Cover Une anthologie très aléatoire des critiques publiées sur Senscritique, mais surtout pas un palmarès

Une anthologie très aléatoire des critiques publiées sur Senscritique, mais surtout pas un palmarès

Pourquoi une anthologie ?
Parce que, non seulement par la qualité, mais surtout par l'extrême diversité des critiques (liées à la multiplication totalement ouverte des senscritiqueurs), certaines, restons modestes, aboutissent à de véritables propositions, non seulement critiques mais encore ...

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Liste de

252 films

créee il y a environ 9 ans · modifiée il y a environ 6 ans

American Beauty
7.8
1.

American Beauty (1999)

American Beauty

2 h 02 min. Sortie : 2 février 2000 (France). Drame

Film de Sam Mendes

pphf a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur, l'a mis en envie et a écrit une critique.

Annotation :

Mlle Nana

Une des toutes premières critiques que j'ai lues (et appréciées) sur SC - un très beau plaidoyer pour son film préféré.
http://www.senscritique.com/film/American_Beauty/critique/6084707

"Avec le blanc, le bleu, mais surtout le rouge, omniprésent dans le film, grâce aux roses que l'on retrouve un peu partout (même sur l'affiche), comme un symbole de la passion, du désir, de la fureur de vivre... Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si au début du film, Annette Bening, dans son rôle de femme castratrice, coupe les roses pour les mettre en vase. Comme pour tout contrôler. A l'inverse, lorsque Lester se laisse aller à ses fantasmes, il est assailli par une pluie de pétales rouges."

Birdman
7.3
2.

Birdman (2014)

Birdman or (The Unexpected Virtue of Ignorance)

1 h 59 min. Sortie : 25 février 2015 (France). Comédie, Drame

Film de Alejandro González Iñárritu

pphf a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Gothic et Mymp

Deux critiques pour ce film clivant,
Gothic, pour la performance (une critique en plan-séquences avec cuts bien masqués).
http://www.senscritique.com/film/Birdman/critique/34966380

"Alejandro propose une subtile mise en abyme du cinéma sous toutes ses formes, ainsi qu'un élégant jeu de miroirs entre la vie de l'ancien interprète de Batman, et cet ersatz de super héros, au point de questionner le spectateur sur ses attentes, sur la place qu'il accorde à un acteur, sur l'héritage culturel et artistique de ce dernier par le recours à un habile dosage entre premier et second degré: en effet, "Birdman" propose aussi bien une critique acerbe qu'une apologie du cinéma de divertissement, même si le tout manque parfois de nuance, voir la critique "binaire" du New York Times, la bête et méchante Tabitha, campée par Lindsay "Servilia" Duncan en mode tout blanc ou tout noir...question de teintes, qui m'amène à la photographie, juste sublime, et nous permet de profiter de moments surréalistes (j'aime particulièrement l'échappée dans Times Square), une musique aux tons jazzy (pas le rappeur) complétant le tableau enchanteur, pour peu que l'on adhère à la séquence," (...)

Mymp, pour son analyse imparable (comme presque toujours) -même si je ne suis pas d'accord ...
http://www.senscritique.com/film/Birdman/critique/45412040

"L'imbrication des temporalités, des réels et des points de vue, ce cadre qui bouge et qui tournoie, n’amènent rien de substantiel au récit, au contraire, sinon singer ce flux ininterrompu propre à l’exercice théâtral et cette soi-disant proximité avec l’effervescence de la vie, chienne de vie. Birdman en fait, c’est du Lelouch en mode hype. Iñárritu, c’est du Paul Thomas Anderson en mode low. Pour donner de quoi sustenter sa caméra véloce et tenir deux heures avec une intrigue rudimentaire (mon ego souffre, ma fille fume des pétards, mon ex me fait la morale, mon agent me fait les gros yeux…), Iñárritu meuble comme il peut.

Il charge, il entasse : un baiser lesbien, une sortie en slip sur Times Square, un peu d’action délirante, beaucoup d’inconsistance… Au passage, il en profite pour gentiment dézinguer le monde du showbiz avec name dropping à la clé et charge éculée contre les méchants critiques ..."

