C'est toujours aussi fun, y a des bonnes répliques, le méchant est pas mal : un duel Stallone-Van Damme, c'est très cool. Le scénario, je pense qu'on s'en fiche, mais l'action est bien meilleure. C'est sanglant et mieux chorégraphié, notamment le combat au couteau de Statham. Je regrette que certains personnages restent un peu trop en retrait notamment Jet Li qui disparaît au bout de 10 minutes et ça, ça me fait mal. Mais on a quand même une super arrivée de Chuck Norris et le plan montrant Stallone, Willis et Schwarzenegger qui tirent sur tout ce qui bouge est sacrément jouissif ! Bref, c'est très cool.

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"Minority Report" est un très bon divertissement au concept captivant et intelligent, mais je trouve que la fin s'étire un peu trop en longueur : les rebondissements s'enchaînent sans que ça m'atteigne réellement. Je trouve aussi que la musique se fait trop discrète et du coup, bah on l'oublie assez vite. Les acteurs sont bons, bien qu'ils ne soient pas exceptionnels. Les visuels ont vieilli et ça se voit, et en même temps ça passe, parce que l'univers est assez fascinant. C 'est un univers anxiogène, bourré de publicités et où la vie privée est en voie de disparition. Et ça on le remarque avec cette photo surexposée, plutôt bien pensée. Enfin, la réalisation est inspirée, je pense notamment à ce (faux) plan-séquence avec une caméra en plongée zénithale montrant les Spyders contrôlant l'identité de chaque personne. Une plongée pour montrer que les habitants sont contrôlés et observés tout le temps : on voit tout au travers de cette caméra voyeuriste qui se balade partout. Ah et je trouve le plan, montrant John et Agatha de profil, magnifique !

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Revu, ma note et mon avis resteront inchangés. Alors oui, le film ne donne pas la meilleure image des cités, on va pas se mentir, mais l'ambition de Cédric Jimenez n'était pas de réaliser un film réaliste, : il nous rappelle, d'ailleurs au début, que ce film est avant tout une fiction, ce n'est pas un documentaire. Peut-être une façon pour lui de ne pas se mouiller vu que le film est inspiré de faits réels, mais c'est une oeuvre de fiction, qui choisit de prendre le côté des flics, alors autant le prendre comme telle. Et on là un très bon film, avec de très bons personnages excellemment interprétés par un trio d'acteurs d'exception. Notamment Gilles Lellouche qui a la carrure nécessaire pour porter ce rôle à merveille. L'immersion est réussie à travers ces dialogues et cette caméra épaule. On a là une montée en tension qui va aboutir à une scène d'une intensité rare où Jimenez réussit à retranscrire toute la haine des deux camps. C'est musclé, c'est puissant et c'est bien tout simplement. La dernière partie est également très intéressante et va plus jouer sur la psychologie et l'émotion de ces flics qui se font démonter de partout. Bref, Bac Nord est un très bon film, rythmé et captivant. Ah et la musique de fin est très bonne.

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J'aime bien le cinéma de Wes Anderson, The Grand Budapest Hotel étant son meilleur et un sacré bon film d'après mes souvenirs. J'étais donc assez impatient de voir son nouveau film et pourtant je ne le vois que maintenant, mais bon. J'ai beaucoup aimé la réalisation, calculée au millimètre près, d'une symétrie et d'une rigueur presque dérangeante et maladive. Les plans sont léchés, c'est très beau et j'ai bien aimé tous ces basculements de couleurs et de ratio. C'est également un plaisir de revoir toute cette palette d'acteurs, même pour quelques minutes. Mais, j'ai peut-être eu un problème avec le scénario. Autant, je trouve l'idée intéressante et la première histoire très bonne, autant les autres histoires m'ont un peu perdues et un peu ennuyées. Mais, la mise en scène rattrape le tout et réussit à marquer son public. Bref, un bon film que je devrais revoir, je pense.

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Premier film du réalisateur que je regarde et je pense ne pas avoir ouvert la meilleure porte de son cinéma, parce que Prisoners of the Ghostlands, bah c'est pas terrible hein. Y a peut-être quelques plans qui sortent du lot, mais c'est pas assez pour sauver ce film. Un film vendu comme étant ultra déjanté, mais il n'en est rien : c'est juste ennuyeux et les scènes d'action ne sont pas très intéressantes. Bref, c'est un film qui réussit à être long alors qu'il ne dure qu'1h40.

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J'ai jamais été très attiré par cette saga, mais finalement ça se regarde bien, avec un scénario assez sympa, malgré une romance anecdotique. Les combats ne sont pas mauvais, mais ne m'ont pas vraiment mis une claque : c'est trop découpé et parfois illisible, mais ça reste agréable à regarder. Par contre, je trouve le duel avec Clive Owen très bon, avec beaucoup de tension, dommage qu'il soit bien trop court. Bref, c'est un bon film et pourtant j'ai l'impression de l'avoir déjà-vu des centaines de fois et que je vais très vite l'oublier...

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Un très beau documentaire qui rend compte de la beauté et de la grandeur de la Nature. Les images sont magnifiques ! Mais, certaines sont clairement en dessous avec des effets visuels datés et qui me sortent de mon immersion. Terrence Malick oblige, on retrouve une voix off tenant un discours métaphysique qui peut alourdir le film. La musique est bonne, et pourtant je la trouve trop discrète, comparée aux images qu'on nous propose. Mais, ça reste un cinéma qui me parle, c'est apaisant et assez intéressant je trouve.