Un retour sur les remake et leurs originaux

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Affligeant dans le sous texte et la main mise masculine.

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vu il y a longtemps. A revoir. Les acteurs s'en sortent mieux que Butler.

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Tom Hanks trouve un rôle pour lui dommage que le film n'aille pas plus loin dans la noirceur et le drame du propos, c'est bien léger, complaisant et Mariana Trevino malheureusement n'aura pas un beau rôle. Niaise et insupportable comme seule représentation féminine,...

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Le ton est ici bien plus réussi, même si le changement de comportement répond à ce fantasme que les rapports humains sont plus appréciables que la solitude.

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Remake de 2018 lui-même adapté d'un livre, mais raté et bien lourd. Vu cette fois-ci à l'inverse passant du cheminement d'une victime à celui d'un tueur, toujours avec la même trame familiale de survie. Les Pastor trouve matière à jouer de leur fantastique et de leur ambiance dystopique mais en totale roue libre où tout s'évente rapidement tentant de dénoncer en passant, les intégristes de la Foi. Mario Casas même barbu ne surprend pas. Alors plutôt dommage que Diego Calva ne fasse que passer.

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L'idée reste la même pour nous confronter à l'apparence du monde du travail et de ses représentants pour mieux en signifier toute leur inutilité. Un remake pratiquement à l'identique sans grande originalité de mise en scène et aux dialogues peu inspirés. On aura du mal à ressentir cette urgence de vivre face à une mort prochaine. Les us et coutumes sont outrés, l'empathie poussive, les plans de caméra répétitifs traînent en longueur et l'émotion bien moindre, notamment cette fameuse scène finale, sous la neige. On regrette aussi et surtout celle essentielle des aller-retour des administrés renvoyés d'un bureau à l'autre, sans l'humour et sans toute l'ironie, du film d'Akira Kurosawa.

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+1 obligatoire en regard de Barbaque. Je le met en tant que film original adapté en partie par Barbaque, il y a quand même des reprises. L'émission de radio des "Norvégiens qui disparaissent" fait penser à l'émission faites entrer l'accusé. Le délire de Mikkelsen dans son escalade meurtrière, et la bonne viande humaine qui remplace celle premier prix des déchets animaux pour les saucisses. Le jambon vegan remplacent ici les volaillettes.
Un humour noir décapant, avec le portrait de la concurrence, le délire croisé entre un homme excusé qui mange sa femme par nécessité de survie et ceux qui auront décidé de la survie de leur entreprise en optant pour la viande humaine, non excusable. Les dialogues décalés d'une perspicacité à toute épreuve en font une belle réussite et le final optimiste apporte la rédemption, tout en dénonçant les actes répréhensibles non condamnés par la justice. Une déception sur le jumeau dont on ne saisit pas l'intérêt du rôle, pas franchement ni efficace ni jubilatoire. Avec Line Kruse (que l'on retrouve parfaite dans le pas très bon Love Is All You Need de Suzanne Blier.) Nikolaj Lie Kaas et Mads Mikkelsen que l'on ne verra pas à son avantage, participent à la réussite.

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Les acteurs sont fantomatiques, l'original avait pour lui de l'être, un remake avec de jolis paysages, des teintes toujours sombres mais des actions aléatoires sans que l'on sache bien pourquoi la police doit laisser la main pour l'enquête si ce n'est de justifier la démarche solitaire du père. Le final ne nous en dira pas plus.

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Si peu d'immersion par les sons, par rapport à l'original. Tout le monde pleure et tout le long du film. Inaudible par instants d'ailleurs, le caractère exécrable de l'agent envers ses collègues et nettement moins subtil de la part de Jake Gyllenhaal qui devient mauvais au fur et à mesure du film. On préfèrera Jakob Cedergren et son réalisateur Gustav Möller. Quand Pizzolato signe le scénario de ce remake, copié-collé, et aucune surprise, il y a comme un moment de flottement pour enfoncer le clou. Et puis on oublie pas qu'aux US on fait amende honorable.

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curieux melting pot entre humour noir, pâte à modeler et interludes chantés. Le cinéaste rejoint Kim Jee Woon avec The quiet family mais l'ensemble accuse un défaut de rythme et un humour pas toujours réussi. Miike aura tendance à trop en faire, un peu comme d'habitude... Reste les choix musicaux bien trouvés.

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comme dirait l'autre : on ne refait pas le même coup trois fois, c'est un peu ce que je reproche aux rebondissements justement...un peu long du coup, un final attendu donc, une dernière phrase maladroite de notre ami M. Caine (jusqu'au boutiste) mais de bons jeux d'acteurs.

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moins long, moins verbal.

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petit plus par rapport à l'original.

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bon cela reste sympathique moins bien que le remake coréen finalement et de l'original de Cavayé,...Un thème qui plait apparemment. Un aspect comique mis en avant et quelques personnages sympathiques. Quelques bastons mais toujours ces faire valoir féminins.

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Toute la violence renforcée par les années 70 complètement bâclé dans le remake.

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Ambiance sobre, froide et glauque que l'on ne retrouve pas dans le remake "américanisé" ne jouant que sur ces acteurs (ci-dessous)

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toute la maîtrise et le jeu de steve mcQueen pour un remake bien édulcoré jouant sur le-sexy de kim Basinger (ci-dessous)

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même chose, tout le saccage que l'on peut faire d'un bon mélange entre scénario, rythme et acteurs (ci-dessous ratage)