Mahler
7.1
3.

Mahler (1974)

1 h 55 min. Sortie : 28 mai 1974 (France). Biopic, Musique

Film de Ken Russell

pphf a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

KingRabbit

http://www.senscritique.com/film/Mahler/critique/20424907

"Le déroulement de l'histoire est à la fois très simple et subtil.
Tout se passe dans ce train qui s'arrête de station en station pour ramener Mahler à Vienne, et les différents flash-backs, rêveries émaillant tout son trajet sont amenés avec finesse, pire parfois même le film nous embarque même dans un souvenir à l'intérieur d'un souvenir, mise en abîme dans des mondes intérieurs toujours réussie avec brio.

Enfin les différentes scènes sont très variées, parfois touchantes, parfois drôles, parfois grotesques, parfois totalement what the fuck (la scène de la conversion)."

Salò ou les 120 journées de Sodome
6.6
4.

Salò ou les 120 journées de Sodome (1975)

Salò o le 120 giornate di Sodoma

1 h 57 min. Sortie : 19 mai 1976 (France). Drame, Historique, Épouvante-Horreur

Film de Pier Paolo Pasolini

pphf a mis 9/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Impétueux

(Avec un changement de note inédit sur SC, un passage de 1 à 10, pour que la note corresponde à l'analyse effective du film et non au ressenti immédiat)

http://www.senscritique.com/film/Salo_ou_les_120_journees_de_Sodome/critique/16800315

"J'avais primitivement mis 1 à "Salo" ; la chose eût-elle été possible, j'aurais mis 0. Et pourtant c'est un film exceptionnel, qui hante l'esprit des années et des années après qu'on l'a vu et qui obsède d'être revu."

La critique originelle commençait ainsi :

"Ce" Salo" est un film immonde et dégradant. Dégradant pour ceux qui l’ont conçu et réalisé, dégradant pour les adolescents qui l’ont tourné (imagine-t-on qu’il y a des parents qui ont accepté que leurs fils et leurs filles puissent s’abîmer à tourner ça pour une poignée de lires ?), dégradant pour le spectateur qui n’en sort pas indemne."

The Baby of Mâcon
7.3
5.

The Baby of Mâcon (1993)

2 h 02 min. Sortie : 5 janvier 1994 (France). Drame

Film de Peter Greenaway

pphf a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

-IgoR- et Limguela

Deux critiques très complémentaires :

-IgoR-
http://www.senscritique.com/film/The_Baby_of_Macon/critique/33417436

"Prompt à brouiller les pistes, à mélanger les genres comme les arts, Greenaway choisit - pari scénaristique osé - de filmer la première d'une étrange troupe théâtrale. Une distance immédiate s'impose entre le spectateur et le sujet, ceux-ci étant désormais séparés par l'écran ET par la scène. C'est donc circonspect que l'on assiste aux premières interventions des acteurs/comédiens, peu concernés que nous sommes par les frasques de cette cour des miracles débridée.
Mais cette trompeuse impression de sécurité est un artifice des plus fourbes. Car si Greenaway a érigé de telles barrières, c'est pour mieux les abattre."

Limguela
http://www.senscritique.com/film/The_Baby_of_Macon/critique/24685345
(la critique a disparu avec le premier départ de Limguela. Reste ce fragment.)

"Pour moi, le meilleur film de Greenaway, le plus dérangeant, le plus fou, le plus complexe, le plus incompréhensible (et c'est pas toujours un compliment). Toujours aussi dérangeant, troublant, après un second visionnage, même en connaissant le procédé. L'ivresse de la mise en abîme..."

Madame de...
7.6
6.

Madame de... (1953)

1 h 40 min. Sortie : 16 septembre 1953. Drame, Romance

Film de Max Ophüls

pphf a mis 9/10.

Annotation :

Obstiné

http://www.senscritique.com/film/Madame_de/critique/13460814

"À l’image de La Ronde, il y a dans ce film quelque chose de la vague qui s’amplifie, du tourbillon. Les traits du comte se durcissent, le baron devient grave, la comtesse devient triste. Au fur et à mesure que les boucles d’oreilles s’échangent, s’imposent à l’image, les personnages gagnent en vérité et en solennité.

Boucles de mariage, boucles d’adultère, boucles d’amour, boucles d’adultère, boucles de mort."

Le Retour
7.5
7.

Le Retour (1978)

Coming Home

2 h 06 min. Sortie : 14 juin 1978 (France). Drame, Romance, Guerre

Film de Hal Ashby

pphf a mis 9/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Nicolas Collombon

http://www.senscritique.com/film/Le_Retour/critique/42799116

"Jane Fonda m'a beaucoup étonnée tant elle respire la bonté, l'intégrité, la fragilité et la force à la fois. Et pourtant au début du film je la trouvais tellement laide et maquillée que je me demandais comment le réalisateur avait pu miser sur cette beauf. (...) Je l'ai trouvé belle."

Sauve qui peut (la vie)
6.5
8.

Sauve qui peut (la vie) (1980)

1 h 27 min. Sortie : 15 octobre 1980. Drame

Film de Jean-Luc Godard

pphf a mis 10/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Mr Orange

Synthétique et juste.
http://www.senscritique.com/film/Sauve_qui_peut_la_vie/critique/45914524

"La renaissance du cinéaste donc, selon Godard lui-même. Et beau retour aux sources, c'est moins abscons même si c'est toujours aussi inintelligible sur le plan sonore, moins pop aussi, mais étonnamment cruel et puissant, subversif, incroyablement cru (la partie "Commerce", certainement un monument du trash et de la perversion pour l'époque, surtout avec cette mise en scène sexuelle à quatre...)"

L'Homme invisible
7.5
9.

L'Homme invisible (1933)

The Invisible Man

1 h 11 min. Sortie : 2 mars 1934 (France). Épouvante-Horreur, Science-fiction

Film de James Whale

pphf a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Djee VanCleef

Sobre ...
http://www.senscritique.com/film/L_Homme_invisible/critique/17351862


"Quoi d'autre que son talent, pour expliquer que ce film, 80 ans après, étonne et subjugue toujours autant.

Un film beau. Drôle.

Triste. Un peu comme moi, un soir d'été, quand la fontaine s'assèche et que les Mojitos ne coulent plus à flot."

It Follows
6.9
10.

It Follows (2014)

1 h 40 min. Sortie : 4 février 2015 (France). Épouvante-Horreur

Film de David Robert Mitchell

pphf a mis 4/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Mymp

http://www.senscritique.com/film/It_Follows/critique/46545645
(à nouveau en complet désaccord et pas loin d'être convaincu).

(Cette sorte de fatalité) "évoque aussi un puritanisme propre à cette Amérique rétrograde, davantage mal à l’aise sur la question de la sexualité que sur celle des armes et de la violence. David Robert Mitchell ne prône ni l’abstinence ni un odieux retour au rigorisme ni une éventuelle injonction morale, mais cherche au contraire à envisager l’acte comme une métaphore sur l’incertitude de l’existence (parvenir à repousser la mort en jouissant de chaque jour), le sexe étant tout aussi létal qu’il est salvateur. Un magma charnel et émotionnel qui provoque et qui vous suit ("L’amour physique est sans issue", chantait Gainsbourg). Qui hante, littéralement."

La Ballade de Narayama
7.3
11.

La Ballade de Narayama (1983)

Narayama bushikō

2 h 10 min. Sortie : 28 septembre 1983 (France). Drame

Film de Shôhei Imamura

pphf a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Gérard_Rocher

http://www.senscritique.com/film/La_Ballade_de_Narayama/critique/22108251

"ll est certain que Shohei Imamoura a voulu par cette oeuvre viser le Japon moderne, fer de lance de cette société déshumanisée. Doit-on le suivre à fond dans sa pensée? Personnellement, je ne le pense pas et je serai plus mesuré, mais le metteur en scène japonais est un écorché vif, il a voulu nous adresser un message fort et il y est parvenu. Son film est splendide, émouvant et envoûtant. En plus de son caractère accusateur, il ouvre un passionnant et utile débat sur notre propre avenir."

À propos de Nice
7.3
12.

À propos de Nice (1930)

23 min. Sortie : 28 mars 1930 (France). Muet

film de Jean Vigo et Boris Kaufman

pphf a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Guyness

(ou comment ne pas regarder le film après pareil descriptif ?)
http://www.senscritique.com/film/A_propos_de_Nice/critique/7202029

"Alors, si en 23 minutes, ça vous dit de voir des statues de carnaval, une dame surgie d'un dessin de Dubout, des militaires, une dame toute nue, des rombières magnifiques, des gens qui jouent aux boules, d'autres qui jouent à une variante de "pierre-ciseaux-cailloux", des jambes, des cirages de chaussures, des plans aériens, des danseuses à la jambe légère, des coureurs automobiles, des amateurs de siestes, des autruches, des défilés, des cimetières, des palmiers, des clients de terrasses alanguis, des grooms et biens d'autres personnages délirants encore, le tout superbement ambiances par Marc Peronne, foncez !"

Ali Baba et les 40 Voleurs
6.1
13.

Ali Baba et les 40 Voleurs (1954)

1 h 32 min. Sortie : 24 décembre 1954 (France). Comédie, Fantastique, Romance

Film de Jacques Becker

pphf a mis 7/10.

Annotation :

Impétueux

http://www.senscritique.com/film/Ali_Baba_et_les_40_Voleurs/critique/16870376

"Fernandel mis à part, ou canalisé, si l’on veut, il y a plein de bonnes choses dans Ali Baba, ne serait-ce que certaines férocités qui ne passeraient désormais plus dans notre époque constipée du politiquement correct : la veulerie du père (Edouard Delmont) de la belle Morgiane (Samia Gamal, star de la danse égyptienne de l’époque), qui vend sa fille sur un marché d’esclaves, la nocivité de Kassim (Henri Vilbert), maître d’Ali, violent, pervers, cruel, la sanglante bataille pendant le festin des noces, où l’on s’étripe à qui mieux-mieux…"

Whiplash
8
14.

Whiplash (2014)

1 h 47 min. Sortie : 24 décembre 2014 (France). Drame, Musique

Film de Damien Chazelle

pphf a mis 6/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Kalopani

Une analyse imparable, complète, parfaitement écrite - avec laquelle je suis parfaitement en accord.
http://www.senscritique.com/film/Whiplash/critique/46536486

"Coup de fouet ! Le titre paraît approprié si l'on voit "Whiplash" comme l'éloge de la performance physique comme gage de réussite sociale. Finalement, Chazelle ne se montre guère original et ne fait que reprendre la trame, très classique, du film d'apprentissage. Un jeune homme, Andrew, qui a tout du gentil loser, va s'élever dans la société en apprenant à être un gagnant, à la dure forcément. L'intrigue va suivre ainsi un schéma préétablit à l'avance et connu de tous : l'apprentissage difficile, le faux espoir, "l'échec, la rébellion avant la consécration. "Whiplash" n'est qu'une nouvelle success story à l'américaine comme on en a vu beaucoup par le passé ; on comprend donc que l'univers du jazz n'est qu’accessoire,

À bord du Darjeeling Limited
7
15.

À bord du Darjeeling Limited (2007)

The Darjeeling Limited

1 h 31 min. Sortie : 19 mars 2008 (France). Comédie dramatique, Road movie

Film de Wes Anderson

pphf a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Veather

(incontournable pour Wes Anderson)
http://www.senscritique.com/film/A_bord_du_Darjeeling_Limited/critique/35803327

"J'insère le Blu-ray dans le lecteur et je lance la version complète, comprenant le court-métrage « Hôtel Chevalier » en première partie. Je l'avais déjà vu sur internet, mais ça on s'en contrefout. Vous êtes maintenant connectés à mon cerveau. Nous ne faisons plus qu'un, cher lecteur, chère lectrice. C'est comme si on faisait l'amour, mais sans le plaisir charnel.

« Natalie Portman nue. Je sens d'emblée que je vais adorer ce film, quelle esthétique !

Bill Murray qui court. Je sens que je vais aimer ce film.

Adrien Brody qui court au ralenti. Et cette musique... Ça y est, Wes m'a embarqué dans son film en même temps qu'Adrien dans le train. Il n'aura pas fallu longtemps."

Entr'acte
7.1
16.

Entr'acte (1924)

21 min. Sortie : 4 décembre 1924. Muet, Expérimental

Court-métrage de René Clair

pphf a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Takeshi29

Synthétique et imparable.
http://www.senscritique.com/film/Entr_acte/critique/13379026

"A qui doit-on ces 18 minutes d'une modernité absolue ? A trois sacripants dadaïstes qui font les malins avec un canon sur le toit d'un immeuble dans la scène d'ouverture de ce film incroyable.

L'alliance entre Satie (à la bande-son), Picabia (au scénario) et René Clair (à la mise en scène) est tout simplement explosive et accouche d'un film surréaliste qui démontre que le mot "liberté" avait un sens à l'époque."

Jaguar
7.1
17.

Jaguar (1967)

1 h 33 min. Sortie : 3 septembre 1967 (France).

Documentaire de Jean Rouch

pphf a mis 5/10.

Annotation :

Moizi

http://www.senscritique.com/film/Jaguar/critique/41625964

"Du coup je suis totalement mitigé. D'un côté j'aime le sujet, la réflexion de Rouch, le voyage... Mais de l'autre, ce voyage je l'ai fait avec des gens qui ne voulaient pas se taire et qui hurlaient dans les aigus tout le temps..."

In the Mood for Love
7.8
18.

In the Mood for Love (2000)

Fa yeung nin wa

1 h 38 min. Sortie : 8 novembre 2000 (France). Drame, Romance

Film de Wong Kar-Wai

pphf a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Mrs Chan

Des bribes d'essentiel.
http://www.senscritique.com/film/In_the_Mood_for_Love/critique/8201190

"Au travers d'une réalisation élégante et d'images d'une extrême beauté, presque irréelle, Wong Kar Waï s'impose ici comme un maître de la musicalité.
Les ralentis fabuleux sur la démarche féline de Mrs Chan, les cadrages serrés sur son long cou gracieux, le travail éblouissant des couleurs, la subtile correspondance des costumes aux décors, les violons mélancoliques de Shigeru Umebayashi, sont comme les notes d'une mélodie aux accents douloureux."

Jeremiah Johnson
7.7
19.

Jeremiah Johnson (1972)

1 h 50 min. Sortie : 15 septembre 1972 (France). Western

Film de Sydney Pollack

pphf a mis 10/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Sergent Pepper

http://www.senscritique.com/film/Jeremiah_Johnson/critique/30213076

"Le parti pris du film a depuis le début été celui du silence : dans la nature, c’est surtout avec lui qu’il faut composer. Redford, d’un mutisme habité, pose avec Pollack un regard admiratif et d’une sagesse croissante sur le monde qui l’accueille. Mais la sérénité à laquelle il aspire a tout d’une utopie. De la même façon que le solipsisme ne fonctionnait pas dans Into the Wild, l’équilibre de la nature repose aussi sur l’affrontement et la violence. La valse de mort qui clôt le film, à la fois brutale et détachée, car traitée sur le mode du sommaire, achève la métamorphose de l’homme en animal, les sens aux aguets, faisant sienne des lois dénuées de tout sentimentalisme."

Local Hero
6.8
20.

Local Hero (1983)

1 h 51 min. Sortie : 14 mars 1984 (France). Comédie dramatique

Film de Bill Forsyth

pphf a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Fatpooper

http://www.senscritique.com/film/Local_Hero/critique/34930810



"Mon rêve est d'un jour voir une aurore boréale en vrai. J'espère qu'un jour j'aurai l'occasion. En attendant il me faudrait trouver un job, gagner un peu d'argent, économiser... On ne sait jamais ce que la vie peut réserver. Mais j'espère vraiment qu'avant de mourir à 62 ans, je verrai une aurore boréale briller de mille feux.

"Local Hero" a tout pour me plaire. La narration épurée, lente, laissant place à des personnages, drôle et triste a eu raison de moi."

Le Mystère de la chambre jaune
5.8
21.

Le Mystère de la chambre jaune (1930)

1 h 48 min. Sortie : 18 septembre 1930. Policier

Film de Marcel L'Herbier

pphf a mis 5/10.

Annotation :

Greenwich

http://www.senscritique.com/film/Le_Mystere_de_la_chambre_jaune/critique/38863898

"Rouletabille fait un peu penser à Tintin ... Le jeu des acteurs est un peu mou et surtout théâtral. Heureusement le jeune Roland Toutain qui interprète Rouletabille amène beaucoup de vitalité."

Et vogue le navire...
7.3
22.

Et vogue le navire... (1983)

E la nave va

2 h 02 min. Sortie : 4 janvier 1984 (France). Comédie dramatique

Film de Federico Fellini

pphf a mis 7/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Mr Orange

http://www.senscritique.com/film/Et_vogue_le_navire/critique/35382830

"Il s'agit aussi d'un poème d'amour destiné au Cinéma, digne testament précoce rempli d'espoir d'un artiste bien trop sage pour se larmoyer devant la mort. C'est l'évolution même du 7ème Art que l'on suit : le noir et blanc, le sépia, le muet, la parole... Le générique, les caméras apparaissent. Et le cinéaste reste fidèle à lui-même, jusqu'au bout, avec une scène finale absurde et bouffonne qui nous rappelle que la flamme du cinéaste n'est pas encore éteinte, et ne s'éteindra probablement jamais."

Apocalypse Now
8.3
23.

Apocalypse Now (1979)

2 h 27 min. Sortie : 26 septembre 1979 (France). Drame, Guerre

Film de Francis Ford Coppola

pphf a mis 9/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Djee VanCleef

http://www.senscritique.com/film/Apocalypse_Now/critique/17327675

"Oubliée cette putain d'Amérique.

Ma gourde pleine de gazoline pour pas rouiller.
Sur la coquille, je dégouline, et mon périple vers le néant prend fin alors que je m’apprête à contempler les ténèbres. À les regarder droit dans les yeux.
Rencontrer l'indicible, ce fou sanguinaire, ce mégalomane.
Ëtre abasourdi et naître une troisième fois.

Aujourd'hui, je suis d'ici."

Passion
6.8
24.

Passion (1982)

1 h 28 min. Sortie : 26 mai 1982 (France). Comédie dramatique

Film de Jean-Luc Godard

pphf a mis 6/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Jeffrey Beaumont

Je ne suis pas vraiment d'accord. Même si ce n'est pas faux ...
http://www.senscritique.com/film/Passion/critique/25208962

"Piccoli passe son temps à tousser. Anna Schygulla a s'apprivoiser en n'osant pas se regarder et Jerzy, réal polonais en crise entre deux femmes, entre deux vies, figure le cinéaste aux prises avec un film qui ne se fait pas (ou difficilement). Bande son mixée, (parfois beaux) dialogues décalés par rapport aux images, tout cela vire rapidement à l'expérimentation et surtout à l'abscons."

Nashville
7.2
25.

Nashville (1975)

2 h 40 min. Sortie : 12 novembre 1975 (France). Comédie, Drame, Comédie musicale

Film de Robert Altman

pphf a mis 9/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Hameçon

http://www.senscritique.com/film/Nashville/critique/7190921

"L'occasion pour Altman de livrer sa vision de l'Amérique post-Kennedy. Altman est assez grinçant dans sa description de Nashville et de l'Amérique en général. Pourtant, il ne se départit pas d'une certaine tendresse et il y a une certaine grandeur dans ces personnages perdus et un peu minables."

La Mouche
7.5
26.

La Mouche (1986)

The Fly

1 h 36 min. Sortie : 21 janvier 1987 (France). Drame, Épouvante-Horreur, Science-fiction

Film de David Cronenberg

pphf a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Zombiraptor

Incontournable.
http://www.senscritique.com/film/La_Mouche/critique/18587497

"Il fait de cette lie de viande frissonnante de soubresauts un petit épanouissement personnel, aussi ludique que cynique. Le film empoigne, prend aux tripes, fait rire et sursauter, et même, dans un moment d'égarement, touche sincèrement dans son ignoble sensualité. Un échange de regards aussi prenants que délicieusement hideux entre une Geena Davis toujours radieuse et un Jeff Goldblum taillant l'un de ses deux plus grands rôles dans cette mouche géante et tellement fascinante.

En tout cas il n'y a rien de plus jouissif au ciné que d'entendre une salle exprimer son dégoût, son amusement, sursauter puis rire de sa propre réaction et se complaisant dans une grande satisfaction commune, comme réalisant de concert que putain, on a jamais vraiment fait mieux dans le genre depuis..."

La Taupe
6.4
27.

La Taupe (2011)

Tinker Tailor Soldier Spy

2 h 07 min. Sortie : 8 février 2012 (France). Thriller, Drame

Film de Tomas Alfredson

pphf a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Dale Cooper

http://www.senscritique.com/film/La_Taupe/critique/8560601

On repensera alors à ce fameux travelling arrière sur Smiley examinant un tableau abstrait lors du générique de début comme une parfaite profession de foi.
De la confusion du départ, Smiley devra creuser en lui-même pour accéder à la vérité. D'abord, il est incapable d'envisager le tableau pour autre chose qu'une trace de l'infidélité humiliante de sa femme. Progressivement, il va éclaircir le brouillard de la frustration, de la rancœur et la jalousie.

Brewster McCloud
6.8
28.

Brewster McCloud (1970)

1 h 45 min. Sortie : 18 août 1971 (France). Fantastique, Comédie

Film de Robert Altman

pphf a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Homlett

http://www.senscritique.com/film/Brewster_Mc_Cloud/critique/36246757

"Mais tout ça cache une mise en distanciation à mon avis très calculée (dont je vous avoue ne pas avoir encore découvert le résultat exact). Dès l'ouverture du film par exemple, la chanteuse de l'hymne national râle pour une histoire de ton et demande à recommencer. L'orchestre et les choristes s'exécutent, mais le film aussi en recommençant les titrages. Une blague, mais pas que. Pareil sur la fin (...)"

Pat Garrett et Billy le Kid
7.7
29.

Pat Garrett et Billy le Kid (1973)

Pat Garrett & Billy the Kid

2 h 02 min. Sortie : 20 septembre 1973 (France). Drame, Historique, Western

Film de Sam Peckinpah

pphf a mis 8/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Kalopani

http://www.senscritique.com/film/Pat_Garrett_et_Billy_le_Kid/critique/23804597

"Chantre du western pur et dur mais également homme de son temps, Peckinpah rend compte de cette fin des époques, de cette fin des légendes et des utopies dans son film "Pat Garrett et Billy le Kid". Le parallèle s'y prête bien, car au fond les Etats-Unis des années soixante-dix se retrouvent dans une position similaire à celle qu'ils ont connue autrefois; une période qui vit la fin du far west sauvage et de son idéologie romantique au profit d'une société politisée et capitaliste. Les riches propriétaires prennent le pouvoir et dictent leurs actions aux politiciens, le barbelé qui s'étend sur les plaines devient le symbole de la fin de l'esprit libertaire. Plus rien ne sera comme avant, l'ouest sauvage n'est plus et l'Amérique n'a plus besoin de ses héros d'autrefois."

Vive les femmes !
4.7
30.

Vive les femmes ! (1984)

1 h 27 min. Sortie : 7 mars 1984 (France). Comédie

Film de Claude Confortès

pphf a mis 4/10 et a écrit une critique.

Annotation :

Ded

http://www.senscritique.com/film/Vive_les_femmes/critique/20599579
Pour le plaisir de mettre une critique positive (et assumée comme telle) pour un nanar pur jus - et en même temps un hommage à la BD culte de Reiser.

" Je sais très bien que c'est un nanard Français, où la majeure parti de l'histoire tourne autour du sexe et des relations femme/homme (ou homme/femme c'est vous qui voyez)! Poutant voilà, y'a des mises en situation, des répliques qui sont pour moi cultes, et ça, ça ne se discute pas!"

pphf

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